TRIBUNE. Echapper à l’emprise des Etats ou des entreprises sur les données est possible, tous les outils existent pour cela, détaillent les deux informaticiens.
L’histoire de Wikipédia est indissociable de celle de ses deux cofondateurs. Mais le discours très critique de l’un d’entre eux apporte de l’eau au moulin des détracteurs de l’encyclopédie en ligne… et notamment de ceux d’extrême droite.
Dans un but de sécurisation de nos données personnelles puisque les entreprises commerciales peuvent en faire ce qu’elles en veulent, il est préférable d’utiliser des logiciels libres ou open source qui n’interceptent pas vos données et ne peuvent pas s’en servir tout simplement parce que leur code est open source (en libre accès) et que tout le monde peut l’auditer et vérifier que le logiciel est sécurisé.
Les Gafam, multinationales du numérique comme Google ou Microsoft, prennent toujours plus de place dans les écoles et mettent la main sur les données personnelles des élèves et de leurs parents. Des alternatives s’appuyant sur des logiciels libres émergent grâce à l’initiative d’enseignants, de parents et de hackers.
Une solution open-source sera prochainement dévoilée afin de permettre aux éditeurs de rendre compatibles leurs portefeuilles numériques avec toutes les plateformes.
TRIBUNE. Il est urgent de penser un numérique sobre et de garantir une alternative humaine au numérique pour tous les services publics, plaident, dans une tribune au «Monde», dix représentants des collectivités territoriales membres du collectif Belle Alliance.
Encore au stade de proposition, le futur règlement de l’UE sur l’intelligence artificielle fait déjà des étincelles. Son application telle que décrite par la Commission européenne pourrait nuire au développement de modèles open source créés par des développeurs indépendants.
Inscrivez-vous aujourd'hui à l'infolettre pour découvrir les
enjeux du logiciel libre, des outils et des moyens
d'actions. Prenez le contrôle de vos libertés
informatiques. Suivez nos actions en cours et à venir.