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WoPiX, un serveur WOPI libre, indépendant, simple et léger

28 avril, 2025 - 13:51

Un serveur WOPI (Web application Open Platform Interface) permet à un logiciel client de modifier un fichier stocké sur un serveur. C'est la couche indispensable pour qu'OnlyOffice, LibreOffice (Collabora Online) et d'autres suites bureautiques puissent être utilisés sur le web. Ainsi, lorsque vous réclamez l'ouverture d'un document depuis votre navigateur web, vous vous connectez à la suite bureautique en ligne avec une URL particulière, contenant, entre autres, le nom du fichier à ouvrir. La suite bureautique peut alors discuter avec le serveur WOPI pour récupérer le document. Les lectures, écritures et modifications d'un document sont gérées par le serveur WOPI, à la demande de la suite bureautique. Le protocole a été créé par Microsoft en 2012, la révision 14.5 de WOPI est sortie le 18 février 2025.

Les serveurs WOPI libres de Nextcloud, Seafile, Tracim… ne sont pas indépendants. Comme je voulais utiliser Collabora Online sans déployer un NextCloud complet, j'ai écrit un serveur WOPI très simple. Il est utilisé depuis plus d'un an sans problème et il est libre. Il est écrit en Java.

J'ai commencé ce développement car je travaille sur deux lieux privés différents avec un ordinateur à chaque endroit, un NAS dans l'un d'eux et je communique entre les deux machines à l'aide d'un dépôt git sur le NAS. Ça fonctionne relativement bien pour des fichiers qui n'ont pas vocation à rester ouverts dans des applications, mais pour des fichiers ODS ou ODT qui restent ouverts, c'est plus compliqué car je me retrouve souvent avec des versions concurrentes sur les deux machines. J'ai donc regardé du côté des suites de collaboration en ligne.

À une époque , je me servais d'Etherpad et de son équivalent tableur Ethercalc. Mais ces logiciels manquent de fonctionnalités, surtout le tableur. Problème supplémentaire : j'ai déjà beaucoup de fichiers aux formats LibreOffice.

Ça tombe bien, il y a la suite LibreOffice online, éditée par Collabora Online (CODE). Le problème — comme souligné par une dépêche — c'est qu'une fois CODE installé, tu te retrouves à poil avec rien qui marche : il faut un serveur utilisant le protocole WOPI.

Pour éviter d'installer tout un NextCloud, j'ai écrit un petit serveur WOPI. C'est du Java avec Spring Boot. Le serveur est très simple, sur le principe que plus un système est simple, moins il a de chances de tomber en panne.

Par exemple, il n'y pas de droits d'accès et on ne peut pas avoir plusieurs utilisateurs simultanés. Il faudrait mettre en œuvre le système de verrous et le système de droits d'accès (faire reposer les droits d'accès sur les droits du système de fichier, implique d'avoir un utilisateur sur la machine pour chaque utilisateur du logiciel). Cela n'a pas été implanté parce que je suis le seul utilisateur sur ma machine. Mais ce ne serait pas long à développer.

Le serveur une fois lancé expose des services REST, accessibles par la suite bureautique, mais aussi un service https qui permet d'afficher la liste des fichiers. Cette liste de fichier est cliquable et permet de se connecter à Libre Office avec la bonne URL. C'est la raison des paramètres proxyHost et code URL de l'application : être en mesure de générer la bonne URL.

Le code est prévu pour avoir plusieurs backends à l'aide d'une interface. Le seul mis en œuvre pour l'instant c'est un stockage sur disque local (avec auto discovery : on lui donne un répertoire et il expose tout les documents du répertoire).

Il consomme peu de ressources, la charge dépendra plus de Collabora Online ou d'OnlyOffice. Le serveur WOPI se contente de lire un fichier à l'ouverture et de l'écrire de temps en temps (comme lors des enregistrements automatiques).

Il n'est pas testé avec OnlyOffice. En principe WOPI est une norme et ça devrait fonctionner.

On peut le lancer avec java -jar. C'est du Spring Boot. On pourrait utiliser systemd. De mon côté, je l'ai mis dans un container docker qui lance la commande suivante

java -Dlogging.level.root=INFO \ -Dlogging.level.org.wopiserver=INFO \ -Dserver.port=8880 \ -jar /opt/app/app.jar \ --baseDir /mnt/docs \ --disableTLSCheck \ --codeURL https://172.17.0.8:9980 \ --proxyHost 192.168.124.252

Le code de WoPiX est dispo sur github et je suis ouvert à toute requête :-)

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Le Musée Replay en danger : appel à soutien pour préserver notre patrimoine informatique

28 avril, 2025 - 08:19

Le Musée Replay (sur Bordeaux) œuvre pour la préservation du patrimoine informatique et vidéoludique. En juin, il perd son espace de stockage, ce qui menace sa collection. Il recherche donc un nouveau local et fait appel à financement participatif.

Introduction

Depuis plusieurs années, le Musée Replay (sur Bordeaux) œuvre pour la préservation du patrimoine informatique et vidéoludique. Machines anciennes, consoles, ordinateurs rares, accessoires, documentation… une collection unique en France est en constante évolution grâce à un travail de passionnés, notamment via des expositions itinérantes et des actions de sensibilisation.

Mais aujourd’hui, l’avenir de cette collection est sérieusement menacé.

En juin, le Musée perd son espace de stockage

Le local de 150 m² qui abrite actuellement les machines va devoir être libéré. Ce qui pose plusieurs problèmes urgents et concrets :

  • trouver un nouveau local sécurisé et adapté ;
  • organiser le déménagement d’un volume très conséquent (plusieurs allers-retours en camion de 20 m³ seront nécessaires) ;
  • et continuer, malgré tout, à faire vivre ce patrimoine à travers des animations et événements partout en France.
Une collecte est lancée

Vous pouvez en savoir plus, et participer financièrement si vous le souhaitez, via la page suivante :

https://www.helloasso.com/associations/musee-replay/collectes/un-nouveau-local-pour-musee-replay

Même quelques euros peuvent faire la différence. Et si vous ne pouvez pas contribuer financièrement, le simple fait de relayer l’information est déjà un soutien précieux.

Une chaîne YouTube pour découvrir leur travail

Le projet est également porté (et documenté) à travers la chaîne Olipix, qui publie des contenus orientés histoire de l’informatique, restauration de machines, présentations de matériel rétro, etc.

À découvrir ici : https://www.youtube.com/@Olipix

Les autres ?

D’autres initiatives, musées et associations œuvrent également pour la préservation du patrimoine informatique, vidéoludique et numérique.
Parmi elles, on peut citer l’association MO5, installée en proche banlieue parisienne, qui possède l’une des plus importantes collections européennes, et participe régulièrement à des expositions culturelles.
À Bussy-Saint-Georges, le projet Odyssée prévoit pour 2028 l’ouverture d’un vaste musée consacré au jeu vidéo et à la pop culture, articulé autour de la collection personnelle de Ludovic Charles (plus de 2 500 consoles).
En Belgique, le musée NAM-IP, situé à Namur, est dédié à l’histoire de l’informatique, tandis que le Pixel Museum de Bruxelles a malheureusement fermé ses portes fin 2024.

La diversité de ces projets, chacun avec son approche, contribue à mieux préserver et valoriser un patrimoine riche et multiple.
Pour aller plus loin, l’article Musée de l'informatique propose une liste (non exhaustive) des musées consacrés à l’informatique et au jeu vidéo… Peut-être devrions-nous aller y faire un tour, et le bonifier à l’aune de l’actualité ?

Témoignage personnel

En 1985, j’étais moi-même à côté d’un Commodore PET 2001. C’est cette mémoire, cette passion, ces machines qui nous ont fait rêver, apprendre, bricoler, que le Musée Replay aide à sauvegarder.

Merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de lire, partager, ou soutenir cette initiative.

Le patrimoine numérique n’est pas virtuel : il est bien réel, et mérite qu’on le protège.

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Agenda du Libre pour la semaine 18 de l'année 2025

27 avril, 2025 - 21:51

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 45 événements (France: 39, internet: 5, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire [FR Villeneuve d’Ascq] Le Numérique en eaux troubles : l’exposition – Du lundi 24 mars 2025 à 13h30 au vendredi 2 mai 2025 à 18h00.

Libre à Vous vous invite à découvrir cette expo qui vient illustrer l’impact grandissant du numérique sur notre quotidien. Elle tend à sensibiliser à la défense de l’environnement et à proposer de bonnes pratiques pour y faire face.

L’exposition propose des solutions pour un usage des technologies numériques conciliable avec les ressources de notre planète.

Si vous souhaitez en savoir plus sur tout cela, vous pourrez retrouver l’expo dans les couloirs de la ferme Dupire du 21 mars au 2 mai 2025 [32292_1]. Cette expo, conçue avec le concours de scientifiques de l’INRIA de Villeneuve d’Ascq est accessible à tout public.

Entrée Libre. Tout Public.

[FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion – Le lundi 28 avril 2025 de 09h00 à 10h00.

Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

Inscription | GPS 43.60524/3.87336

Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

[FR Châteaubriant] Une semaine avec Aciah-Linux – Du lundi 28 avril 2025 à 14h30 au samedi 3 mai 2025 à 17h00.

Une semaine avec Aciah-Linux à Châteaubriant, Nozay, Rougé et Nort sur Erdre au plus près des besoins des personnes.

  • Lundi 28 – Châteaubriant – Centre socio-culturel. – - 14h30 – 17h
  • Mardi 29 – Nozay – La Mano 10h – 12h
  • Mardi 29 – Châteaubriant salle de l’Amicale Laïque – 14h30 – 17h
  • Mercredi 30 – Rougé-Ehpad – 10h – 12h
  • Mercredi 30 – Châteaubriant salle de l’Amicale Laïque – 14h30 – 17h
  • Samedi 3 mai: Nort sur Erdre

Aciah-Linux utilise « la touche Cœur » du clavier pour une informatique enfin accessible.

[internet] Mapathon 2024-2025 par CartONG – Le lundi 28 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne!

La version 2.2 de LDAP Synchronization Connector est là !

25 avril, 2025 - 10:18

LDAP Synchronization Connector (LSC) est un outil de synchronisation de données entre référentiels d'identités (annuaires LDAP, bases de données, API REST, …) disponible sous licence BSD.

Ce logiciel a été créé il y a plus de 20 ans et est déployé dans de très nombreuses organisations qui l'utilisent le plus souvent pour alimenter les comptes et groupes dans leur annuaire d'entreprise depuis leur outil RH, ou bien pour synchroniser les données entre OpenLDAP et Active Directory.

La version 2.2, en préparation depuis plusieurs années, a enfin vu le jour en ce mois d'avril 2025, grâce au travail de la société Worteks et à l'aide du programme NGI Commons de NLnet.

Configuration par variables d'environnement

La configuration de LSC se fait dans un fichier XML. Il est désormais possible d'y mettre des variables d'environnement pour par exemple passer facilement d'un environnement à un autre ou récupérer des secrets à la volée.

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Hooks

Il existait déjà un plugin LSC nommé Executable qui lançait des scripts pour les ajouts/suppressions/modifications/renommages, rendant le logiciel compatible avec tous les référentiels si tant est qu'on puisse exécuter une commande pour s'y connecter.

Mais le nouveau système de hook est différent : cette fois-ci les opérations sont bien réalisées avec le connecteur natif (mais aussi pourquoi pas avec le plugin Executable) et en cas de succès, pour chaque opération et entrée, une commande est lancée.

Un cas d'usage bien connu est l'envoi d'un mail lors de la création d'un compte.

Voir la documentation

Transformation de pivot

Le pivot est la valeur qui relie une entrée en source avec une entrée en destination. Si ces deux entrées ont la même valeur de pivot, alors LSC considère que c'est la même et applique les modifications. Sinon les entrées sont créées ou supprimées.

Cependant il arrive que la valeur soit un peu différente entre la source et la destination (majuscules, minuscules, préfixe, suffixe, …), il faut donc transformer cette valeur dans un sens, puis dans l'autre.

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Version de Java

LSC 2.1 était bloqué à la version 8 de Java, ce qui devenait problématique. LSC 2.2 est désormais compatible avec Java 21.

GraalVM

Les JavaScripts utilisés pour transformer les valeurs peuvent désormais être exécuté dans GraalVM, en utilisant le préfixe "gjs:"

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Gestion simple de tournois sportif PyTournois

25 avril, 2025 - 09:28

Sportifs du dimanche, on a souvent besoin de gérer des tournois très simples du type « tout le monde rencontre tout le monde » avec quelques contraintes:

  • nombre de terrains limité ;
  • temps d’attente minimal entre deux matchs ;
  • règles variées sur la gestion des scores.

Depuis une vingtaine d’années, je développe différents sites en Python/Django. Du coup j’ai fabriqué un début de site :).

Code

Libriste depuis toujours, le code du projet est sous licence GPL. Actuellement très simple, le site permet de gérer uniquement le mode « toutes les équipes se rencontrent ». Plus tard, suivant les retours, les utilisations et mon temps libre, j’ajouterai d’autres modes (par exemple pour gérer des groupes de placements).

Pour éviter les calculs inutiles, l’affectation des rencontres utilise des grilles de placement. Ces grilles sont calculées une fois pour toutes et contenues dans le projet. L’avantage est d’être efficace et rapide sur la génération de toutes les rencontres. L’inconvénient est que seules quelques combinaisons sont actuellement disponibles :)

Fonctionnement

Le fonctionnement est très simple, le principe de base est que toutes les informations sont visibles sans connexion. Il y a quatre grands rôles utilisateurs:

  • administrateur: sert surtout pour créer des comptes utilisateurs ;
  • organisateur: peut créer des équipes et réinitialiser un tournoi ;
  • arbitre: peut enregistrer/modifier les résultats des matchs ;
  • anonyme: accès à la liste des matchs et au classement.

Les règles de classement sont affichées. On peut également définir un message d’accueil. Si on veut sauvegarder les résultats d’un tournoi, il y a un export au format CSV.

Démonstration

Il y a évidemment un site de démonstration du projet. Le lien se trouve ci-dessous. Les ressources nécessaires pour faire tourner le site sont extrêmement limitées. Si les fonctionnalités du site vous conviennent et que vous voulez l’utiliser pour un club/tournois, n’hésitez pas à me contacter. Je pourrais mettre en ligne une version dédiée gratuitement.

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Lettre d'information XMPP de janvier 2025

25 avril, 2025 - 09:24

N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.

Bienvenue dans la lettre d’information XMPP, ravie de vous retrouver !
Ce numéro couvre le mois de janvier 2025.

Tout comme cette lettre d’information, de nombreux projets et leurs efforts au sein de la communauté XMPP sont le résultat du travail bénévole de certaines personnes. Si vous êtes satisfait des services et des logiciels que vous utilisez, n’hésitez pas à les remercier ou à aider ces projets ! Vous souhaitez soutenir l’équipe de la lettre d’information ? Lisez en bas de page.

    Sommaire Annonces XSF Adhésion à la XSF

    Si vous souhaitez rejoindre la XMPP Standards Foundation en tant que membre, veuillez vous inscrire avant le 16 février 2025, 00:00 UTC !

    27ème Sommet XMPP

    La XSF a tenu son 27e sommet XMPP les 30 et 31 janvier 2025 à Bruxelles (Belgique, Europe). Pendant ces deux jours, nous avons discuté des sujets liés au développement du protocole XMPP et nous avons continué à progresser sur les problèmes actuels au sein du protocole et de l’écosystème. Nous aimerions remercier toutes celles et ceux qui ont participé au sommet pour leur engagement continu et leur contribution à la XSF et à tous les projets liés à XMPP !

    La XSF souhaite remercier tout particulièrement les personnes qui ont rendu le sommet possible :

    • Daniel Gultsch pour le temps et les ressources qu’il a consacrés à l’organisation de l’événement.
    • Alexander Gnauck et Dave Cridland pour avoir sponsorisé le dîner du XSF.
    • Ralph Meijer pour son temps et son travail dévoué sur le streaming/swag/réservation du dîner.
    • Edwin Mons pour le formulaire du dîner.
    • Kevin Smith pour avoir dirigé le sommet et modéré les orateurs.
    • Alex Palaistras pour avoir tenu un registre sur le bloc-notes avec tous les sujets et le retour d’information pendant toute la durée du sommet.
    • Isode pour avoir à nouveau parrainé le Sommet XMPP.

    Vous trouverez un résumé des principaux sujets abordés au cours du Sommet ici.

    Hébergement fiscal de projets par la XSF

    La XSF propose un hébergement fiscal pour les projets XMPP. Veuillez postuler via Open Collective. Pour plus d’informations, voir le billet d’annonce. Projets actuels que vous pouvez soutenir :

    Événements XMPP Articles XMPP Actualité des logiciels XMPP Clients et applications XMPP
    • Conversations a publié les versions 2.17.8 et 2.17.9 pour Android.
    • Monal a publié les versions 6.4.9 et 6.4.10 pour iOS et macOS.
    • Monocles Chat 2.0.4 a été publié pour Android. Cette version apporte plusieurs corrections.
    • Cheogram a publié la version 2.17.2-4 pour Android.
    • Les versions Movim 0.29 et 0.29.1 ont été publiées. Movim 0.29 (nom de code « Rankin ») est le premier client XMPP qui implémente les « Stories » (XEP-0501 (Pubsub Stories)), une façon très agréable de partager du contenu avec vos contacts et de leur permettre de réagir facilement par chat. Elle introduit également les « Briefs », une manière plus simple de créer une publication courte qui consiste seulement en un texte et quelques médias sur votre profil ou dans vos Communautés. La version 0.29.1 est accompagnée d’une fonctionnalité « Stories » plus soignée et améliorée, de corrections de la base de données ainsi que de travaux préparatoires pour la version PHP 8.4. Pour en savoir plus sur ces versions, rendez-vous sur le Blog Movim.

    Serveurs XMPP
    • MongooseIM a lancé la version 6.3.1 de sa solution de messagerie instantanée d’entreprise.
    Bibliothèques et outils XMPP Extensions et spécifications

    La XMPP Standards Foundation développe des extensions pour XMPP dans sa série XEP en plus des RFC XMPP.

    Des développeuses, développeurs et experts en standards du monde entier collaborent sur ces extensions, en élaborant de nouvelles spécifications pour des pratiques émergentes et en affinant des méthodes existantes. Proposées par n’importe qui, celles qui rencontrent un grand succès deviennent Finales ou Actives, selon leur type, tandis que d’autres sont soigneusement archivées comme Reportées. Ce cycle de vie est décrit dans XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. En savoir plus sur le processus des standards. La communication autour des standards et des extensions a lieu sur la liste de diffusion des standards (archive en ligne).

    Extensions proposées

    Le processus de développement des XEP commence par la rédaction d’une idée et sa soumission à l'éditeur XMPP. Dans les deux semaines qui suivent, le Conseil décide d’accepter ou non cette proposition en tant que XEP expérimentale.

    • GRE Formatter : MIME
      • Ce formateur GRE utilise Multipurpose Internet Mail Extensions (MIME) pour formater les données utiles.
    • GRE Encrypter : OpenPGP
      • Ce GRE Encrypter utilise OpenPGP pour crypter les données utiles.
    • Gateway Relayed Encryption
      • Cette spécification décrit un mécanisme de chiffrement de bout en bout avec des passerelles qui est compatible avec des réseaux tiers.
    Nouvelles extensions
    • Aucune nouvelle XEP ce mois-ci.
    Extensions déférées

    Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera retirée de la catégorie Expérimental pour être classée comme Déférée. Si une mise à jour intervient, la XEP sera replacée dans la catégorie Expérimental.

    • Aucune XEP déférée ce mois-ci.
    Extensions mises-à-jour
    • Version 0.4.2 de XEP-0424 (Message Retraction)
      • Utilise une commande XEP-0425 /me dans le corps du message de rétractation
      • Indique que l’attribut « id » de l’élément <retracted/> d’une tombstone doit correspondre à l’attribut « id » du message de rétractation.
      • Spécifie la XEP-0359 comme dépendance et exiger que le stanza « id » soit utilisé à la place de l’identifiant d’origine.
      • Met à jour les « considérations de sécurité » pour mentionner le risque d’identifiants de message non uniques. (jcb)
    • Version 0.4.0 de XEP-0474 (SASL SCRAM Downgrade Protection)
      • Utilise délimiteur de valeur (tm) mieux approprié
    Derniers appels

    Les derniers appels sont lancés une fois que tout le monde semble satisfait de l’état actuel d’une XEP. Une fois que le Conseil a décidé si la XEP semble prête, l'éditeur XMPP émet un dernier appel pour recueillir des commentaires. Les commentaires recueillis lors du dernier appel peuvent aider à améliorer la XEP avant de le renvoyer au Conseil pour qu’il passe à l’étape Stable.

    • Dernier appel à commentaires sur XEP-0484 (Fast Authentication Streamlining Tokens).
      • Ce dernier appel se terminera à la fermeture de réunion le 2025-01-27.
    Extensions stables
    • Version 1.0.0 de XEP-0421 (Occupant identifiers for semi-anonymous MUCs)
      • Acceptée comme stable selon le vote du Conseil du 2025-01-14. (Editeur XEP(dg))
    Extensions dépréciées
    • Aucune XEP n’a été dépréciée ce mois-ci.
    Extensions rejetées
    • Aucune XEP n’a été rejetée ce mois-ci.
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    Consultez également notre flux RSS !

    Vous recherchez des offres d’emploi ou souhaitez engager une personne en tant que consultante professionnelle pour votre projet XMPP ? Consultez notre tableau des offres d’emploi XMPP.

    Contributions et traductions de la lettre d’information

    Il s’agit d’un effort communautaire, et nous souhaitons remercier les bénévoles pour leurs contributions. Le bénévolat et les traductions dans d’autres langues sont les bienvenus ! Les traductions de la lettre d’information XMPP seront publiées ici (avec un certain délai) :

    • Anglais (original) : xmpp.org
      • Contributions générales : Adrien Bourmault (neox), Alexander “PapaTutuWawa”, Arne, cal0pteryx, emus, Federico, Gonzalo Raúl Nemmi, Jonas Stein, Kris “poVoq”, Licaon_Kter, Ludovic Bocquet, Mario Sabatino, melvo, MSavoritias (fae,ve), nicola, Schimon Zachary, Simone Canaletti, singpolyma, XSF iTeam
    • Français : jabberfr.org et linuxfr.org
      • Traductions : Adrien Bourmault (neox), alkino, anubis, Arkem, Benoît Sibaud, mathieui, nyco, Pierre Jarillon, Ppjet6, Ysabeau
    • Italien : notes.nicfab.eu
      • Traductions : nicola
    • Espagnol : xmpp.org
      • Traductions : Gonzalo Raúl Nemmi
    • Allemand : xmpp.org
      • Traductions : Millesimus
    Aidez-nous à construire la lettre d’information

    Cette lettre d’information XMPP est produite de manière collaborative par la communauté XMPP. Chaque numéro mensuel de la lettre d’information est rédigé dans ce pad simple. À la fin de chaque mois, le contenu du pad est fusionné dans le dépôt GitHub de la XSF. Nous sommes toujours ravis d’accueillir des contributions. N’hésitez pas à rejoindre la discussion dans notre chat de groupe Comm-Team (MUC) et à nous aider à maintenir cet effort communautaire. Vous avez un projet et souhaitez partager vos actualités ? Pensez à partager vos nouvelles ou événements ici pour les promouvoir auprès d’un large public.

    Tâches que nous réalisons régulièrement :

    • recueillir des nouvelles dans l’univers XMPP
    • rédiger des résumés brefs des actualités et événements
    • résumer les communications mensuelles sur les extensions (XEPs)
    • réviser le brouillon de la lettre d’information
    • préparer des images pour les médias
    • traduire
    • communiquer via les comptes sur les réseaux sociaux
    Licence

    Cette lettre d’information est publiée sous la licence CC BY-SA.

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    yahi un agrégateur de statistiques dans l'esprit d'awstats

    24 avril, 2025 - 13:44

    J’ai la nostalgie d’awstats : la possibilité de faire des statistiques web sans déployer des tonnes d’infrastructure (genre Grafana).

    Pour cela, j’ai codé Yahi, un module Python qui agrège dans sa forme basique les statistiques web en format usuel (nginx, apache, lighthttpd, varnish) pour les présenter dans une page web « tout en un ».

    Il se décompose pour sa partie utilitaire en deux scripts:
    - un d'agrégation des statistique de journaux de serveurs webs dont l'écriture d'une version personnalisée ici celle que j'utilise pour faire des démos sans IP ou URLs est relativement simple;
    - un de génération d'une page de visualisation HTML avec les données.

    Certes cette page requiert du JavaScript pour fonctionner, mais elle requiert zéro dépendance vers des liens externes et inclut autant toutes les visualisations que les données dans une seule page (données, CSS, visualisations). Cela permet de l’avoir en marque-page grâce à quelques ruses de javascript, et cela rend son hébergement aisé pour les sysadmins. (NdM: goaccess (MIT en C) sait faire aussi).

    Son API permet en outre de faire des agrégations plus compliquées.

    Et, je recherche des bétas testeurs pour en faire un produit fini.

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    Continuer de soutenir les associations du libre

    24 avril, 2025 - 13:43

    Vous le savez sans doute déjà, un des moyen de soutenir les associations francophones du monde du Libre est de leur acheter leurs goodies ou de leur faire des dons.

    L’association En Vente Libre a été créée en 2009 par des bénévoles de Framasoft et Ubuntu-FR. En 2017, elle est reprise par une aprilienne, un debianiste et un ubunteros inconscients qui ne voulaient pas que la plate-forme disparaisse. Depuis EVL continue de mettre à disposition des associations du logiciel libre un moyen de vendre leurs différents produits de manière mutualisée et de récupérer des dons. Permettre la diffusion de la culture libre à travers le monde est un peu prétentieux, mais c’est toujours l’objectif !

    Les premières associations qui en ont bénéficié sont : Debian, Ubuntu-Fr, l’April, La Mouette, Framasoft, Multisystème, EduNathon. Depuis 2017 se sont ajoutées : Mageia, Borsalinux, La Quadrature du Net, LinuxFr, Alionet, Khaganat, LIbre comme L’Art et La Contre-Voie. En 2023, FDN et Musique Libre ont rejoint le groupe.

    => Cette année, c’est le tour de l’association Le deuxième texte dont l’objectif est de redonner leur place aux femmes de lettres dans le canon littéraire enseigné en France. 
    Pour cela, elle contribue aux communs numériques en enrichissant, en mettant en valeur et en partageant des textes de femmes, notamment à travers les wikis de la Wikimedia Foundation. Les contenus créés sont publiés dans des formats ouverts et sous des licences libres. Pour ses travaux, l’association utilise et fait connaître des outils libres et respectueux de la vie privée.

    La force de la plate‐forme EVL est de proposer de faire des dons ou d’acheter des articles de plusieurs associations en même temps. Cela permet une mutualisation des coûts bancaires et des frais divers (arrêtons d’enrichir les banques !).

    Vous pouvez donner à toutes les associations, acheter des T-shirts, mugs, autocollants, clés, badges sous-bock, autocollants, CD de musique ou encore casquettes.

    Vous soutiendrez plusieurs associations en même temps financièrement en ne faisant qu’un seul virement.

    Si vous :

    • appartenez à une association et que vous voulez vendre vos produits ou obtenir des dons sur la plate‐forme EVL, n’hésitez pas à demander notre convention par courriel à bureau@enventelibre.org ;
    • voulez participer au projet et devenir bénévoles, contactez‐nous par courriel à association@enventelibre.org ;
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    20 ans de Fedora-fr : troisième entretien avec Emmanuel, ancien président de Borsalinux-fr

    23 avril, 2025 - 18:18

    Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du Projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.

    Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du Projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.

    N’oublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.

    Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.

    L’entretien du jour concerne Emmanuel Seyman (pseudo eseyman), ancien président de Borsalinux-fr et actuel empaqueteur dans l’écosystème du langage Perl.

      Sommaire

      Bonjour Emmanuel, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

      J’ai découvert Linux pendant mes études à l’EFREI, l’École FRançaise d’Électronique et d’Informatique. Ma première distribution était une Red Hat Linux 4.2 que j’ai installé sur mon PC en 1997.

      En finissant mes études, je savais que je voulais travailler avec du Logiciel Libre et j’ai commencé un travail d’administrateur système et réseaux chez un hébergeur web dont les serveurs étaient sous Red Hat Linux.

      Quand Red Hat a annoncé la fin de Red Hat Linux et le lancement de Fedora, je suis passé d’une distribution à l’autre. Quelques années plus tard, j’ai eu l’occasion de devenir packager (on devait en être à la Fedora 8) et, encore aujourd’hui, je continue à maintenir des paquets.

      Ces jours-ci, je fais partie d’une équipe de gestion d’identité dans une entreprise qui fait de l’assurance-crédit. Je gère la partie Unix (essentiellement des serveurs OpenLDAP sous Linux) alors que mes collègues gèrent la partie Active Directory.

      Peux-tu présenter brièvement tes contributions au Projet Fedora ?

      Maintenir mes paquets reste l’essentiel de mes contributions. Je gère plusieurs centaines de paquets, quasiment tous des modules Perl ou des applications écrites en Perl.

      Depuis, je fais partie du SIG Server ou j’essaie de contribuer en y apportant mon expérience dans ce domaine.

      Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?

      J’utilisais déjà Red Hat Linux à la fois au boulot et chez moi donc ça a été un enchainement logique de passer sur Fedora Core 1. Je voyais d’un très bon œil de passer sur un système plus communautaire.

      Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?

      En prenant exemple sur FreshRPMS, un dépôt logiciel pour Red Hat Linux géré par Matthias Saou, j’avais commencé à faire des paquets des logiciels que j’utilisais qui ne se trouvaient pas dans Fedora, des modules Perl pour la plupart. L’étape suivante la plus logique était de maintenir ces paquets au sein du projet Fedora et je suis donc devenu contributeur Fedora.

      Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?

      À un moment donné, je me suis retrouvé à maintenir une instance de Bugzilla et j’ai commencé à remonter des bogues puis soumettre des correctifs. Au bout d’un moment, les développeurs ont jugé mes contributions suffisamment importantes pour me nommer contributeur.

      De temps en temps, je reviens sur le gestionnaire de bogues du projet pour voir.

      Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?

      Au niveau professionnel, j’utilise Red Hat Entreprise Linux et il m’arrive régulièrement d’ajouter certains de mes paquets à Fedora EPEL pour pouvoir les utiliser au boulot.

      Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?

      Professionnellement, j’utilise Red Hat Entreprise Linux et mon utilisation de Fedora me permet de mieux comprendre le fonctionnement de RHEL. Il m’est déjà arrivé de mettre des paquets que je maintiens dans mon temps libre dans EPEL pour que je puisse m’en servir au boulot.

      Tu es actif au sein du SIG Perl, peux-tu expliquer le rôle de ce SIG et de ton activité dans ce groupe de travail ?

      Il y a pas mal d’interdépendances entre modules Perl et c’est utile d’avoir un canal Matrix dans lequel il y a tous les packageurs concernés pour qu’on discute ensemble lorsque quelqu’un tombe sur un problème.

      Ceci dit, le SIG Perl est relativement informel et c’est compliqué de parler d’une activité de groupe avec des rôles bien définis.

      Qu’est-ce qui t’a poussé à travailler sur les paquets de Perl ?

      Je connais relativement bien le langage, ce qui facilite le débogage et la création de correctifs.

      Tu es par ailleurs membre de l’association les Mongueurs de Perl, quel est ton rôle dans cette association ? Y a-t-il un lien ou une synergie entre le SIG Perl et cette association d’une quelconque façon ?

      Je suis le président de l’association depuis plusieurs années.

      Il m’arrive de parler de Fedora au sein des Mongueurs. En particulier, je vante le fait que Fedora contient toujours une version de Perl qui est très à jour et qu’on peut donc utiliser toutes les nouveautés du langage.

      Quand je vois que l’une des associations fait quelque chose de bien, j’incite l’autre à en faire autant. C’est pour cette raison que les Mongueurs de Perl publient maintenant un article sur chaque nouvelle version de Perl sur LinuxFR.

      Tu as été aussi président de Borsalinux-fr pendant quelques années, de 2011 à 2015, peux-tu expliquer en quoi consiste ce rôle ?

      J’étais déjà en relation avec les gens de Fedora-fr parce que j’étais président de Parinux, le LUG de Paris, et qu’il nous était arrivés de planifier des évènements ensemble. Après avoir passé la main, j’ai pu trouver le temps pour participer aux activités de Borsalinux-fr et j’ai adhéré à l’association.

      Je suis arrivé dans l’association à un moment ou les relations avec Red Hat n’étaient pas au beau fixe. Red Hat ne souhaitait pas que l’association utilise “Fedora” dans son nom, car c’est une marque déposée. En plus de ça, les personnes à la tête de l’association étaient là depuis plusieurs années et commençaient à fatiguer.

      À un moment donné, l’association s’est retrouvée sans président et, lors de l’assemblée générale suivante, je me suis proposé pour le poste. Pendant mon premier mandat, j’ai surtout fait de l’administratif (changement de nom de l’association, changement de siège social, partenariat avec Red Hat…). Le suivant m’a permis d’inciter les adhérents à contribuer et d’aller présenter la distribution sur des évènements inédits pour nous.

      En dehors de cela tu as également participé activement à la vie de l’association, peux-tu revenir sur quelques-unes de tes activités ?

      Après avoir été président de l’association pendant 4 ans, j’ai voulu passer la main (je ne trouve pas sain qu’une même personne reste à la tête d’une organisation). Renault a accepté de prendre le poste, mais on se retrouvait alors sans secrétaire. Pour combler le manque, j’ai pris le poste et je suis resté secrétaire pendant 4 ans.

      À côté de ça, je gère les goodies de l’association. De temps en temps, nous créons des goodies Fedora en plus des goodies que nous donne le Projet Fedora. Je centralise tout ça chez moi et j’envoie des goodies à chaque fois que quelqu’un représente l’association sur un évènement.

      Tu as également été président de Parinux, quels liens il y avait entre cette activité et tes contributions au sein de Fedora et de Fedora-fr ?

      En tant que président de Parinux, je gérais le village associatif de Solutions Linux. J’ai été contacté par quelqu’un (Thomas Canniot ?) qui voulait un stand pour l’association. De mémoire, les fondateurs de l’association comptaient utiliser le salon pour se rencontrer pour la première fois et signer les statuts de l’association. C’est comme ça que j’ai appris l’existence de l’association et du site web.

      Un peu plus tard, Parinux a décidé de faire des install partys spécifique à une distribution. Pour celle de Fedora, j’ai donc contacté Fedora-Fr et une bonne partie de l’association a débarqué à la Cité des Sciences pour nous aider. De mémoire, nous avons pu faire ce genre d’évènement plusieurs fois.

      Tu contribues également au dépôt externe RPMFusion, peux-tu expliquer la nature de tes contributions et ce qui t’intéresse dans ce projet ?

      Contribuer à RPMFusion, c’est beaucoup dire… J’ai pu apporter mon aide de deux manières différentes. Je n’ai plus les dates en tête, donc je vais donner ça dans le désordre.

      RPMFusion avait besoin d’un paquet de Bugzilla pour CentOS. J’ai donc mis Bugzilla dans EPEL et RPMFusion a pu mettre à jour sa version pour ne plus avoir a mettre à jour Bugzilla à la main.

      À un autre moment (je me souviens que c’était lors d’un FOSDEM), les admins de RPMFusion cherchaient un bugmaster, quelqu’un pour gérer leur instance de Bugzilla. Étant donné que j’avais une certaine expérience, ils m’ont proposé le poste et j’ai accepté.

      Qu’est-ce qui te motive à participer aux activités locales ?
      Tu nous as représenté sur de nombreux salons en France, qu’est-ce qui te plaît ou qui ne te plaît pas dans ces événements ? Lesquels apprécies-tu le plus et pourquoi ? Quels intérêts trouves-tu à y aller ?

      Ça permet de rencontrer des gens et de discuter avec eux, ce qui me fait toujours plaisir. Comme on retrouve toujours un peu les mêmes gens sur les villages associatifs, ça permet aussi de passer plusieurs jours en compagnie de gens qui me sont chers. Et, honnêtement, je ne sais pas ce que je ferais de mes jours de RTT si je ne les utilisais pas pour mes activités associatives.

      Pour ce qui est du choix des salons, j’ai un faible pour Capitole du Libre, le salon toulousain, qui a un côté communautaire qui me plaît beaucoup.

      Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?

      J’aimerais beaucoup qu’on soit plus nombreux à faire la distribution, que ça soit au niveau des SIG, des tests… J’aimerais beaucoup qu’on facilite le fait de passer d’utilisateur de la distribution à contributeur.

      À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?

      Je suis très attaché à la nature libre de la distribution.

      Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?

      Je participe assez peu à la communauté francophone. Je dois avouer que j’aimerais un moyen de lire le forum qui puisse se faire depuis un terminal, mais je doute que les efforts qu’il faudrait faire puissent se justifier.

      Tu participes peu à la communauté francophone, mais tu as conservé une certaine présence au sein de l’Association Borsalinux-fr comme les relations pour les goodies avec le Projet Fedora ainsi qu’avec EVL et bien sûr ta présence sur certains évènements francophones pour nous représenter. Considères-tu tout ceci comme une symbiose entre le travail du Projet Fedora et l’Association Borsalinux-fr ?

      C’est surtout du Borsalinux-fr. En vérité, je gère les goodies essentiellement parce que je vais sur les salons (j’en ai donc besoin) et que les gens qui gèrent EVL sont des amis qui habitent eux aussi dans la région parisienne. Et soyons honnêtes, c’est loin d’être chronophage.

      Arrives-tu à détecter ou motiver des personnes à devenir des contributeurs lors de ces évènements ?

      J’essaie surtout de convaincre les gens de faire des petits pas et passer au niveau suivant. Si quelqu’un est utilisateur, je vais l’encourager à rapporter des bogues au projet. S’il le fait déjà, je vais lui proposer de tester les versions béta de la distribution… S’il participe à l’animation du stand Borsalinux-fr sur un salon, je vais lui demander s’il ne veut pas, en plus, animer un stand sur un autre salon.

      Quelque chose à ajouter ?

      Je trouve que ça fait déjà beaucoup…

      Agenda du Libre pour la semaine 17 de l'année 2025

      21 avril, 2025 - 00:50

      Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 43 événements (France: 40, Québec: 1, Suisse: 1, internet: 2) est en seconde partie de dépêche.

      Sommaire [FR Villeneuve d’Ascq] Le Numérique en eaux troubles : l’exposition – Du lundi 24 mars 2025 à 13h30 au vendredi 2 mai 2025 à 18h00.

      Libre à Vous vous invite à découvrir cette expo qui vient illustrer l’impact grandissant du numérique sur notre quotidien. Elle tend à sensibiliser à la défense de l’environnement et à proposer de bonnes pratiques pour y faire face.

      L’exposition propose des solutions pour un usage des technologies numériques conciliable avec les ressources de notre planète.

      Si vous souhaitez en savoir plus sur tout cela, vous pourrez retrouver l’expo dans les couloirs de la ferme Dupire du 21 mars au 2 mai 2025 [32292_1]. Cette expo, conçue avec le concours de scientifiques de l’INRIA de Villeneuve d’Ascq est accessible à tout public.

      Entrée Libre. Tout Public.

      [FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion – Le lundi 21 avril 2025 de 09h00 à 10h00.

      Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

      Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

      Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

      Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

      Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

      Inscription | GPS 43.60524/3.87336

      Fiche activité:
      https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

      [FR Châteaubriant] Une semaine avec Aciah-Linux – Du mardi 22 avril 2025 à 10h00 au vendredi 25 avril 2025 à 17h00.

      Une semaine d’ateliers collectifs à Châteaubriant, Nozay, Jans, Erbray, Sion-les-Mines, Treffieux, Abbaretz… au plus près des besoins des personnes.

      • Lundi 21 férié
      • Mardi 22 – Nozay – La Mano 10h – 12h
      • Mardi 22 – Jans 16h – 18h
      • Mercredi 23 – Erbray – 10 – 12h
      • Mercredi 23 – Châteaubriant – salle de l’Amicale Laïque – 14h30 – 17h
      • Jeudi 24 – Arc-en-Ciel – 8 rue Anna de Noailles Chateaubriant 9h30-11h30
      • Jeudi 24 – Sion Les Mines, salle sud donnant sur le parking mairie- 14h30 – 17h
      • Vendredi 25 – Treffieux – Maison du Temps Libre: 14 rue de la Libération 10h -12h
      • Vendredi 25 – Abbaretz – Mairie: 22 rue de la mairie – 14h30 – 17h

      La distribution Aciah-Linux utilise « la touche Cœur » pour faire enfin une informatique accessible.

      [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 22 avril 2025 de 15h30 à 17h00.

      L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

      Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

      Les ambitions de l’émission Libre à vous!

      Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

      Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

      L’émission dispose:

      [FR Chaumont] Permanence associative – Le mardi 22 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

      Permanence associative du Schmilblik Numérique.

      L’occasion de s’entraider dans nos usages des solutions libres au sein du Schmilblik, tiers-lieu dédié à la culture et la création artistique, à Chaumont.

      Des boissons chaudes, de la bienveillance et beaucoup de convivialité.

      Tous les niveaux techniques sont les bienvenus, de parfait·e débutant·e à expert·e chevronné·e.

      [FR Lyon] PostgreSQL, TimescaleDB, Kubernetes et… – Le mardi 22 avril 2025 de 19h00 à 22h00.

      Salutations,

      Après quelque temps d’absence, le PostgreSQL Lyon User Group organise une nouvelle soirée.

      Le début des présentations et des échanges se fera à 19h45. Ce sera l’occasion d’échanger autour de 3 sujets.

      Au programme:

      1. TimescaleDB (Stéphane)
      2. PostgreSQL dans Kubernetes avec CloudNativePG (Pierrick)
      3. À paufiner:-)

      Merci de vous inscrire pour nous aider à connaître le nombre de participants. Cela nous aidera à trouver le meilleur endroit pour la reprise du PLUG.

      À bientôt !

      Stéphane alias carxwol

      [internet] Permanence numérique (visio) – Le mardi 22 avril 2025 de 20h00 à 21h30.

      L’association Ailes-52 tient sa permanence numérique tous les mardis à 20h.

      Pour les adhérents ou visiteurs curieux, qui souhaitent:

      • trouver des réponses à vos questions concernant les logiciels libres?
      • utiliser et découvrir des logiciels libres et respectueux de la vie privée?
      • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres?

      Alors venez nous rencontrer et discuter lors de cette permanence.

      • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse: https://visio.chapril.org/ailes52-permanence-web
      • Un temps d’accueil et de présentation sera consacré aux participants, à l’identification des thématiques que chacun souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes de travail à constituer
      • ~ 20h30 à 21h30: séance de travail sur les thématiques identifiées avec échanges sur la fin d’atelier

      La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

      Ailes-52 est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

      L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

      *
      * https://ailes-52.org
      * gnu-linux, logiciels-libres, visio, visio-conference, haute-marne, permanence, ailes-52, atelier

      [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 23 avril 2025 de 12h30 à 17h00.

      Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

      Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

      Planning des réservations consultableici.

      [FR Le Blanc] Ateliers “Libres” de Linux – Le mercredi 23 avril 2025 de 14h00 à 17h00.

      Installer ou configurer Linux, diagnostiquer mon ordinateur,
      installer ou configurer un logiciel libre,
      échanger sur GNU/Linux et les Logiciels Libres,
      trouver des réponses à mes questions

      [FR Pessac] Cours gratuit d’Espéranto, langue Libre – Le mercredi 23 avril 2025 de 17h30 à 19h00.

      Cours d’espéranto tous les mercredis de 17h30 à 19h,

      Université Bordeaux Montaigne,
      Esplanade des Antilles,
      Domaine Universitaire
      33600 Pessac

      Les cours sont animés par Elvezio & Jean-Seb. Ils sont totalement gratuits et sans droits d’inscription à la fac, 100% gratuits.

      Veuillez contacter le 06 72 17 22 97 avant votre venue afin de connaître la salle ou pour plus d’informations.

      [FR Agen] Permanence d’aGeNUx – Le mercredi 23 avril 2025 de 17h30 à 19h30.

      Pour l’année 2025 notre association aGeNUx tiendra ses permanences tous les mercredis après-midi de 17h30 à 19h30 sauf les jours fériés et pendant les vacances d’été.

      Elles ont lieu au Campus Numérique 47 à la salle Barjavel.

      Ces permanences sont ouvertes à tous et à toutes, membres de l’association ou non. On peut s’y informer sur les logiciels libres, en tester, poser des questions ou tout simplement venir rencontrer d’autres utilisateurs de logiciels libres.

      [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap – Le mercredi 23 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

      Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

      Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

      Participation aux ateliers

      Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

      Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

      [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap – Le mercredi 23 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

      Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

      Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

      Participation aux ateliers

      Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

      Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

      [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 23 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

      Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

      C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

      [FR Cysoing] Mercredis Linux – Le mercredi 23 avril 2025 de 18h30 à 23h30.

      L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

      Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

      N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

      Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

      Cette permanence a lieu à l’EPN (Espace Public Numérique), 311 rue Salvador Allende à Cysoing.

      [FR Montpellier] Permanence | OpenStreetMap | HérOSM (hybride) – Le mercredi 23 avril 2025 de 19h00 à 22h00.

      Ces rencontres mensuelles se veulent être des instants conviviaux pour faire un compte-rendu des activités du mois précédent, mais aussi pour présenter les opérations et rendez-vous à venir que proposent les groupes HérOSM. Naturellement, elles sont également ouvertes à tout public, en présence et à distance.

      Si vous avez des propositions n’hésitez pas à compléter la page dédiée.

      Programme:

      • Contribution sur les points d’eau incendie de l’Hérault;
      • Poursuite du Mapathon humanitaire au Nigeria et au Togo:
      • Cartographie «Au fil de l’eau» à Gusau (Capitale de l’État de Zamfara, au Nigeria)
      • Cartographie du canton de Barkoissi (Région des Savanes au Togo)
      • Cartographie du village de Konohoué (Région des Plateaux au Togo)
      • Cartographie du village de Djeregou (Région de la Kara au Togo)

      Déroulement de la rencontre
      Nous vous présenterons les projets en cours, nous vous proposerons de contribuer, faire de la production de données.
      Comme d’habitude, chacun amène ce qu’il veut à manger et à boire pour un repas partagé.
      N’oubliez pas vos ordinateurs portables pour la séance de saisie!

      Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
      GPS Latitude: 43.603095 | Longitude: 3.898166
      Carte OpenStreetMap

      [CA-QC Montréal] Quel avenir numérique pour le Québec? – Le mercredi 23 avril 2025 de 16h00 à 17h30.

      Inscription gratuite mais obligatoire par ici !

      Les plateformes commerciales affectaient déjà notre rapport à l’information, aux savoirs et à la démocratie. Elles soulèvent maintenant des préoccupations de nature économique, politique, écologique et sécuritaire.

      Quelles solutions concrètes existent pour accroître notre autonomie numérique? Comment les mettre en œuvre? Projet collectif, FACiL et la Société des demains vous invitent à y réfléchir collectivement lors d’une conversation participative.

      Vous aurez ainsi l’occasion d’échanger avec les autres participant·es afin d’explorer les questions soulevées par nos quatre invité·es sur les défis, stratégies et moyens concrets pour construire un avenir numérique en commun.

      Facilitatrice: Zoé Drujon-Desrosiers

      Invité·es:

      • Catalina Briceño, Professeure & directrice de l’École des médias de l’UQAM, cofondatrice de La Société des demains
      • Mathieu Gauthier-Pilote, président de FACiL
      • Joël Nadeau, codirecteur général de Projet collectif et responsable des plateformes En commun
      • Alain Saulnier, journaliste, auteur et expert médias et géants numériques

      Pour en savoir plus sur nos invité·es

      Coût: gratuit et ouvert à tous·tes, inscription obligatoire

      [FR Joué-lès-Tours] Atelier du Libre – Le jeudi 24 avril 2025 de 13h30 à 16h00.

      Programmation des Ateliers du Libre 2025

      De janvier à mai 2025, Résoudre vous propose 6 ateliers numériques de 3 séances pour découvrir les logiciels libres (gratuits).

      Télécharger l’affiche ici!

      TRAITEMENT DE TEXTE

      TABLEAU DE CALCUL

      DIAPORAMA

      TRAITEMENT VIDEO

      RETOUCHE PHOTO

      MIXAGE AUDIO

      OUVERT TOUT PUBLIC, Inscrivez-vous à l’accueil.

      Participation sous forme d’adhésion 10 € par atelier de 3 séances.

      Télécharger ici la programmation «Ateliers du Libre 2025»

      [FR Rouen] Assistance numérique libre – Le jeudi 24 avril 2025 de 14h00 à 17h00.

      Vous pouvez venir pour:

      • découvrir ce que peut vous apporter le numérique libre, éthique et écoresponsable
      • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des systèmes d’exploitation libres (GNU/Linux pour ordinateur et /e/OS pour smartphones)
      • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des logiciels libres (ex: Firefox, Thunderbird, LibreOffice, VLC) et des services Internet éthiques (ex: mél et cloud, travail collaboratif en ligne).
      • vous faire aider à installer GNU/Linux sur votre ordinateur ou /e/OS sur votre Fairphone, si vous n’avez pas pu venir à notre Install Partie.

      Nous vous recommandons d’effectuer une sauvegarde avant de venir, si vous n’êtes pas en mesure de faire, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

      Nos services sont gratuits, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

      Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau – uniquement l’unité centrale (la tour) – nous avons des écrans, claviers et souris à brancher dessus.

      Accès à la bibliothèque: Métro St Sever, entrer dans le centre commercial, 1ᵉʳ étage.

      VEUILLEZ VOUS INSCRIRE ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionPermanenceNumeriqueLibreRouen

      [FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap – Le jeudi 24 avril 2025 de 18h00 à 19h00.

      Exceptionnellement, cette rencontre est décalée pour cause de jour férié.

      Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

      Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

      Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

      [FR Sète] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le jeudi 24 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

      Dans le cadre des JPO, La Palanquée en fête.

      Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

      L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

      Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

      Les thèmes :
      Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

      • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
      • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Linux-Party ;
      • premières explorations du système ;
      • installations et configurations complémentaires ;
      • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
      • prise en main, découverte et approfondissement du système

      Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

      Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

      Sur inscription | GPS 43.405195/3.695778

      Fiche activité: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

      [FR Clermont-Ferrand] Formation « initiateur et initiatrice Linux » – séance 1 – Le jeudi 24 avril 2025 de 18h00 à 21h00.

      Si vous utilisez Linux « au quotidien », que vous vous sentez à l’aise, et que vous souhaitez progresser afin d’initier et accompagner d’autres personnes de votre entourage, cette formation est faite pour vous.

      Trois séances de 3 heures pour rafraîchir ou améliorer vos connaissances sur les logiciels libres, le choix d’une distribution, le fonctionnement physique d’un ordinateur et le diagnostic de ses composants, etc.

      Les détails sont donnés sur notre site web.

      Tout le matériel nécessaire sera mis à disposition pour les trois journées.

      Aucun frais de participation n’est demandé.

      [FR Paris] Soirée de Contribution au Libre – Le jeudi 24 avril 2025 de 19h00 à 23h00.

      Parinux propose à nouveau aux utilisateurs de logiciels libres de se réunir régulièrement afin de contribuer à des projets libres, lors des SCL: Soirée de Contribution au Libre.

      En effet, un logiciel libre est souvent porté par une communauté de bénévoles et dépend d’elle pour son évolution. Se retrouver c’est avancer à plusieurs.

      Nous nous réunissons donc tous les deuxièmes jeudis soir du mois à la FPH (sauf exception) dans un environnement propice au travail. Venir avec son ordinateur portable est indispensable.

      Attention: Ce n’est pas une install party!

      Pour obtenir le code d’entrée de la porte cochère, contactez Parinux, Eseymman ou Bookynette.

      Buffet collaboratif! Le Franprix rue du Chemin Vert ferme à 21h.

      Chaque association peut venir et convier ses bénévoles, ou profiter des personnes venues sur place sans but précis.

      [FR Lyon] La trousse d’outils d’un DevOps – Le jeudi 24 avril 2025 de 19h00 à 21h00.

      Au cours de ce meetup, Andrei nous présentera ses outils préférés et self-hosted qu’il utilise souvent au quotidien dans son rôle DevOps :

      • Selfh.st et yunohost
      • ollama et openwebui
      • Nextcloud et Obsidian
      • terraform / ansible + proxmox

      Nous verrons comment ces outils lui ont permis de mieux comprendre les concepts appris lors de ses études et d’évoluer dans son role.

      Après cette présentation par Andrei, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !

      [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le vendredi 25 avril 2025 de 13h30 à 17h30.

      Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

      Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

      Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

      Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

      N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

      [FR Nantes] Repair Café + Install Party – Le vendredi 25 avril 2025 de 14h00 à 17h30.

      Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

      Marre de Windows et envie d’un peu de liberté, venez le libérer!

      Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

      Marre de Windows et envie d’un peu de liberté, venez le libérer!

      [FR Vallauris – Sophia Antipolis] Rencontre Accès Libre – Le vendredi 25 avril 2025 de 18h00 à 21h00.

      Rencontres Accès Libre

      Certains les appellent «install party», d’autres encore «Soirées Linux», mais les Rencontres Accès Libre sont tout cela en même temps, et bien plus encore…

      Entre autres, c’est l’occasion de:

      • discuter, échanger, expliquer;
      • installer des logiciels libres;
      • et, toute autre idée coopérative de solidarité à but non lucratif!

      C’est un évènement organisé conjointement par Linux Azur et le SHL.

      [FR Clermont-Ferrand] Formation « initiateur et initiatrice Linux » – séance 2 – Le vendredi 25 avril 2025 de 18h00 à 21h00.

      Si vous utilisez Linux « au quotidien », que vous vous sentez à l’aise, et que vous souhaitez progresser afin d’initier et accompagner d’autres personnes de votre entourage, cette formation est faite pour vous.

      Trois séances de 3 heures pour rafraîchir ou améliorer vos connaissances sur les logiciels libres, le choix d’une distribution, le fonctionnement physique d’un ordinateur et le diagnostic de ses composants, etc.

      Les détails sont donnés sur notre site web.

      Tout le matériel nécessaire sera mis à disposition pour les trois journées.

      Aucun frais de participation n’est demandé.

      [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 25 avril 2025 de 20h00 à 23h59.

      L’AGU3L Logiciels Libres à Annecy votre association se réunit tous les vendredis à partir 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

      Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments la MJC le Cairn et la maison des associations. La salle est au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

      ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme bonne la tenue de la réunion.

      Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site.

      Share Alike - « Libre à vous ! » du 8 avril 2025 - Podcasts et références

      18 avril, 2025 - 07:37

      242ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :

      • sujet principal : Share Alike, la série documentaire sur les licences libres et la création, avec Tristan Duval et Pablo Albandea du collectif Lent ciné
      • la chronique Que libérer d’autre que du logiciel avec Antanak
      • la chronique F/H/X de Florence Chabanois sur « L’espace vacant »

      Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

      Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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      CryptPad 2025.3.0 est disponible

      17 avril, 2025 - 09:42

      Nous venons de publier CryptPad 2025.3.0, suite collaborative chiffrée de bout en bout et open-source. Et, bien qu’il n’introduise pas de nouvelles applications majeures, il inclut d’importantes améliorations techniques, des corrections de bugs, et des ajustements de convivialité, en particulier pour les utilisateurs sur mobile ou avec des disques de grande taille.

      Cette version marque également le début d’un effort de refonte plus large, visant à rendre CryptPad plus rapide, plus modulaire, et plus facile à maintenir et à étendre au fil du temps.

      Le document #1 et la présentation sont maintenant ouverts sur cryptpad.fr

      De nombreux utilisateurs ont demandé le support des documents (DOCX/ODT) et des présentations (PPTX/ODP) compatibles avec Office.

      Grâce au travail de Wolfgang Ginolas, ces éditeurs sont disponibles en beta sur cryptpad.fr (même pour les utilisateurs gratuits) et font de CryptPad une alternative plus complète pour la collaboration en ligne sécurisée.

      Vous pouvez commencer un document ou une présentation sur cryptpad.fr (aucun compte n’est requis).

      Meilleure performance, en particulier sur les mobiles et les grands comptes

      Si vous avez déjà attendu un certain temps pour que CryptPad se charge, en particulier lorsque vous travaillez avec un grand disque ou des dossiers d’équipe, cette version devrait faire une différence notable.

      Nous avons restructuré la façon dont les blocs et les dossiers sont chargés : au lieu de tout charger en même temps, CryptPad donne maintenant la priorité au document que vous ouvrez, les autres contenus se chargeant en arrière-plan. Cela signifie :

      • délai plus court pour la première interaction lors de l’ouverture d’un bloc-note,
      • moins de retard lors de l’accès aux dossiers partagés et aux disques d’équipe,
      • une expérience plus réactive sur les appareils mobiles.

      Ce travail prépare également le terrain pour de futures améliorations, comme une API JavaScript, qui permettrait aux applications tierces de se connecter plus facilement aux serveurs CryptPad.

      Autres améliorations et corrections

      Cette version comprend également :

      • nouveaux outils d’administration : les administrateurs peuvent maintenant ajouter ou supprimer d’autres administrateurs via l’interface,
      • améliorations de l’écran tactile dans Kanban et Forms,
      • améliorations de l’interface utilisateur pour les mobiles (meilleures dispositions, mode de prévisualisation pour le code, boutons améliorés),
      • améliorations de l’accessibilité, en particulier dans le calendrier et l’interface d’administration,
      • corrections pour les téléchargements de fichiers OnlyOffice et amélioration des messages d’erreur dans plusieurs parties de l’interface utilisateur,
      • améliorations du backend et de l’utilisation de la mémoire pour aider les instances à s’adapter plus efficacement,
      • corrections de sécurité. Si vous utilisez une instance CryptPad auto-hébergée, nous vous recommandons de la mettre à jour dès que possible,
      • pour une liste complète des changements, consultez les notes de version.

      Remarque : nous avions prévu de mettre à niveau les éditeurs OnlyOffice vers la version 8 dans cette version, mais nous travaillons toujours sur les problèmes d’intégration. Comme les mises à jour de documents ne peuvent pas être annulées, nous attendrons et inclurons ce changement dans la version 2025.3.1, une fois qu’elle sera stable.

      Statistiques du projet

      Voici un rapide aperçu de la situation actuelle de CryptPad :

      • plus de 2 millions de pads ouverts par mois sur cryptpad.fr,
        • environ 200 000 utilisateurs par mois,
      • 55 000 utilisateurs avec des lecteurs personnels,
        • plus de 1 000 abonnés soutenant le projet,
      • plus de 1 400 instances CryptPad dans la nature.

      Nous sommes reconnaissants à la communauté qui nous aide à tester, à rapporter les bugs, à aider les autres et à soutenir le projet par le biais de dons et d’abonnements.

      Vous pouvez également contribuer à la viabilité financière de CryptPad. Si vous êtes un utilisateur individuel, vous pouvez faire un don via Open Collective ou en vous abonnant à CryptPad.fr. Les organisations peuvent contribuer par le biais d’abonnements ou de parrainages de fonctionnalités. Nous sommes totalement transparents sur notre financement et publions des mises à jour annuelles sur le blog CryptPad.

      Prochaines étapes

      Nous continuons à améliorer les performances, le support mobile et l’intégration d’OnlyOffice. Pour la prochaine version majeure (prévue pour l’été 2025), nous visons à apporter plus d’améliorations en termes de convivialité et de qualité de vie dans tous les domaines.

      Comme toujours, nous nous efforçons de faire de CryptPad une alternative solide et respectueuse de la vie privée aux outils bureautiques classiques ; quelque chose sur lequel les gens peuvent compter sans renoncer au contrôle de leurs données.

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      Sortie de Fedora Linux 42, la réponse à la grande question sur le Libre, Linux et tout le reste ?

      16 avril, 2025 - 11:07

      En ce mardi 15 avril, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 42.

      Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vue comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

      Sommaire Expérience utilisateur

      L'environnement de bureau GNOME est proposé dans sa version 48. Cette version apporte comme toujours son petit lot de nouveautés.
      Tout d'abord les notifications sont regroupées par application par défaut ce qui permet d'éviter de rapidement saturer la liste dans le menu idoine. Il reste possible de les déplier manuellement si on souhaite voir le détail pour une application en particulier.

      Au sein de l'interface, une nouvelle police fait son apparition par défaut. Dénommée Adwaita, elle remplace l'illustre Cantarel qui remplissait ce rôle jusqu'alors. Elle est basée sur la police Inter qui permet une prise en charge plus complète des langues, une meilleure lisibilité sur les écrans à haute densité de pixels tout en étant accessible et lisible dont pour le terminal. En parlant d'affichage, la prise en charge de la technologie HDR a été introduite pour permette une meilleure qualité d'affichage avec les appareils compatibles.

      De manière globale, il est possible de changer les raccourcis clavier de l'interface et le placement des nouvelles fenêtres par défaut est centré.

      Comme de nombreux systèmes, GNOME propose des paramètres liés au bien-être. Il permet de rapporter le temps d'écran jour par jour au cours d'une semaine. Par ailleurs on peut lui demander de nous notifier régulièrement de faire une pause visuelle en regardant ailleurs ou en faisant quelques mouvements pendant quelques secondes. Il est également possible de définir une limite d'écran qui transforme l'interface en noir et blanc quand le temps limite est atteint. Au sein des options, pour ceux avec un matériel compatible, il est possible de configurer un pourcentage de charge maximale pour la batterie afin de la préserver dans le temps.

      Au niveau applicatif, un nouveau lecteur audio très minimaliste fait son apparition : Decibels. Destiné à remplacer le lecteur vidéo Totem pour jouer un morceau individuel depuis le navigateur de fichiers. Côté visionneur d'images, ce dernier bénéficie d'améliorations pour proposer une édition légère des images affichées. La rotation, le changement de ratio ou le découpage de l'image ce qui permet de faire ces opérations simples et courantes sans utiliser un logiciel d'édition complet qui est beaucoup plus lourd. Ensuite il propose un bouton pour revenir au niveau de zoom d'origine à la demande. Enfin, les images au format RAW peuvent être affichées. Concernant le calendrier, il est possible de renseigner le fuseau horaire pour le début ou la fin d'une activité afin de simplifier l'organisation notamment de réunions internationales. Les performances de l'application sont également améliorées.

      Sous le capot, un effort a été fait pour améliorer les performances de l'interface et du système. Par exemple le moteur JavaScript de GNOME consomme moins de mémoire et de processeur. En utilisant ffmpeg au lieu de gstreamer, l'indexation des gros fichiers et des métadonnées multimédia est aussi plus rapide et moins gourmand en mémoire. Les utilisateurs connectant leur écran à une carte graphique dédiée verront aussi leurs performances et la stabilité s'améliorer tandis que redimensionner ou créer de nouvelles fenêtres sera plus rapide.

      L'environnement de bureau Xfce bénéficie de la version 4.20. Si cette version introduit un support expérimental du protocole d'affichage Wayland, il n'est pas encore fonctionnel et des améliorations futures devront encore être fournies à ce sujet. Mais concernant l'affichage, la prise en charge des écrans à haute résolution a été améliorée ce qui devrait réduire les flous dans l'interface ou de certaines icônes pour de tels écrans.

      Dans le navigateur de fichiers Thunar, les points de montage adoptent une icône spécifique alors que les montages distants IPv6 sont désormais possibles. La barre d'outils s'enrichie avec un menu hamburger quand la barre de menu est masquée. Il permet aussi d'ouvrir facilement un nouvel onglet ou de changer la vue d'affichage du dossier en cours. Pour gagner de la place en hauteur, la décoration côté client est prise en charge ce qui permet de mettre le menu au même niveau que les touches d'actions pour réduire ou fermer la fenêtre. Des améliorations de performances sont également fournies notamment pour le transfert des fichiers ou pour afficher des dossiers avec de nombreux fichiers.

      De manière globale il est possible de définir un mode d'énergie ou de performance du système dans les propriétés d'alimentation pour choisir l'équilibre souhaité entre la consommation d'énergie et les performances du systèmes. Il y a également l'apparition des profils d'affichage particulièrement utiles quand il y a plusieurs systèmes de multi-écrans à gérer pour passer d'un mode à l'autre en fonction de ses déplacements.

      De nombreuses pages de paramètres ont été remaniées pour être plus simples et plus claires.

      L'environnement de bureau LXQt passe à la version 2.1. C'est la première version à fournir une compatibilité complète avec le protocole d'affichage Wayland qui devrait être activé par défaut dans Fedora. En dehors de cela cette version ne fournie que des changements et correctifs assez mineurs.

      Le logiciel d'installation Anaconda en profite pour également être une interface web par défaut pour Fedora Workstation. L'objectif est d'utiliser les technologies React et Cockpit pour définir cette nouvelle interface qui a été entièrement redessinée. Elle abandonne sa vieille approche de choisir les éléments à configurer dans l'ordre de son choix par l'usage d'un assistant de configuration linéaire. Donc après la configuration de la langue qui est basée par défaut sur celle de l'image en cours d'exécution, le choix de la date est ensuite suivie de l'étape de partitionnement qui a également été entièrement refaite avant de procéder à l'installation proprement dite. L'approche linéaire a été jugée plus simple d'utilisation et à maintenir même si cela ne permet pas de sauter des étapes si nécessaire, mais étant donné leur nombre réduit cela n'est pas considéré comme une grande perte.

      L'aide a été remaniée dans l'application pour être affichée de côté et qui peut être plus facilement maintenue et traduite à côté du code de l'application.

      Concernant le partitionnement, auparavant trois méthodes étaient disponibles :

      • Entièrement automatique ;
      • Personnalisé : approche dite top-down en définissant les points de montages avant de définir les détails concernant les partitions et les volumes ;
      • Basé sur l'outil blivet : approche dite bottom-up où on définit les partitions et volumes avant d'y associer les points de montage.

      Cela était complexe pour l'utilisateur et difficile à maintenir même si ça avait l'avantage d'être très flexible. L'objectif est maintenant d'offrir une approche plus guidée avec plusieurs choix plus clairs :

      • Réinstaller entièrement sur les disques ;
      • Installer uniquement dans l'espace libre disponible sur les disques ;
      • Réinstaller sur un Fedora Linux existant ;
      • Utiliser un partitionnement déjà existant ce qui permet à priori de configurer cela avec un autre outil au préalable ;
      • Supprimer manuellement des partitions pour utiliser l'espace résiduel.

      Le tout repose sur l'utilisation de la technologie Cockpit Storage ce qui simplifie la maintenance et permet d'avoir une apparence similaire avec le reste d'Anaconda. Dans le futur une installation distante par HTTPS devrait être possible grâce à cela.

      Pour les autres éditions, Anaconda devient une application Wayland native. Ce changement est utile pour supprimer les dépendances liées à X11 pour les environnements de bureaux qui peuvent s'en passer ce qui réduit la taille de l'image. Par ailleurs cela permet aussi de migrer pour les installations à distance du protocole réseau VNC à RDP qui est plus performant et sécurisé. Cela a été rendu possible par l'usage progressif de systemd-localed par les différents environnements ce qui permettait une meilleure prise en charge de la configuration du clavier dans ce contexte, faute de définition suffisament commune dans le protocole Wayland encore. Autrement le changement de clavier depuis Anaconda ne se reflétait pas sur le bureau et cela pouvait mener à des soucis comme la difficulté de déverrouillage de la machine après installation car la disposition clavier n'est plus celle utilisée lors de l'installation…

      L'édition KDE Plasma devient une édition à part entière, étant mise au même niveau que Fedora Workstation avec l'environnement GNOME. Cela récompense les efforts de longue haleine pour améliorer la qualité de l'intégration de KDE dans Fedora Linux. KDE était cependant déjà un environnement considéré comme assez important pour que son bon fonctionnement conditionne le report ou non d'une sortie de Fedora Linux, donc ce changement de statut n'aura pas d'impact de ce côté là. Elle sera maintenant proposée sur le site principal et mieux mise en avant.

      L'écran de chargement lors du démarrage plymouth utilise simpledrm par défaut pour réduire l'attente qu'une carte graphique soit disponible. Les cartes graphiques sont des composants complexes qui peuvent nécessiter du temps pour s'initialiser. Auparavant, plymouth pouvait attendre jusqu'à 8 secondes avant de basculer dans un affichage par défaut assez disgracieux. Cependant grâce à l'UEFI qui fourni un framebuffer, il est possible d'avoir un affichage plus sympa et plus tôt par l'usage de simpledrm qui peut être exploité à cette fin. Cela n'a pas été fait plus tôt car notamment simpledrm ne fournissait pas d'information concernant la rotation de l'écran et la taille physique de l'affichage.

      Cependant, dans certains cas l'affichage pourrait être plus moche par l'usage d'une résolution plus faible que ce qui est possible car l'heuristique pour définir si l'affichage est à haute définition de pixels peut se tromper. Il reste toujours possible de désactiver ce changement via la commande sudo grubby --update-kernel=ALL --args="plymouth.use-simpledrm=0"

      Si vous souhaitez changer le facteur d'agrandissement, si vous avez un écran à haute définition de pixels par exemple, vous pouvez utiliser la commande sudo grubby --update-kernel=ALL --args="plymouth.force-scale=1" et changer éventuellement la valeur 1 par 2 selon votre cas.

      L'environnement de bureau COSMIC bénéficie de sa propre édition Spin. Cet environnement est développé en Rust par l'entreprise System76 qui édite Pop! OS. Les progrès récents justifient selon le projet d'avoir sa propre variante, d'autant que Fedora Linux semblait être déjà une distribution recommandée pour tester cet environnement. Cependant COSMIC n'a pas le statut pour bloquer une sortie de Fedora Linux s'il s'avère trop instable.

      Activation de la mise à jour automatique par défaut pour la version atomique de KDE Plasma nommée Kinoite. Ces mises à jour concernent la partie de base du système reposant sur rpm-ostree. Ces mises à jour fonctionnent en arrière plan à intervalle régulier pour être instantanément appliquées lors du prochain redémarrage.

      Il est possible de désactiver la fonctionnalité en remplaçant la valeur du paramètre UseUnattendedUpdates à false dans le fichier /etc/xdg/PlasmaDiscoverUpdates.

      Gestion du matériel

      Amélioration de la prise en charge des webcams basées sur le protocole MIPI au lieu de USB dans les ordinateurs portables x86. Le travail entamé avec Fedora Linux 41 doit se poursuivre car ce protocole moins générique nécessite beaucoup d'adaptations spécifiques par modèle d'ordinateur portable sur le marché. Quelques nouveaux modèles doivent être pris en charge même si la route reste encore longue mais la voie est libre !

      L'Intel Compute Runtime, qui prend en charge notamment le fonctionnement de l'API OpenCL pour les processeurs Intel, a été mise à jour vers la version 24.39 qui signifie également une non prise en charge des processeurs d'avant 2020 (à partir de la 12e génération). Ce changement n'a pas d'impact sur l'Intel Media Driver qui permet l'accélération matérielle pour la lecture ou l'encodage de vidéo.

      Fedora restait sur l'ancienne version pour maintenir la compatibilité avec les vieux processeurs, jusqu'à l'architecture Broadwell sortie en 2015. Cependant avec l'évolution du noyau et de la couche graphique cela devenait un problème à maintenir et de l'autre côté Fedora n'était pas en mesure de fournir la compatibilité pour du matériel plus récent et les derniers correctifs qui améliorent notamment les performances.

      Introduction de la pile Intel SGX pour permettre son utilisation dans le futur pour améliorer l'isolation et la protection mémoire en particulier pour les machines virtuelles. Cette protection se fait notamment en chiffrant la mémoire ce qui la rend inaccessible aux autres applications, au noyau et aux différents firmwares de la machine. Les bibliothèques et en-têtes nécessaires pour ces opérations sont fournies dans le répertoire /usr/x86_64-intel-sgx. Aucune application n'est fournie avec de telles possibilités aujourd'hui, uniquement le nécessaire pour créer des applications pouvant en tirer profit.

      Intégration du projet FEX dans les dépôts pour permettre l'exécution des programmes x86 / x86_64 depuis les architectures AArch64. Contrairement à QEMU, il n'émule pas un système complet ce qui est plus performant pour émuler simplement une application non compatible avec cette architecture. Cela peut être nécessaire car de nombreuses applications non fournies par Fedora sont compilées nativement pour l'architecture x86_64 mais pas pour AArch64 alors que l'inverse est moins vrai.

      Pour permettre son fonctionnement sur les Mac avec des processeurs Apple, qui ont une taille de page de 16k au lieu de 4k pour les autres machines, le composant muvm est également fourni avec pour permettre une telle compatibilité.

      FEX est par ailleurs fourni par défaut dans la variante KDE Aarch64 du système.

      L'installateur Anaconda utilise la norme GPT par défaut pour la table de partitionnement pour les architectures PPC64LE et s390x, l'architecture x86_64 et Aarch64 ayant déjà sauté le pas avec Fedora Linux 37. L'objectif est de réduire les différences entre les architectures sur ce point ce qui simplifie les tests et la maintenance de l'ensemble.

      Les versions atomiques n'auront plus d'images compatibles avec l'architecture PPC64LE. D'après les statistiques, aucun utilisateur n'a utilisé de tels systèmes sur cette architecture. Cette suppression permet d'allouer plus de ressources matérielles et humaines pour générer et tester les images destinées pour les autres architectures où les utilisateurs sont plus nombreux de fait. Cela ne concerne pas les images de Fedora basées sur les paquets RPM qui restent disponibles pour cette architecture.

      Le paquet du logiciel Zezere qui sert à automatiser l'installation et la configurations de systèmes IoT a été retiré des dépôts. L'objectif est de remplacer ce composant par systemd-firstboot car Zezere ne fonctionnait pas bien notamment sur les réseaux IPv6, ne fournissait que la possibilité d'envoyer une clé SSH personnalisée et de nombreuses fonctions promises n'ont jamais vu le jour.

      Internationalisation

      Mise à jour de l'entrée de saisie IBus 1.5.32. Cette version apporte principalement la prise en charge du protocole des entrées Wayland version 2 ce qui permet son utilisation dans les bureaux Sway, COSMIC et Hyprland. Il permet également d'afficher la pop-up de suggestions dans les applications XIM ou GTK2 lorsqu'elles sont utilisées dans une session Wayland.

      Son aide à la saisie pour le chinois ibus-libpinyin est aussi mise à jour à la version 1.16. Il permet en outre de fournir des suggestions de ponctuations, de personnaliser la disposition du clavier ou d'afficher les convertisseurs Lua depuis un menu des méthodes d'entrées.

      Proposition d'une nouvelle aide à la saisie vocale avec Ibus Speech to Text via le paquet ibus-speech-to-text qui permet de faire de la reconnaissance vocale en local. Toutes les applications compatibles avec IBus peuvent donc avoir une telle saisie vocale qui exploite le logiciel VOSK pour la reconnaissance vocale. Aucune connexion à Internet n'est requise et il gère plusieurs langues qui peuvent être facilement téléchargées si besoin. Cela permet d'améliorer l'accessibilité du système tout en préservant la vie privée.

      Administration système

      Les répertoires /usr/bin et /usr/sbin sont fusionnés. Ainsi /usr/sbin devient un lien symbolique vers le répertoire /usr/bin, de même que /usr/local/sbin vers /usr/local/bin. Cette séparation entre les utilitaires réservés aux superutilisateurs et les autres était artificielle et non exploitée.

      À l'origine, l'objectif de /sbin était d'avoir des binaires liés statiquement qui pouvaient être utilisés dans un système en mode de secours pour dépanner en cas de gros problème au niveau du système. Mais cette méthode n'est plus appliquée depuis longtemps et cette distinction était conservée comme une relique historique. Cela devenait un poids plus qu'autre chose car avec l'avénement des droits d'utilisateurs dynamiques via polkit par exemple, le besoin d'accéder à ces outils nécessitait de donner accès à ces répertoires même pour des utilisateurs sans droits particuliers. Puis, entre les distributions, un utilitaire pouvait être rangé dans un répertoire ou un autre en fonction des choix des empaqueteurs de chaque communauté ce qui rend la portabilité des commandes entre distributions plus difficiles inutilement. D'ailleurs ArchLinux a sauté le pas il y a quelques années déjà.

      Cela est la continuité de la suppression de la distinction entre /bin et /usr/bin qui avait le même genre de justifications qui a eu lieu avec Fedora 17, il y a 13 ans déjà.

      DNF5 va proposer à l'utilisateur de supprimer les clés GPG qui ont expiré, ou qui ont été révoquées, plutôt que de devoir le faire à la main avec la commande rpmkeys --delete. Si la commande est interactive, le choix sera laissé à l'utilisateur de supprimer ou non la dite clé. En mode non interactif via les options -y ou --assumeno, le choix dépendra de l'option choisie pour l'appliquer automatiquement.

      La commande fips-mode-setup a été retirée du paquet crypto-policies qui permet de rendre dynamiquement son système compatible avec les exigences du gouvernement américain concernant les modules cryptographiques. Cette option doit être activée lors de l'installation par d'autres moyens maintenant.

      Il est ainsi possible de le faire en utilisant l'argument noyau fips=1 pour le notifier à Anaconda, si l'image a été générée avec osbuild-composer, l'option fips=true dans la section [customizations] permet d'obtenir le même effet ou si bootc est utilisé pour une image atomique de passer par cette configuration.

      Le mode FIPS n'améliore pas forcément la sécurité, dans certains cas ça peut en bloquant l'usage des algorithmes obsolètes mais parfois cela peut avoir l'effet inverse en n'autorisant pas d'algorithmes plus récents jugés plus sécurisés, comme l'algorithme de chiffrement Argon2 utilisé par LUKS pour chiffrer le disque dur qui résiste mieux aux attaques effectuées par des cartes graphiques par rapport à l'algorithme PBKDF2 qui est lui autorisé. C'est un mode destiné aux entreprises ou personnes ayant besoin d'être certifiées à ce niveau.

      L'objectif de ce changement est de simplifier la vie des mainteneurs qui n'ont plus à se préoccuper de cet outil et de ce que cela nécessite car de nombreux changements dans le système doivent être mis en place pour activer (ou désactiver) ce mode. Par exemple reconfigurer tous les modules cryptographiques du système tels que OpenSSH, OpenSSL, GnuTLS, NSS, libgcrypt ou le noyau lui même, fournir également un module à l'initramfs pour effectuer une vérification de l'image du noyau au démarrage de la machine et ajouter un argument pour le noyau si jamais /boot est dans une partition dédiée afin d'effectuer cette vérification.

      Mais aussi le changement à la volée est source de problèmes et de confusions pour les utilisateurs. Par exemple installer Fedora Linux avec un chiffrement du disque avec un algorithme non compatible FIPS avant de l'activer après l'installation. De même si des clés de chiffrement sont générées avec OpenSSH ou autres outils avec des algorithmes non autorisés avant d'activer le dit mode. Ces situations hybrides peuvent induire des dysfonctionnement non prévus. L'objectif est de limiter ces cas problématiques en empêchant le changement à chaud.

      Le navigateur de fichiers pour Cockpit cockpit-navigator est remplacé par cockpit-files. Cela suit le changement effectué par le projet qui a entamé cette réécriture et ne maintient de fait plus l'ancien module.

      Les fichiers Kickstart seront distribués également comme des artéfacts OCI. L'objectif est de permettre de charger plus facilement une image de Fedora pour conteneurs qui est démarrable via le réseau. Dans ce cas précis, il était nécessaire pour l'utilisateur de récupérer et de transformer manuellement les différents fichiers depuis les dépôts RPM avec des numéros de versions très mouvants afin d'avoir les images du noyau, de l'initramfs, du chargeur de démarrage, de l'image d'installation et de lancement. Ici l'objectif est de pouvoir les fournir dans un endroit centralisé tel que ce dépôt avec des processus plus faciles à automatiser avec Ansible ou Foreman. Ces fichiers sont également signés avec GPG ce qui permet de facilement vérifier leur conformité.

      Les éditions dérivées de Fedora Workstation auront par défaut le pare-feu configuré avec l'option IPv6_rpfilter=loose, ce qui suit la politique appliquée pour l'IPv4 depuis Fedora 30. En effet, avec l'option IPv6_rpfilter=strict il y avait notamment régulièrement des soucis pour vérifier la connexion à Internet pour des machines ayant plusieurs interfaces connectées au réseau tel qu'un ordinateur portable passant du Wifi au réseau Ethernet pour se connecter à son réseau domestique.

      Ajout du paquet bpfman pour le déploiment et la gestion des programmes eBPF dans le système. Développé en Rust, il permet de fournir une vue d'ensemble des programmes eBPF utilisés dans le système actuellement. Il simplifie aussi leur déploiement dans un cluster Kubernetes par l'utilitaire bpfman-operator tandis que l'outil bpfman-agent exécuté au sein d'un conteneur permet de rapporter si les programmes eBPF sont dans l'état désiré.

      Mise à jour de l'outil de gestion de configuration Ansible à la version 11. Cette version propose d'ajouter des tags aux variables ou valeurs pour par exemple retourner un avertissement si on essaye d'accéder une valeur marquée comme dépréciée. Les boucles de tâches peuvent avoir une instruction d'interruption. Enfin, le module mount_facts prend en charge les périphériques non locaux.

      Le serveur de proxy inverse Apache Traffic Server évolue vers sa 10e version. Une nouvelle API basée sur JSON-RPC est proposée pour permettre des interactions avec des outils extérieurs. Le module traffic_ctl a une commande monitor pour rapporter en continue des métriques à jour. Les règles ip_allow.yaml et remap.config prennent en charge des intervalles d'IP nommées pour simplifier la configuration. La prise en charge du protocole HTTP/2 pour les connexions provenant du serveur d'origine a été ajoutée même si elle est désactivée par défaut. De plus, les plugins doivent être développés en C++20 uniquement au lieu du langage C.

      La version de compatibilité PostgreSQL 15 a été retirée, PostgreSQL 16 reste la version par défaut. Cela fait suite à l'ajout de PostgreSQL 17 dans les dépôts comme version alternative avec postgresql17 comme nom de paquet. Le projet ne souhaite pas maintenir davantage de versions pour réduire la charge de travail tout en permettant de migrer les données d'une version à l'autre. En effet, la migration nécessite le binaire de la version actuellement utilisée pour réaliser un dump avant d'utiliser la nouvelle version pour importer ce dump. Cela signifie que les utilisateurs utilisant PostgreSQL 15 doivent préparer la migration avant la mise à niveau de leur Fedora Linux.

      Les utilitaires liés au projet OpenDMARC ont été mis dans des paquets individuels au lieu du paquet opendmarc qui les fournissait tous. En effet de nombreux utilitaires notamment écrits en Perl étaient fournis avec ce paquet sans être nécessaires pour exécuter le service ce qui entrainait l'installation plus que 80 paquets Perl pour rien dans la plupart des cas. Le paquet opendmarc fournit maintenant les outils opendmarc et opendmarc-check quand le reste est fourni avec le paquet opendmarc-tools.

      L'agent pam-ssh-agent a été supprimé des dépôts. Le développement a été arrêté il y a plus d'un an par le projet OpenSSH et aucun paquet actuellement maintenu n'en dépend.

      Développement

      La chaîne de compilation GNU bénéficie de GCC 15, binutils 2.44 et glibc 2.41. Concernant le compilateur GCC, comme d'habitude il fournit de nombreux changements. Il est possible pour l'optimisation de l'édition de lien de le faire de manière incrémentale afin que cette étape soit plus rapide en cas de petits changements dans le code source. Les très gros fichiers de code source sont également plus rapide à compiler et les erreurs les concernant sont mieux gérées. Les erreurs gagnent encore en lisibilité, en particulier pour les templates C++ ou en présentant le chemin d'exécution qui mène à l'erreur détectée.

      Pour la section OpenMP, la prise en charge des normes au dessus de la version 5.0 continue sa progression avec une meilleure gestion des cartes graphiques Nvidia et AMD. Pour le langage C, la norme C23 devient la norme par défaut tandis que le début de prise en charge de la future norme C2Y a été introduit. Pour le C++, c'est la prise en charge de la future norme C++26 qui progresse et une meilleure gestion des modules introduits dans les normes précédentes.

      Pour les architectures, de nombreuses améliorations pour la prise en charge des microarchitectures x86_64 dont des nouvelles instructions AMX. Côté Aarch64, ce sont les puces d'Apple qui sont prises en charge maintenant.

      Concernant la bibliothèque standard C, il y a quelques changements concernant la résolution DNS. Grâce à la variable d'environnement RES_OPTIONS il est possible d'ignorer des options précisées dans le fichier /etc/resolv.conf. Ainsi utiliser RES_OPTIONS=-no-aaaa permet d'ignorer l'option options no-aaaa. Les fonctions sched_setattr et sched_getattr ont été ajoutées pour permettre de changer les options de la politique d'ordonnancement des processus du noyau, par exemple quand SCHED_DEADLINE est utilisé où certains paramètres peuvent être utilisés. La prise en charge d'Unicode 16.0 a été ajoutée, de même que de nombreuses fonctions mathématiques introduites par la norme C23. Pour l'architecture AArch64, les fonctions mathématiques vectorielles devraient être plus performantes.

      Enfin pour les binutils, les extensions de l'assembleur pour les architectures AArch64, Risc-V et x86 ont été mises à jour. L'éditeur de lien peut mixer des objets avec et sans l'optimisation activée.

      La chaîne de compilation LLVM progresse à la 20e version. Comme pour son concurrent GCC, les dernières normes C et C++ ont bénéficié de nombreuses améliorations pour leur prise en charge. De même, de nombreuses instructions AMX pour l'architecture x86_64 ont été ajoutées. Un nouveau vérificateur TySan fait son apparition pour vérifier les violations d'aliasing de types, donc utiliser un pointeur d'un type particulier pour accéder à des valeurs d'un autre type en mémoire ce qui dégrade les performances ou peut engendrer des bogues. Le module de télémétrie a été extrait du débogueur pour être disponible dans l'ensemble de LLVM afin de pouvoir rapporter différentes mesures et usages de ces outils aux développeurs mais cela reste désactivé par défaut.

      Fedora par ailleurs fournit les outils llvm-bolt, polly, libcxx et mlir dans le paquet llvm au lieu d'être dans des paquets indépendants comme avant. Les binaires, bibliothèques et autres en-têtes sont installées dans le dossier /usr/lib64/llvm$VERSION/ au lieu de /usr, des liens symboliques sont proposés pour garder la compatibilité, l'objectif est de faciliter le passage d'une version à l'autre pour les utilisateurs.

      Le cadriciel web Python nommé Django utilise la version 5.x. Les formulaires peuvent bénéficier de la notion de groupe de champs pour simplifier significativement le code du template en évitant de devoir répéter les mêmes informations pour chaque champ s'ils ont la même structure. Les modèles peuvent également recevoir une valeur par défaut obtenue par la base de données. Il est également possible de générer des colonnes qui sont calculées à partir d'autres champs de la base de données.

      Mise à jour du langage Go vers la version 1.24. Côté langage, il prend en charge les alias de types génériques ce qui permet d'étendre leur champ d'applications et d'améliorer la lisibilité du code. Comme souvent avec Go, les performances sont améliorées, de l'ordre de 2-3% à l'exécution et la structure map est basée sur les tables suisses pour réduire la consommation mémoire pour les petits objets. La bibliothèque standard fournit des mécanismes pour se conformer au standard FIPS 140 concernant la cryptographie comme expliqué plus haut. Une nouvelle instruction du compilateur go:wasmexport permet d'exporter les fonctions du programme à l'hôte en WebAssembly.

      Le langage Ruby brille avec la version 3.4. Le parseur par défaut passe de parse.y à Prism pour améliorer la détection des erreurs, les performances et la portabilité. La bibliothèque de socket dispose du standard Happy Eyeballs Version 2 pour améliorer la résilience et l'efficience des connexions TCP. Le compilateur juste à temps YJIT améliore ses performances pour les architectures x86_64 et Aarch64, il est également plus fiable et réduit un peu sa consommation mémoire tout en ayant la possibilité de définir une limite maximale unifiée. Parser des structures JSON doit être également 1,5 fois plus rapide, de même pour Array#each grâce à une réécriture en Ruby.

      Le langage de programmation PHP s'impose de tout son poids à la version 8.4. Outre d'apporter un compilateur juste à temps basé sur IR Framework et diverses améliorations de performance, le langage propose de nouveaux concepts. Les property hooks permettent de facilement définir des structures basées sur une autre valeur pour les garder synchronisées tout en ayant une quantité de code plus réduites et avec moins de risque de faire des erreurs. Il est possible de définir une visibilité asymétrique, en autorisant la lecture d'une propriété mais pas son écriture publiquement et ce sans passer par des getters / setters. L'attribut #[\Deprecated] fait son apparition pour signaler à l'utilisateur qu'une méthode ou valeur sera probablement supprimée ultérieurement. Une nouvelle API pour manipuler les objets DOM apparaît et fournit la prise en charge de HTML5. Et d'autres changements encore.

      Le langage de scripts Tcl/Tk a été mis à jour vers la 9e version. Pour des raisons de compatibilité, la version 8 reste distribuée sous le nom de paquet tcl8. Grâce à l'exploitation du 64 bits, il peut maintenant manipuler des données de plus de 2 Gio. La prise en charge d'Unicode et des différentes méthodes d'encodage a été améliorée, en ajoutant d'une part mais aussi en gérant l'ensemble des valeurs existantes. L’interaction avec le système est améliorée avec la possibilité d'envoyer des notifications, d'imprimer ou d'utiliser les icônes de la barre du système. Il y a un début de prise en charge de l'affichage vectoriel permettant d'améliorer le visuel des applications. Les capacités d’interactions tactiles sont améliorées avec la possibilité de gérer des gestes à deux doigts.

      La bibliothèque de calcul scientifique en Python NumPy passe à la version majeure 2. Première version majeure depuis 2006, il fournit de nombreuses améliorations de performance en particulier autour des différents algorithmes de tri de même que la sauvegarde de gros objets. La transformée de Fourrier rapide prend en charge les types float32 et longdouble. Un nouveau type pour les chaînes de caractères de taille variable fait son apparition : StringDType qui doit fournir également de meilleures performances. La séparation entre l'API publique et privée a été aussi clarifiée avec une nouvelle structure des modules. API qui a aussi été nettoyée pour enlever ce qui n'était pas pertinent ce qui simplifie l'apprentissage de la bibliothèque.

      L'outil de développement de paquets Python Setuptools a été mis à jour vers la version 74. La commande setup.py qui était non recommandée depuis plus de 5 ans disparaît, cela a nécessité notamment de changer près de 150 paquets dans le système pour en tenir compte. D'autres changements plus mineurs sont également fournis.

      Mise à jour de la bibliothèque de compression zlib-ng à la version 2.2.x. Parmi les changements, sur l'architecture x86_64 les performances devraient être améliorées de 12% pour la compression avec le niveau par défaut. L'allocation mémoire est également fait en une seule fois ce qui réduit le nombre d'appels systèmes et le risque de fragmentation de la mémoire ce qui améliore également les performances globales. Le risque d'avoir un échec par manque de mémoire s'en retrouve également réduit.

      Le langage Copilot avec sa boîte à outil de vérification de runtime fait son apparition. Développé en Haskell par la NASA, il permet de définir des programmes concis qui peuvent ensuite être transpilés en C99 pour permettre un haut niveau de sécurité tout en étant capable de gérer des contraintes temps réel dures ce qui est important dans de nombreux contextes embarqués. Ce langage est disponible via le paquet ghc-copilot.

      La bibliothèque graphique SDL utilise la version 3 pour assurer la compatibilité avec ses versions 2 et 1.2 dorénavant. Cela passe par le paquet sdl2-compat qui fourni cette compatibilité car SDL 2 n'est plus développé.

      Les anciennes versions de OpenJDK pour le langage Java à savoir 8, 11 et 17 ne sont plus fournies par les dépôts de Fedora mais devront être installées via un dépôt tiers tel que Adoptium Temurin dont le paquet adoptium-temurin-java-repository permet son activation. La maintenance des différentes versions d'OpenJDK a été longtemps une problématique pour Fedora avec leur nombre de versions avec une maintenance officielle qui augmente, cela alourdissait considérablement la charge de travail sans avoir assez de mainteneurs en face. D'autant plus que la plupart des cas d'usage se contentent bien de la dernière version LTS disponible, les versions plus anciennes répondent à des cas plus spécifiques qui peuvent se contenter d'un dépôt externe où les mainteneurs de Fedora travaillent de toute façon ce qui garantie la qualité de l'intégration. Cela diminuera la consommation de ressources pour gérer ces paquets dans Fedora mais aussi l'allégement de la charge de travail permettra de mettre à jour OpenJDK plus rapidement à l'avenir.

      Le paquet de compatibilité Python pour la version 3.8 a été retiré. Cette version n'est plus maintenue par le projet Python et ce serait trop coûteux et peu sûr de poursuivre sa fourniture dans la distribution.

      La bibliothèque Rust zbus version 1 a été supprimée, la version 4 ou supérieure reste proposée dans les dépôts. Une vingtaine de dépendances obsolètes étaient également maintenues pour ce composant ce qui permettra de réduire la charge de travail pour les mainteneurs et la consommation de ressources pour le projet Fedora. La compatibilité avec les dernières versions du compilateur Rust et certains bogues sur certaines architectures rendaient sa maintenance problématique par ailleurs.

      La bibliothèque de compatibilité entre Rust et Python, PyO3, se voit retirer les anciennes versions 0.19, 0.20, et 0.21. Les versions 0.22 et 0.23 restent donc disponibles. Cet abandon devient nécessaire par les changements de l'API et de l'ABI de CPython qui rendent les anciennes versions de plus en plus difficiles à maintenir en état de fonctionnement.

      L'utilitaire d'exécution des tests unitaires en Python python-pytest-runner est déprécié et sera supprimé dans un futur proche. Depuis 2019 il est dans un état d'abandon par le projet source, il faut depuis envisager d'utiliser pytest à la place d'autant plus que les incompatibilités avec l'outil setuptools vont en grandissant.

      La bibliothèque de compatibilité entre GTK3 et Rust est marquée comme dépréciée et sera supprimée dans une prochaine version. En effet les versions récentes de gtk-rs ne le prennent plus en charge ce qui impose un coût de maintenance d'autant qu'il faut maintenir aussi les anciennes versions de compatibilité avec Cairo et GLib pour cela.

      Projet Fedora

      Fedora Linux proposera des archives permettant d'être installé avec Windows Subsystem for Linux. Windows a récemment amélioré la prise en charge des installations d'un tel système en dehors du magasin d'applications Microsoft ce qui rend ce changement plus intéressant. Idéalement il faut utiliser WSL 2.4.4 ou supérieur même si une procédure sera fournie pour les versions plus anciennes. Le projet Fedora ne souhaite pas à ce jour accepter les conditions pour permettre une publication directement depuis le magasin d'applications. Cela permet de faciliter l'usage de Fedora dans un tel système.

      Les paquets RPM peuvent bénéficier de la fonction systemd sysusers.d pour créer des utilisateurs ou groupes dédiés lors de l'installation des paquets RPM. L'objectif à terme est de se débarasser des instructions useradd ou groupadd dans les paquets RPM voire l'usage de la macro %sysusers_create_compat. Cela va permettre d'uniformiser à terme la manière de créer de tels utilisateurs et groupes ce qui va également simplifier les scriplets des différents paquets RPM concernés. Comme cela est intégré dans le format RPM, il devient plus facile de retrouver quels utilisateurs et groupes sont créées par un paquet donné et de définir des dépendances basées sur ce critère si c'est pertinent.

      Les mises à jour de Fedora CoreOS passent de OSTree à OCI. Les mises à jour proviennent ainsi du dépôt quay.io/fedora/fedora-coreos. C'est la première étape avant d'être capable de passer à bootc pour gérer la base du système qui permettrait entre autre de faire des mises à jour en miroir en copiant un système existant sur le réseau local ou de laisser l'utilisateur personnaliser facilement ses propres images.

      Activation par défaut de composefs pour les images atomiques bureautiques de Fedora Linux pour les images non basées sur OSTree. Faisant suite à ce qui a été fourni pour les images CoreOS et IoT avec Fedora Linux 41, l'idée est de fournir une vérification d'intégrité des images atomiques lorsque le système tourne et d'avoir un système de fichiers du système réellement en lecture seule.

      En effet, jusqu'ici l'intégrité des fichiers du système n'est vérifiée que lors de la mise à jour ou l'installation d'une nouvelle image mais rien n'empêche d'avoir une altération malveillante par exemple entre temps. Il fallait exécuter ostree fsck à la main pour vérifier manuellement si le système était conforme. De plus le système même s'il est en lecture seule en théorie, en réalité il était monté en lecture/écriture avec la commande chattr +i / ajoutée pour prévenir les modifications accidentelles.

      Avec composefs, qui exploite overlayfs et EROFS, permet de supprimer ces limitations, le système de fichiers sera réellement en lecture seule et la moindre tentative de modification aboutira à une erreur au niveau du noyau Linux en toute circonstance. Les répertoires /etc et /var restent accessibles en lecture/écriture comme avant. L'objectif à terme est de fournir une vraie chaîne de démarrage sécurisée avec la vérification des signatures au niveau du système.

      L'utilitaire edk2 est compilé avec des options de sécurité supplémentaires pour améliorer la sécurité des machines virtuelles reposant sur l'UEFI. Ce composant est une implémentation de l'UEFI qui est notamment utilisée par les machines virtuelles créées avec libvirt. Ce changement passe par l'activation du mode strict pour NX qui empêche l'exécution de code provenant de zone mémoire en lecture/écriture. Les pointeurs NULL sont également capturés pour éviter de déférencer le vecteur d'interruption qui existe à cette adresse ce qui peut mener à des accès mémoires non souhaités. Cela ne sera appliqué que pour les sytèmes invités avec Secure boot activé, pour éviter d'introduire des régressions pour les systèmes invités plus anciens qui seraient non compatibles avec ces options de sécurité dans un environnement où ces protections additionnelles seraient moins pertinentes.

      En effet, cela est une réponse au problème de sécurité liée au composant shim pour les versions inférieures à 15.8 qui a nécessité en 2024 une mise à jour majeure des chargeurs de démarrage et du noyau Linux. Des systèmes invités avec ce problème de sécurité non corrigé entraineront une erreur mémoire prévenant toute exécution.

      Les images live de Fedora Linux utilisent le système de fichiers EROFS en lieu et place de SquashFS. Ce système de fichiers est aussi en lecture seule et est plus activement développé. De fait il peut utiliser des algorithmes de compression plus moderne pour réduire la taille de l'image et a été développé pour avoir de bonnes performances sur les systèmes embarqués ce qui devrait se retrouver aussi sur des machines plus performantes.

      Ajout d'un générateur de dépendances pour les extensions de GNOME Shell, permettant de lier la version de l'extension avec celle de gnome-shell à partir du fichier metadata.json de l'extension. Cela permet de détecter de manière générique et donc plus facilement et automatiquement un soucis de compatibilité entre une extension et la version de GNOME Shell fournie par le projet. Cela devrait permettre de travailler sur ces problèmes de compatibilité dès qu'ils apparaissent plutôt que d'attendre le retour d'utilisateurs qui découvrent une extension non fonctionnelle en pratique.

      Redéfinition des dépendances de nombreux paquets de git vers git-core. Plus de 200 paquets souhaitent utiliser le binaire git et ont une dépendance envers ce paquet éponyme alors qu'il est fourni en réalité par le paquet git-core. Ce qui implique une dépendance excessive envers 60 autres paquets inutiles dans ce contexte. Cela devrait entre autre réduire les ressources nécessaires pour générer certains paquets.

      La communauté francophone L'association

      Borsalinux-fr est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.

      Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

      L'association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.

      Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

      • Adhérer à l'association : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;
      • Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;
      • Concevoir des goodies ;
      • Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.

      Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

      Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuelles chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l'avons mis en place en visioconférence sur Jitsi.

      La documentation

      Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les cinq années de retard accumulées sur le sujet.

      Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
      Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, Sylvain Réault et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

      La synchronisation du travail se passe sur le forum.

      Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.

      Comment se procurer Fedora Linux 42 ?

      Si vous avez déjà Fedora Linux 41 ou 40 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers Fedora Linux 42. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

      Autrement, pas de panique, vous pouvez télécharger Fedora Linux avant de procéder à son installation. La procédure ne prend que quelques minutes.

      Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

      De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 42.

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      Revue de presse de l’April pour la semaine 15 de l’année 2025

      15 avril, 2025 - 14:57

      Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

      Proxmox Virtual Environment 8.4 est disponible

      14 avril, 2025 - 16:55

      Proxmox Server Solutions GmbH a publié la version 8.4 de sa plate-forme de virtualisation libre Proxmox Virtual Environment (VE). Proxmox VE est sous licence GNU Affero GPLv3. Proxmox Server Solutions propose un support d’entreprise à partir de 115 € par an et par processeur.

      Principales nouveautés de la version 8.4
      • Migration à chaud avec des dispositifs médiés :
        Les dispositifs médiés permettent de partitionner les ressources matérielles physiques en plusieurs dispositifs virtuels. Il est désormais possible de migrer des machines virtuelles (VM) en cours d’exécution utilisant des dispositifs médiés, tels que les vGPU NVIDIA.

      • API pour les solutions de sauvegarde tierces :
        Proxmox VE propose une API qui simplifie le développement de plug-ins par les fournisseurs de solutions de sauvegarde externes. Ces solutions de sauvegarde tierces peuvent désormais implémenter directement des fonctionnalités de sauvegarde et de restauration dans Proxmox VE, tout en tirant parti de fonctionnalités avancées.

      • Passage direct de répertoires via Virtiofs :
        La version 8.4 offre la possibilité de partager des fichiers et des répertoires directement entre un hôte et les machines virtuelles (VM) exécutées sur cet hôte. Cette fonctionnalité est rendue possible par virtiofs, qui permet aux machines virtuelles d’accéder aux fichiers et répertoires de l’hôte sans surcharger le système de fichiers réseau. Les systèmes invités Linux modernes sont dotés de la prise en charge native de virtiofs, tandis que pour les invités Windows, l'utilisation de cette fonctionnalité nécessite un logiciel supplémentaire.

      • Mises à jour de tous les composants libres :
        Proxmox VE 8.4 est basé sur Debian 12.10 (“Bookworm”), mais utilise par défaut le noyau Linux 6.8.12. Cette version de Proxmox VE inclut des mises à jour vers les dernières versions des principales technologies open source pour les environnements virtuels, telles que QEMU 9.2.0, LXC 6.0.0. La solution est livrée avec ZFS 2.2.7 et Ceph Squid 19.2.1.

      D’autres améliorations incluent un mécanisme de filtrage de sauvegarde plus robuste, des améliorations de la pile SDN (réseau défini par logiciel), et de nouvelles options dans l’installateur ISO.

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      Agenda du Libre pour la semaine 16 de l'année 2025

      13 avril, 2025 - 10:58

      Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 40 événements (France: 36, internet: 3, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

      Sommaire [FR Villeneuve d’Ascq] Le Numérique en eaux troubles : l’exposition – Du lundi 24 mars 2025 à 13h30 au vendredi 2 mai 2025 à 18h00.

      Libre à Vous vous invite à découvrir cette expo qui vient illustrer l’impact grandissant du numérique sur notre quotidien. Elle tend à sensibiliser à la défense de l’environnement et à proposer de bonnes pratiques pour y faire face.

      L’exposition propose des solutions pour un usage des technologies numériques conciliable avec les ressources de notre planète.

      Si vous souhaitez en savoir plus sur tout cela, vous pourrez retrouver l’expo dans les couloirs de la ferme Dupire du 21 mars au 2 mai 2025 [32292_1]. Cette expo, conçue avec le concours de scientifiques de l’INRIA de Villeneuve d’Ascq est accessible à tout public.

      Entrée Libre. Tout Public.

      [internet] Mapathon 2024-2025 par cartONG (en visio) – Le lundi 14 avril 2025 de 18h00 à 20h00.

      Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne!

      Nouveautés d'avril 2025 de la communauté Scenari

      12 avril, 2025 - 10:13

      Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).

      À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

      • Opale pour la formation ;
      • Dokiel pour la documentation ;
      • Optim pour les présentations génériques ;
      • Topaze pour les études de cas ;
      • et bien d’autres…

      Logiciels libres pour la comptabilité d'entreprise

      11 avril, 2025 - 09:30

      Où l’on s’essaie à dresser un panorama des logiciels comptables libres. À l’origine de cette dépêche, une recherche d’un logiciel de paye libre où il a semblé que cela pouvait être utile.

      Il s’agit bien de logiciels de comptabilité pour un usage professionnel ou associatif, pas de gestion de finances personnelles qui ont fait l’objet d’une autre dépêche il y a quelque temps. Évidemment, il n’y a aucune prétention à l’exhaustivité, mais plus à donner un panel de logiciels avec quelques idées pour choisir le vôtre, le cas échéant. N’hésitez pas à les essayer quand c’est possible et à croiser les informations pour vous faire votre opinion. Les fiches sont succinctes, mais c’est l’occasion pour vous d’écrire plein de nouvelles dépêches puisque la plupart de ces logiciels n’ont pas eu de présentations récentes sur LinuxFr.org.

        Sommaire

        Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Voici des courtes présentations avec des points forts et des points faibles qui se dégagent des expériences des rédacteurs et rédactrices. Pour vous aider à faire un choix, cette liste est suivie d’explications plus générales.

        Compta.libremen.com


        Compta libremen com est un logiciel de compta en partie double, simple et efficace. Il utilise une interface web sans fioritures. Le logiciel est écrit en Perl et s’appuie sur Postgresql et mod_Perl, avec un serveur Apache. Un fork amical fournit une image Docker et quelques améliorations. Libremen propose une offre en ligne.
        Commentaires de l’auteur recueillis par courriel : on a un peu d’aide à la saisie, il y a les raccourcis claviers (calcul du numéro de pièce, recopie de la ligne précédente) et aussi les fenêtres déroulantes pour les numéros de compte, plus le fait que le navigateur enregistre les dernières saisies ; je crois avoir documenté toutes les fonctions, la documentation est dite “minimum”, le logiciel est minimaliste par essence, donc la doc aussi :-)

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km oui Intègre documents TVA, export FEC Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui, champ “Libre” Imports écritures en CSV Exports écritures en CSV Transmission automatisée non En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, minimum Forum non Diacamma


        Le logiciel existe en deux versions, Diacamma Asso pour les associations et Diacamma Syndic pour les copropriétés. Diacamma utilise une interface web, avec un serveur intégré. Un installeur est fourni pour Windows, macOSX et Linux (Debian conseillée). Le CHATONS Sleto propose une offre en ligne.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km non Intègre achats, ventes, factures, adhérents, documents et + Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui, simplifiée Imports écritures comptables, articles, contacts Exports écritures en CSV Transmission automatisée non En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum restreint aux connectés, gratuit
        • Points forts : le facturier qui permet aussi de faire des statistiques des ventes et d’éditer des factures et des reçus, le récapitulatif à gauche de l’écran, une vision comptable par « journaux auxiliaires ».
        • Points faibles : les fenêtres modales pour les écritures, la saisie par « journal auxiliaire » qui alourdit le processus, le vocabulaire pas très adapté au secteur.
        • Licence : GNU General Public License 3
        • Site : https://www.diacamma.org/
        Dolibarr


        Dolibarr est un puissant ERP pour tous types d’entreprises et d’associations. Il existe des pré-sélections des modules nécessaires à votre activité. Dolibarr utilise une interface web avec des serveurs web et SQL. Un installeur est fourni pour Windows et des paquets pour plusieurs distributions Linux. Beaucoup d’offres d’hébergement existent. Il réunit une forte communauté, surtout francophone. Le développement est très actif.
        Notez qu’on parle souvent de Dolibarr sur LinuxFr.org et qu’un journal sur une migration d’ERP a produit des interventions de haut niveau.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, adhérents, documents, stock, et plein d’autres Comptabilité simplifiée ou en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports des journaux, du Grand Livre, et des écritures sous différents formats Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : il est possible d’ajouter des extensions avec le magasin d’application, le dolistore. Dolibarr est également disponible chez certains hébergeurs à travers Softaculous. Une gestion fine des droits par groupe d’utilisateurs et par utilisateurs. Avec certains droits réservés aux utilisateurs internes c’est-à-dire ceux qui ne sont ni client ni fournisseur.
        • Points faibles : l’aspect « usine à gaz » de Dolibarr et sa prise en main qui peut être ardue.
        • Licence : GNU GPL V3 et plus
        • Site : http://www.dolibarr.org
        • Dolibarr sur LinuxFr.org.
        Ekyagri


        Une solution en ligne de gestion d’exploitation agricole.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : la facilité de la saisie des écritures, la gestion des immobilisations, sa conception bien pensée pour le secteur. L’aide est bien faite, elle indique notamment des niveaux de difficultés des tâches. On peut la télécharger au format PDF.
        • Points faibles : le site n’est pas très clair sur la récupération des données. On n’a pas de module de recherche sur l’aide en ligne et rien n’est indiqué sur les sauvegardes.
        • Licence : AGPL v3
        • Site : https://ekylibre.com/ekyagri/
        ENDI

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui ERPNext / Dokos


        Un puissant ERP créé en Inde, le fork Dokos est la version française. Écrit en Python et JavaScript au-dessus d’une base Postgresql. Modulaire, il se positionne comme Odoo (voir ci-dessous). Comparons-les : l’interface est plus austère, la renommée moindre entraîne peu de contributeurs tiers à proposer des modules, l’équipe est plus petite, mais tout aussi dynamique, ERPNext évolue vite, il est basé sur le framework FRAPPÉ qui est stable et permet d’extraire les applications de l’ERP, l’ensemble est intégralement libre.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, documents, stock et plein d’autres modules Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports écritures en CSV Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui Frappebook


        Même équipe qu’ERPNext. C’est juste le morceau comptable d’ERPNext, refait en application de bureau et portable par dessus SQLite. Pour les petites entreprises.

        • Points forts : Application portable, on peut l’emmener sur sa clef USB. L’interface est sobre et bien finie.
        • Points faibles : au lancement on se retrouve dans une compta anglo-saxonne, il faut paramétrer pour avoir une compta “européenne”.
        • Licence : GNU General Public Licence version 3
        • Site : https://frappebooks.com/
        • Code source : https://github.com/frappe/books
        Galette


        Sous le nom sympathique et tarabiscoté de Galette (Gestionnaire d’Adhérents en Ligne Extrêmement Tarabiscoté mais Tellement Efficace) se cache un logiciel à destination des associations.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, adhérents Comptabilité simplifiée ou en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : Il est très facile à prendre en main, en comptabilité simple ou double. Il y a une aide en ligne copieuse ainsi qu’une liste d’entraide. Le logiciel propose plusieurs plans comptables (Au moins deux pour les plans comptables français et d’autres pour la plupart des pays européens). On peut aussi ajouter son propre plan comptable. Il offre des fonctionnalités de comptabilité analytique. On peut utiliser sa propre instance, récupérer la base de données ou exporter la comptabilité sous divers formats (CSV, FEC, ODS et XLSX). Il est possible d’importer une comptabilité dans ces formats. Le logiciel est en constante évolution, avec un développeur très réactif. Des modules permettent de gérer aussi les paiements en ligne (puisque c’est aussi un logiciel de gestion de facturations et de clients). Il y a un module PdV (point de vente, caisse).
        • Points faibles :
        • Licence : GNU General Public Licence version 3
        • Site : https://galette.eu/site/fr/
        • Code source : https://github.com/galette/galette
        • Galette sur linuxFr.org.
        GnuCash


        GnuCash figure dans la bibliothèque logicielle de la plupart des distributions Linux. C’est un logiciel qui fait aussi bien la comptabilité personnelle que la comptabilité professionnelle. Il propose des fonctionnalités de CRM de base : gestion des adresses des clients et des fournisseurs.

        Interface Bureau (Gtk) Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : on peut paramétrer des écritures répétitives (paiements mensuels par exemple) et le logiciel vous le rappelle dans des délais fixés par vous à l’ouverture. Sa bibliothèque de rapports (ou états) est riche : bilan, comptes de résultat, portefeuille d’action, facture, quittance, graphiques. Et c’est personnalisable souvent. Les rapprochements bancaires se font avec pré-affectation des comptes grâce à de l’inférence bayésienne.
        • Points faibles : Il n’y a pas de plan comptable intégré, il faut l’ajouter. Ni de fonctionnalité d’import d’un plan comptable (ou alors, je n’ai pas trouvé), pas de comptabilité analytique, non plus. Il n’est pas complètement traduit en français et la traduction est un peu étonnante parfois. La prise en main n’est pas évidente.
        • Systèmes d’exploitation : Windows, MacOS, GNU/Linux, Unixes
        • Interface : graphique
        • Licence : GNU General Public License Version 2 ou Version 3
        • Site : https://gnucash.org/
        • Code source : https://sourceforge.net/projects/gnucash/
        • GnuCash sur linuxFr.org (dépêches anciennes).
        Grisbi


        Un logiciel qui fonctionne tout seul et qui est souvent fourni dans les distributions Linux. Il est surtout utilisable pour les finances personnelles, mais il propose un mode comptabilité libérale et peut être utilisé par des micro-entreprises.

        Interface Bureau (GTK-3) Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : il n’est pas compliqué à installer, on peut importer des fichiers au format CSV (évidemment) mais aussi aux formats QIF, OFX et Gnucash. Pour les rapprochements bancaires, soit dit en passant, choisir le format QIF c’est encore celui qui fait le mieux le travail. Et on peut l’exporter au format QIF ou CSV. Deux formats souvent utilisés par les logiciels de comptabilité. Il propose un pratique simulateur de crédit. Il est assez facile à prendre en main. Quand on fait un rapprochement bancaire, pour une comptabilité personnelle, en bout de course, on a une bonne partie des écritures comptables qui sont saisies.
        • Points faibles : pas de comptabilité analytique, pas de compte de résultat ni de bilan et, évidemment, il n’est pas possible d’éditer des factures. L’interface GTK avait quelques bugs sous Windows (il y a plusieurs années, peut-être corrigés depuis), comme des menus déroulants qui empêchent de valider un formulaire tant qu’on a pas cliqué à côté pour les fermer.
        • Logiciel inspiré de l’ex MsMoney (qui n’est plus vendu par Microsoft)
        • Licence : GNU General Public License Version 2
        • Site : https://fr.grisbi.org/
        • Code source : https://github.com/grisbi/grisbi
        • Grisbi sur LinuxFr.org.
        Laurux

        Laurux intègre les outils classiques de gestion d’entreprise : comptabilité, facturation, gestion de stock et tous les composants nécessaires aux prises de décisions cohérentes. Développé en Gambas avec Qt à destination des PME, son auteur a aussi voulu créer un logiciel simple d’installation et d’utilisation livré avec toute la documentation utile. L’auteur fournit une attestation individuelle de conformité, obligatoire dans la loi française. Son forum communautaire est accueillant.

        Interface Bureau (Qt) Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, point de vente Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports plein de formats Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : Logiciel multiposte performant et fiable. Gestion de la compta, des stocks et achats/devis/factures très simples. Se prend en mains sans trop de complication. Et des développeurs présents, c’est hyper important de souligner le travail de Patrick et Damscot. Pour être plus large, j’ai, par le passé, utilisé Adicom, EBP, l’AS400 (une usine à gaz de fou ce logiciel), et un autre système dans le négoce également. Avec Laurux, je retrouve les avantages de l’AS400 sans avoir les complications d’utilisation.
        • Points faibles :
        • Licence : GNU General Public Licence version 3
        • Site : https://www.laurux.fr/
        • Code source :
        • Laurux sur LinuxFr.org.
        Ledger


        Ledger est un outil en ligne de commande, qu’on nourrit avec de simples fichiers textes. La puissance de la ligne de commande en fait tout l’intérêt. Développé en C++ il a été porté sur de nombreux autres langages. Ledger ne fait que la comptabilité en partie double. Plusieurs extensions facilitent son utilisation, sans entraver la rapidité de saisie.

        Interface Console (terminal) Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : Adapté pour les compte-rendus, donc en complément d’un autre logiciel. Il est super puissant car facilement scriptable.
        • Points faibles : Par contre, il a très peu de garde-fous. On peut mettre n’importe quelle transaction, il ne dira rien. J’avais dans l’idée de faire des scripts pour automatiser/sécuriser des transactions classiques (dépenses sur une clef, vente d’un lot, etc.) mais j’ai arrêté d’être syndic bénévole avant de le faire (marre de courir après les impayés d’un copropriétaire)
        • Licence : BSD
        • Site : https://www.ledger-cli.org/
        • Code source : https://github.com/ledger/ledger
        Noalyss (autrefois PHPCompta)


        Au départ centré sur la compta, Noalyss est devenu un logiciel de gestion d’entreprise très complet. Noalyss utilise une interface web avec des serveurs web et Postgresql. Des paquets et une procédure d’installation existent pour Linux, Windows et MacOSX. Activement développé en Belgique, sa communauté importante est conviviale.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km ? Intègre achats, ventes, factures, stock, documents, etc. Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée ? En réseau oui, et aussi sur Internet Aide docu, wiki, tutos Communauté forum, liste Odoo

        Odoo est un puissant ERP, modulaire, utilisé par des micro-entreprises comme des multinationales. L’entreprise Odoo connaît une croissance rapide depuis vingt ans, et emploie plus de 2000 personnes dans le monde. Le fondateur d’Odoo poste régulièrement des dépêches annonçant les nouvelles versions d’Odoo sur LinuxFr.org, et un journal sur une migration d’ERP a produit des interventions de haut niveau. Odoo est écrit en Python et utilise Postgresql, son interface est écrite en XML et Javascript. Il est facile à installer.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, stocks, documents et plein d’autres modules Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : L’interface est uniformisée, ergonomique et soignée. Le développement est intense depuis plus de vingt ans, appuyé sur l’entreprise Odoo et une large communauté d’intervenants et d’utilisateurs. Des milliers de modules sont disponibles. Documentation facile à lire, complétée par un forum et un grand nombre de sites, vidéos et livres. Énormément d’intégrations à des services d’État ou privés. La communauté s’est regroupée dans l’OCA Odoo Community Association qui maintient les anciennes versions et développe des centaines de modules libres de haute qualité. L’OCA propose aussi un outil de montée de versions.
        • Points faibles : L’Apps Store Odoo est de qualité très diverse, certains modules ne sont pas libres, pour installer la comptabilité libre française, il faut s’y retrouver entre plusieurs modules. C’est plus simple pour les pays anglo-saxons.
        • Licence : GNU General Public Licence version 3 et propriétaire
        • Site : https://www.odoo.com
        • Code source : https://github.com/odoo/odoo
        • Odoo sur LinuxFr.org.
        OpenConcerto


        OpenConcerto est un progiciel de gestion intégrée (PGI ou ERP). Sa cible : les entreprises, grandes ou petites. C’est une application java à installer sur chaque poste utilisateur. Guillaume Maillard, son auteur, est un vieil habitué de LinuxFr.org.

        Interface Bureau (version Web prévue en 2023) Aide à la saisie oui Saisie au km oui Intègre achats, ventes, factures, stock, paye, documents Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports FEC (DGFIP), EBP, Sage, Relation experts (Coala), Quadratus, Cegid CCMX Transmission automatisée SEPA En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : la comptabilité est facile à prendre en main. Il y a une version pour macOS (ce qui est à relever compte tenu de la rareté des logiciels comptables pour ce système d’exploitation). S’agissant d’un progiciel de gestion intégrée : il y a aussi des fonctionnalités de gestion commerciale, de suivi des stocks et de préparation des commandes. Plusieurs modules complémentaires existent comme un module d’OCR qui permet, à partir d’une facture numérisée, de la saisir automatiquement dans le logiciel, ou bien un module de paye (seul module payant) : fiches de paye, journaux de paye et déclarations.
        • Points faibles : c’est très complet et donc un peu complexe pour une micro-entreprise. Certaines fonctionnalités manquent de clarté et d’exemples d’utilisation. La lecture du guide de démarrage ou du manuel (79€) est conseillée. L’équipe de développement manque de temps pour discuter sur les évolutions mais répond généralement aux questions qu’on lui pose sur le forum. Les données ne sont pas stockées de la même manière entre la version monoposte (un fichier H2) et multiposte (Postgresql). Bien choisir au début, sinon il sera difficile de changer.
        • Licence : GNU General Public Licence version 3
        • Site : https://www.openconcerto.org
        • Code source : https://code.openconcerto.org/listing.php?repname=OpenConcerto
        • OpenConcerto sur LinuxFr.org.
        Paheko (ex Garradin)

        Un logiciel principalement destiné aux associations, qui peut aussi être utilisé par des micro-entreprises. On l’utilise via un navigateur, il y a même une application pour mobile. C’est un logiciel complet de gestion d’association : membres, cotisation, comptabilité, communication.

        Interface web Aide à la saisie oui Saisie au km Intègre achats, ventes, factures, Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports écritures comptables Exports Transmission automatisée En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui, complète Forum oui
        • Points forts : il est très facile à prendre en main, il y a une aide en ligne copieuse ainsi qu’une liste d’entraide. Le logiciel propose cinq plans comptables (associatif 1999 et 2018, Plan Comptable Général (PCG), Comités Sociaux et Économiques, copropriétés et plan comptable belge). On peut aussi ajouter son propre plan comptable. Il offre des fonctionnalités de comptabilité analytique. On peut utiliser sa propre instance, récupérer la base de données ou exporter la comptabilité sous divers formats (CSV, FEC, ODS et XLSX). Il est possible d’importer une comptabilité dans ces formats. Et, il est en constante évolution avec un développeur très réactif.
        • Points faibles : pas de lettrage, pas de gestion directe des écritures périodiques.
        • Licence : GNU Alfredo General Public Licence version 3
        • Site : https://paheko.cloud
        • Code source : https://fossil.kd2.org/paheko/doc/trunk/doc/index.md
        • Paheko sur LinuxFr.org, cherchez aussi à Garradin.
        Tryton


        Tryton est un puissant ERP pour entreprises de toutes tailles. Il est accessible via un client Web, une application native ou bien une ligne de commande en Python. L’application cliente est dispo pour Windows, Mac et Linux, le serveur est empaqueté pour plusieurs distributions Linux. Comme Odoo dont il est un fork, Tryton est basé sur une architecture trois tiers écrite en Python (et un peu de ECMAScript version 6) avec PostgreSQL comme base de données. Les auteurs nous parlent régulièrement de Tryton sur LinuxFr.org.

        Interface Bureau, Web, Console Aide à la saisie oui Saisie au km oui Intègre achats, ventes, factures, stock, projet, etc. Comptabilité en partie double Comptabilité analytique oui Imports CSV, AEB43, CODA, OFX ou CAMT.053 Exports FEC ou CSV Transmission automatisée Chorus, SEPA En réseau oui, et aussi sur Internet Documentation oui Forum oui
        • Points forts : L’interface est uniformisée, une fois comprise on s’y retrouve quel que soit le module. Un grand choix de modules permet de couvrir tout type d’activité. On peut tout paramétrer, ajouter des champs, en masquer, adapter des modules… Le développement est très actif, la fondation Tryton rassemble beaucoup d’entreprises et de projets, dont GNU Health. Les montées de version sont prises en charge automatiquement.
        • Points faibles : L’interface est austère, il y a un très grand nombre d’options. C’est difficile à prendre en main sans être accompagné (mais c’est normal).
        • Licence : GNU General Public Licence version 3
        • Site : https://www.tryton.org/
        • Code source : https://www.tryton.org/download#source
        • Tryton sur LinuxFr.org.
        D’autres listes, d’autres articles

        Bien entendu, il manque plein de logiciels. On s’est limité à ceux qu’on a pu tester. Si ce petit résumé ne vous suffit pas ou n’est plus à jour, voici des sites avec des listes complémentaires (merci d’indiquer en commentaire si vous en connaissez d’autres).

        Alors, un logiciel de comptabilité pour quoi faire ?

        Avant tout pour faciliter la saisie comptable, fastidieuse quand elle est faite sur du papier (ou des tablettes de cire à l’origine !). Toutes les formes de comptabilité demandent une rigueur, des connaissances, du calcul et du temps — c’est un métier. Le logiciel comptable facilite tout ça.
        Mais aussi pour l’automatisation du suivi comptable, c’est-à-dire la production automatique de synthèses lisibles et compréhensibles. Vous pensez peut-être au bilan, mais on a couramment besoin de consulter toutes les dépenses électriques ou toutes les recettes de pub sur LinuxFr.org. On a aussi besoin d’envoyer périodiquement ces synthèses à l’administration, comme la transmission des recettes de TVA.
        Enfin, la comptabilité enregistre toutes sortes d’opérations, produites par d’autres logiciels spécialisés (salaires, fabrication, factures, etc.). Intégrer tout cela dans un même outil permet de gagner du temps et d’éviter les fautes de frappe (une facture génère automatiquement les écritures comptables correspondantes). Ça donne des logiciels plus ou moins touffus, certains intégrant toute la gestion d’entreprise, voire tous les outils de travail de l’entreprise — on les nomme ERP (ou PGI en français).

        Note sur les ERP ou PGI

        Quand SAP et les AS400 régnaient en maître sur ce domaine, les ERP étaient exclusivement de très gros logiciels intégrant non seulement la gestion et la comptabilité, mais aussi la production, la vente, le décisionnel, etc. La forte adaptation aux processus de l’entreprise via un paramétrage puissant, était leur gros atout et justifiait un coût d’installation très élevé. On en est même venu à appeler «SAP» ce type de logiciels.
        La langue évoluant sans cesse, de nos jours on appelle ERP tout logiciel intégrant la gestion, le point de vente, la compta et deux trois outils de moindre importance, tandis qu’on les nommait autrefois «logiciels de gestion». Mais la puissance n’est pas la même (le besoin de formation non plus !). On a donc essayé de distinguer dans la liste un puissant ERP paramétrable et adaptable aux processus de l’entreprise, d’un logiciel intégrant les outils de gestion.

        Quel logiciel de comptabilité adopter ?

        Comme on va le voir, il y a beaucoup de critères, des vérifications, des questions à se poser. Les articles déjà mentionnés de LWN.net montrent assez bien les implications de vos choix. Si vous avez de quoi faire adapter l’outil à vos besoins, choisissez un ERP, puissant ou non.

        Quel logiciel sélectionner pour sa comptabilité ? Ça dépend.

        Ça dépend de votre statut fiscal, lequel est déterminé par votre chiffre d’affaires sauf dans certains cas précisés par la loi, et ça dépend si vous voyez la comptabilité comme un outil de gestion ou une obligation fiscale. Vous pouvez donc tenir une comptabilité pour des raisons fiscales, pour des raisons légales ou pour des raisons pratiques (ou les trois). Mais pour les mêmes raisons, vous pouvez tenir différentes formes de comptabilité :

        1. une comptabilité dite recettes-dépenses, semblable à votre budget familial, très courante dans les associations regroupant des bénévoles et ne vendant rien (un cahier suffit) ;
        2. une comptabilité simplifiée, dite de trésorerie, à peu près semblable à la première : vous classez les opérations bancaires, et vous rentrez les factures de vos fournisseurs, elle est classiquement permise par l’administration pour de faibles chiffres d’affaires ;
        3. une comptabilité en partie double, fiable et difficile, inventée par les marchands il y a quelques millénaires pour mieux gérer leurs entreprises ;
        4. une comptabilité analytique, qui complique les deux précédentes, mais permet de suivre très précisément les dépenses et recettes affectées à une opération, et perfectionne donc la gestion.

        Sauf la première, ces comptabilités s’appuient sur une classification conventionnelle des opérations qu’on appelle le [plan comptable]]. Celui-ci varie selon les pays et votre statut juridique. L’utilisation du Plan comptable permet de produire les synthèses mentionnées plus haut — du calcul de la TVA au Bilan d’exercice.
        Il y a des plans comptables tout prêts, adaptés à des activités particulières (comme les associations), mais tous dérivent d’un Plan comptable plus général. Votre logiciel doit permettre d’importer ou de créer le Plan comptable souhaité.

        En passant, sachez qu’il y a des types de comptabilité, et que leur choix ne permet pas de suivre les mêmes choses. Par exemple, le monde anglo-saxon suit plutôt les finances tandis que le Vieux Continent suit plutôt les biens. Mais là, on rentre dans des débats de professionnels qu’il n’est pas nécessaire d’aborder, d’autant que les frontières (comptables) bougent en ce moment. Vérifiez ce qui est permis auprès de l’administration. Reposons notre question préalable en y répondant du point de vue pratique :

        Quel logiciel sélectionner pour sa comptabilité ? Ça dépend. Bis.

        Rappelons que beaucoup de logiciels ne se limitent pas à la comptabilité pure, mais intègrent d’autres outils utiles à la gestion (graphiques des recettes, gestion de cotisations, édition de factures, transmission automatisée aux administrations, etc.). Et attention, les écrans de saisie proposés dans les logiciels sont des aides dont un utilisateur expérimenté se passe très bien.

        La comptabilité est une obligation, c’est peut-être obscur, fastidieux, vous la faites à reculons, mais la vie est ce qu’elle est, nous sommes dans le système, il faut donc y passer, chaque jour, semaine, année… Alors le meilleur choix, passe aussi par la facilité d’installation, les couleurs, la facilité de prise en main, etc.

        Tout dépend donc surtout de vous :

        • si vous avez besoin d’aides à la saisie ou non,
        • si vous préférez des outils intégrés,
        • si un outil intégré dédié à votre activité est un plus pour vous,
        • si votre statut fiscal impose une compta en partie double,
        • si vous la faites régulièrement pour la gestion de votre structure,
        • si vous avez besoin d’exporter les données pour votre expert-comptable (vérifiez les formats possibles avec lui),
        • si vous voulez un outil en réseau, voire en ligne sur internet,
        • si vous avez déjà utilisé un logiciel et que vous vous y retrouvez.

        NB Si qui peut le plus, peut le moins, sachez toutefois rester modestes si vous manquez de temps et de compétences, parce que les outils intégrés demandent une certaine maîtrise. Eh oui ! plus vous intégrez de trucs, plus il faut remplir et paramétrer les trucs avant d’utiliser la partie comptable. Par exemple, sur le cas simple d’une vente, avec un outil intégré il faudra avoir créé les produits, leurs taxes, le client, son bon de commande et les moyens de paiements avant d’attaquer la partie comptable.

        Attention aux obligations fiscales françaises (utilisées lors d’un contrôle fiscal)

        En application du 3° bis du I de l'article 286 du Code général des impôts (CGI), toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui effectue des livraisons de biens et des prestations de services à destination de clients particuliers et qui enregistre les règlements reçus en contrepartie au moyen d’un logiciel ou d’un système de caisse, est tenue d’utiliser un logiciel ou un système qui satisfasse aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.

        Tous les détails dans l’article du Bulletin Officiel des Finances Publiques - Impôts (BOFIP) TVA - Régimes d’imposition et obligations déclaratives et comptables - Obligations d’ordre comptable - Obligation d’utilisation de logiciels ou systèmes de caisse sécurisés

        Format Fichier des Écritures Comptables (FEC)

        Fichier texte tabulaire de 18 champs délimités par barres verticales ou par tabulations, ayant un nommage et un encodage précis ou éventuellement au format XML. Ce format est utilisé par la DGFiP pour pouvoir faire un contrôle automatisable de la comptabilité. Elle fournit un utilitaire de validation de format pour Windows.

        Les points de vente

        En France, la loi « anti-fraude » de 2016 et l’article 286 du Code des impôts imposent une certification des logiciels de caisse (c’est-à-dire des points de vente qui collectent des espèces) pour éviter les trucages de la comptabilité via modifications du code-source. Ah ben alors fini le libre ? Mais non mon bon, les logiciels libres sont autorisés, on en a beaucoup parlé sur LinuxFr.org. Toutes les structures n’y sont pas tenues, typiquement il faut être assujetti à la TVA.
        NB Depuis la loi de finance 2018, article 105, les logiciels de comptabilité n’ont pas à être certifiés.

        Si vous avez encore des doutes, consultez la FAQ en français facile écrite par l’équipe de Dolibarr.

        La gestion de la paie

        On n’en a pas beaucoup parlé alors que cette dépêche a commencé avec la recherche d’un logiciel de paie libre. Disons tout de suite qu’il est préférable de s’appuyer sur des professionnels, en effet la gestion de la paye repose sur trois piliers :

        1. la fiche de paie et les déclarations afférentes
        2. l’émission et la conservation sécurisée de la fiche de paie
        3. la saisie comptable

        Certains logiciels ont des modules de gestion des payes (OpenConcerto pour la paie française, Odoo pour plusieurs pays…). L’avantage est de faciliter les écritures comptables. Mais attention, la gestion de la paye impose un suivi juridique et un suivi des taux des cotisations, car le cadre légal varie selon les professions, les salaires et varie aussi dans le temps. Cette actualisation permanente est faite par les professionnels (comptables et experts comptables). Sauf à bien connaître votre profession ou à être dans un cadre relativement simple (par exemple celui des intermittents du spectacle en France), vous gagnerez du temps, de l’argent et de la « légalité » en passant par des professionnels. Les options les plus courantes sont de choisir un cabinet d’expertise comptable ou un service en ligne (nettement moins cher). Lisez ou relisez les commentaires du forum.

        S’agissant de la saisie et du traitement comptable de la paie, n’importe quel logiciel de comptabilité peut le faire, les logiciels de paye étant souvent susceptibles de mâcher le travail à ce niveau-là.

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        Rendez-nous nos boutons !

        10 avril, 2025 - 15:57

        Cette dépêche fait suite à celle sur les interfaces temps réel ainsi qu’a celle sur l’informatique sans écran. C’est une dépêche de réac qui se plaint que c’était bien mieux avant et qu’on ferait bien d’écouter les anciens un peu plus.

        Sommaire

        C’est une note du blog de ploum qui m’a fait réaliser que l’on a besoin de remettre des boutons, des touches, des joysticks, des potentiomètres linéaires et autres boules de pointage (trackball), souris (boutons et molette), manettes… sur nos ordinateurs, télés, ordiphones, bagnoles et autres mixeurs à soupe mouchard. C’est urgent à l’heure où même nos guitares sont menacées par les écrans tactiles. Bref, une bonne interface Humain/Machine passe par un retour tactile de nos actions : on veut des boutons !

        Figure 1 - Refus catégorique de ChatGPT. Peut-être que « Dessine moi un adolescent avec plein de moutons » aurait été mieux accepté. Big Data implique Big Culture, non ?

        Retour vers le futur boutonneux

        Avant de râler et de déclencher la Guerre des boutons, interrogeons-nous sur ces objets du quotidien. On est sérieux à nôtre âge, on n’a plus dix-sept ans.

        Si on considère les touches des claviers d’instruments de musique comme les ancêtres du bouton, alors on peut remonter jusqu’à l’Antiquité et aux premiers orgues : l’hydraule, orgue où l’air est mis sous pression par une chute d’eau, date en effet du IIIe siècle avant notre ère (Ctésibios d’Alexandrie). C’est aussi le premier instrument à clavier. Ses touches avaient probablement des mécanismes très simples et il n’y avait pas de touches blanches et noires, comme dans cette reconstitution d’un orgue antique (avec même le son dans la vidéo). Vers 320-322 de notre ère, Claudien écrit un poème contenant ces vers :

        « Qu’un autre enfantant, par une légère pression, des sons au loin retentissant, modère les mille voix de mille tuyaux d’airain, les fasse tonner sous ses doigts errants, et d’une onde profondément agitée par le jeu du levier, tire d’harmonieuses modulations. » (Panégyrique sur le consulat de Flavius Mallius Theodorus)

        Figure 2 - Reconstitution d’un orgue romain. [Source : Wikimedia, domaine public]

        On trouve déjà dans cette description le constat qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour déclencher des tâches mobilisant une grande puissance. Seize siècles plus tard, en pleine guerre froide et deux ans après la crise des missiles de Cuba, le jeune Bob Dylan (22 ans) chante dans With God On Our Side (The Times They Are A-Changin’, 1964) :

        One push of the button
        And a shot the world wide

        Figure 3 - Tableau de bord des missiles de croisière nucléaires du sous-marin USS Growler (1958-1964). [Source : Wikimedia, licence : CC-BY-SA par Flintmichigan]

        C’est en fait dans les deux dernières décennies du XIXe siècle, avec la diffusion de l’électricité dans les villes, que se produit la grande éruption des boutons. Nous avons bien sûr oublié à quel point c’était magique à l’époque ! Mais on s’inquiète aussi rapidement de l’avènement d’une humanité presse-bouton :

        Plotnick cite un éducateur et activiste de 1916 déplorant que le fait d’appuyer sur un bouton « semble nous décharger de toute nécessité de se sentir responsable quant à ce qui se passe derrière le bouton ».

        Les récits d’anticipation s’en emparent. Par exemple, Edward Morgan Forster publie en 1909 une nouvelle intitulée The Machine Stops (La Machine s’arrête) dans laquelle les êtres humains vivent sous terre isolés chacun dans une pièce, quasiment sans contact physique, la Machine satisfaisant tous leurs besoins :

        Puis elle activa la lumière, et la vue de sa chambre, inondée de lumière et constellée de boutons électriques, la revigora. Il y avait des boutons et des interrupteurs partout - des boutons pour demander de la nourriture, de la musique, des vêtements. Il y avait le bouton du bain chaud, qui faisait surgir du sol une cuve en (faux) marbre, remplie à ras bord d’un liquide chaud et désodorisé. Il y avait le bouton du bain froid. Il y avait le bouton qui produisait de la littérature. Et il y avait bien sûr les boutons qui lui permettaient de communiquer avec ses amis. La chambre, bien que ne contenant rien, était connectée avec tout ce qui lui importait dans le monde. (Version originale en ligne sur The Project Gutenberg et version française éditée par l’échappée)

        C’était mieux avant ! (On était jeune)

        Tout râleur qui tient à sa crédibilité se doit de râler en connaissance de cause. On n’ira donc pas jusqu’à prétendre que c’était mieux sans bouton et on se contentera de notre vécu : c’était mieux avant quand il y avait de vrais boutons ! Qu’on pouvait pressurer et qui faisaient de vrais sons, « des clip, crap, des bang, des vlop et des zip », qui résistaient, qui vibraient, qui glissaient ! Bref, qui nous donnaient des sensations.

        Figure 4 - Malgré cet appel touchant, les portes de la perception semblent désormais presque fermées. Le monde est devenu plat et lisse ; les êtres humains se sont enfermés dans leur caverne numérique. [Source : Wikimedia, licence : CC-BY par SunOfErat]

        Bien que la technologie des écrans tactiles soit assez ancienne, c’est surtout l’envolée des ventes de smartphones et tablettes autour de 2010 qui va propager les interfaces tactiles à d’autres objets du quotidien : des appareils électroménagers jusqu’aux voitures, pour le meilleur et pour le pire. Probablement parce qu’un écran tactile avec des menus permet de remplacer de nombreux boutons et aussi par effet de mode (ça fait moderne, en attendant les interfaces cérébrales). Dans nos interfaces graphiques, telles que GTK, on retrouve des ersatz de boutons : interrupteurs On/Off, boutons radio (quand on presse sur l’un, l’autre ressort), commutateurs (switches), etc. Mais tout ça manque de relief !

        Sur les lecteurs de K7, on pouvait avoir des boutons poussoir qui remettaient à zéro le compteur (mécanique). Et également des boutons qu’on poussait vers le bas et qui restaient bloqués (lecture) ou non (éjection). Press the Eject and Give Me the Tape est par exemple le titre d’un album live du groupe britannique Bauhaus sorti en 1982.

        Figure 5 - Un magnétophone : appuie sur Eject et file-moi la K7 ! [Source : Wikimedia, domaine public]

        Sur une chaîne Hi-Fi, on trouve de bons gros boutons cylindriques que l’on peut prendre à pleine main. Ils peuvent être continus (par exemple pour le volume), c’est-à-dire que ce sont des potentiomètres rotatifs, ou à crans (par exemple pour sélectionner une source). Ces gros boutons ont été longtemps également utilisés pour sélectionner les fréquences des stations de radio et ils faisaient bouger un curseur au-dessus des graduations. Sur nos chaînes, on peut aussi avoir des boutons de type manette, avec deux positions ou plus. Sur les radio-K7 on pouvait également rencontrer des potentiomètres linéaires pour régler le volume ou la tonalité. On les utilise aussi sur les égaliseurs, comme ci-dessous.

        Figure 6 - Une éruption de boutons divers et variés, sensations garanties [source : Wikimedia, licence : CC0].

        Dans la suite de cette dépêche, on va surtout évoquer les boutons poussoir (qu’ils restent bloqués ou non) car ce sont ceux que l’on rencontre le plus dans les interfaces tactiles. Mais le discours serait similaire pour les autres types de boutons.

        Ça change quoi ? Un bouton c’est un bouton, non ?

        Le problème de l’écran tactile, c’est que c’est l’écran qui est tactile, qui touche, qui sent notre doigt. Le doigt, quant à lui, sent juste qu’il a touché une surface, mais il ne sait pas s’il est au bon endroit. L’écran est soi-disant tactile, mais c’est avant tout un écran, ce qui implique la vue. Lorsque l’on touche le bouton avec son doigt, on le cache. Pour savoir s’il on a bien appuyé sur le bouton il faut donc retirer son doigt et regarder à nouveau si le bouton virtuel a changé d’état.

        Du point de vue de l’utilisateur, on a donc plutôt affaire à des « boutons visuels » plutôt qu’à un « écran tactile ». Tout au plus l’émission d’un clic électronique ou d’une vibration non localisée confirmera qu’on a appuyé sur un bouton (parmi d’autres).

        Avec de vrais boutons, c’est du 3D. Si on a mémorisé leur disposition, on peut s’en sortir sans la vue, uniquement au toucher. Intéressant quand on conduit par exemple, les doigts se promènent par exemple sur les six boutons pour choisir la station de radio et trouvent sans problème le troisième bouton. Une personne aveugle sera bien démunie face à un écran tactile. Un bouton mécanique est quant à lui vraiment tactile, c’est-à-dire que les doigts le sentent : le toucher prédomine alors sur la vision. D’ailleurs en français, les « boutons » d’un clavier, qu’il soit musical ou informatique, s’appellent des touches.

        On peut aussi noter que les vrais boutons sont généralement en nombre limité (car ça prend de la place et ça coûte). Ils permettent donc d’effectuer les actions les plus courantes. Les écrans permettent de créer des menus, pour des choix plus complexes. Mais cela peut être redoutable pour certaines personnes âgées, qui n’ont pas été habituées à ces technologies, ou dont les fonctions cérébrales déclinent. Ne parlons même pas des mises à jours logiciels incessantes qui changent l’aspect et la disposition des menus.
        Le pire étant le manque de performance (c'est rarement temps réel) qui nous force souvent à ré-apppuyer pour se retrouver avec un comportement que l'on avait pas prévu quand ça se débloque.

        Autre problème, on a parfois besoin de protéger ses doigts avec des gants, qu’il fasse froid ou qu’on soit en train de faire une activité dangereuse pour les mains. Un bon vieux bouton reste généralement utilisable. Même avec des moufles, on pourra encore y arriver si les boutons ne sont pas trop rapprochés !

        Figure 7 - Parfois on doit travailler avec des gants, ce qui entraîne une perte au niveau tactile. Il y a vraiment là de quoi faire la moue. [Source : Wikimedia, domaine public]

        Revenons sur le son. Les boutons sur lesquels on appuie émettent souvent un son qui constitue un retour sensoriel supplémentaire qui nous indique si nous les avons correctement enfoncés. Au point que l’on parle de « cliquer » sur le bouton d’une souris plutôt que d’appuyer dessus. On a donc à la fois un retour tactile (une certaine résistance ou vibration) et un retour sonore, en plus de l’éventuel retour visuel si on regarde le bouton.

        Avec un écran dit tactile, le retour tactile est justement bien maigre, on ne fait qu’effleurer les choses : la pression exercée importe peu, la résistance opposée par l’écran sera la même si j’appuie sur le soit-disant bouton ou à côté ! Et le vibreur de mon téléphone fera vibrer tout le téléphone au lieu de ne faire vibrer que l’endroit où j’ai appuyé. Triste topique…

        Le patch de Colombia

        Les constructeurs d'ordiphone s'échinent à virer les boutons de leurs appareils ? Qu'à cela ne tienne, des étudiants de l'Université de Colombia proposent une coque pour en remettre !

        Sans aucune connexion électrique, ces étudiants proposent de faire vibrer le téléphone au moyen de clapet et ressort et de les détecter en utilisant l'accéléromètre.

        Le type de vibration reçue permet à un logiciel de traitement du signal de détecter le type de bouton actionné et ainsi récupérer la fonctionnalité perdue.

        C'est intéressant, mais pourquoi ne pas tout simplement nous rendre nos boutons !

        L’urgence ergonomique

        Nous savons bien que les temps changent, mais il ne faut pas céder à la mode sans raison. L’écran tactile peut être adapté à certaines machines ou situations et pas à d’autres. Faut-il vraiment « être absolument moderne », juste pour le plaisir ? Non, il faut être absolument ergonomique. Alors, si vous ne voulez pas vous faire appeler Arthur, rendez-nous nos bons vieux boutons là où ils sont parfaitement adaptés à nos besoins ! Rouvrons les portes de la perception !

        Figure 8 - Un adolescent peut aussi avoir des boutons au niveau de son gilet. De plus, en voilà un qui ne sourit pas et n’a pas l’air niais. Ce qui finalement justifie peut-être le refus de ChatGPT en haut de cette dépêche. [Source : Wikimedia, Étienne Carjat (1871), domaine public]

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