[nordeclair.fr] Combattant pour la libération des logiciels

Extrait de l'article du site par en date du :

« ''PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT GUENNEUGUES'' http://www.nordeclair.fr/journal/NE/2008/09/05/EDITOINTERV/ART375077.phtml
Le manchot de Linux, le renard de Firefox ou encore le dauphin de MySQL (base de donnée connue des blogueurs)... Que se cache-t-il derrière cette joyeuse ménagerie des logiciels libres ? Rencontre avec Frédéric Couchet, délégué général d'April, association qui promeut leur utilisation.
Les logiciels libres, c'est quoi, à part de drôles d'animaux ? >> Ce sont des logiciels informatiques qui, contrairement aux logiciels propriétaires comme ceux de Microsoft, offrent quatre libertés fondamentales. La liberté d'usage d'abord : il vous est possible de l'utiliser sur autant de postes que vous voulez. La liberté de copie ensuite : vous pouvez le partager avec vos collègues, vos amis... Troisièmement, les logiciels libres sont livrés avec leur code-source. C'est un peu comme la recette de cuisine. C'est bien pour voir comment il fonctionne. Enfin, l'utilisateur est libre de modifier ce code-source, de l'adapter à sa sauce, pour lui rajouter des fonctionnalités ou corriger des erreurs de programmation, des bugs. À l'inverse, Microsoft, premier éditeur de logiciels, décide lui-même quelles fonctionnalités il rajoute ou quels bugs il corrige lors des mises à jour par Internet. Les logiciels libres, c'est un peu comme un pot commun où chacun peut empiler sa brique. Autre avantage en ces temps de crise du pouvoir d'achat : ils sont généralement téléchargeables gratuitement sur Internet. Cela participe à la réduction de la fracture numérique.
Mais n'est-ce pas réservé aux pros du mulot, aux informaticiens chevronnés ? >> Il y a cinq ans, j'aurais dit oui, parce que la partie interface graphique n'était pas suffisamment développée. Mais aujourd'hui, c'est utilisable par tous. Pour preuve, les députés, qui sont pressés et veulent quelque chose de simple et efficace, sont passés aux logiciels libres en 2007 et ils en sont contents.
Pourquoi alors n'est-ce pas plus répandu ? >> Pour une raison très simple : dans n'importe quel magasin informatique, 100 % des ordinateurs sont équipés de Windows et de logiciels Microsoft. L'ensemble est vendu pour un prix global. Ça s'appelle de la vente liée et c'est pourtant illégal. Du coup, personne ne se pose la question de savoir si un autre système est possible. Et puis, les magazines informatique parlent surtout des logiciels propriétaires, car ce sont leurs annonceurs.
Que réclamez-vous pour développer leur usage ? >> Aujourd'hui, notre combat fondamental, c'est qu'il y ait un affichage de prix séparés entre la partie matérielle et la partie logicielle, qui représente quand même de 10 à 20 % du prix de vente. Le client doit pouvoir acheter uniquement la partie matérielle.
Qu'allez-vous faire à la grande Braderie ? >> Chtinux, association locale qui défend les logiciels libres, installe un village sur la place de l'ancien marché aux chevaux, en face du café citoyen. Il y aura plusieurs stands présentant April, Wikipedia, Firefox. Les gens pourront repartir avec des logiciels libres. Dans la région, plusieurs sociétés développent des logiciels libres à destination des entreprises : Acipia à Roubaix, Audaxis à Lille ou encore Cliss XXI à Liévin. Lille, ville de la solidarité, devrait développer l'usage des logiciels libres. Philippe Pary, de Chtinux, rencontre l'élu Frédéric Lambin aujourd'hui pour lui en toucher deux mots. »

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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Les articles de presse utilisent souvent le terme « Open Source » au lieu de Logiciel Libre. Le terme Logiciel Libre étant plus précis et renforçant l'importance des libertés, il est utilisé par l'April dans sa communication et ses actions. Cependant, dans la revue de presse nous avons choisi de ne pas modifier les termes employés par l'auteur de l'article original. Même chose concernant l'emploi du terme « Linux » qui est généralement utilisé dans les articles pour parler du système d'exploitation libre GNU/Linux.

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