Le lama qui crache a été imaginé en réaction à des politiques qui trouvaient que l’April était parfois trop virulente dans ses communications. Alors qu’en réalité, elle faisait simplement son boulot face à des projets de qualité… très (très) discutables.
Diversité
L’édito de Florence
À l’April, on parle de Logiciel Libre et on y tient. Pas juste d’open source, où le code peut être publié ET verrouillé. Au-delà de la transparence et du code publié, le logiciel libre peut vivre sa vie au-delà. D’autres personnes ont le droit de prendre la relève, d’en faire une autre version. Ces logiciels peuvent ainsi prendre leur envol et bénéficier au plus grand nombre. Pas à une poignée de personnes qui feraient du profit dessus. C’est toute une vision de la société qui est derrière.
Quand j’ai commencé à participer au sujet Au café libre dans l’émission Libre à vous!, lors des curations d’articles, je me posais souvent la question de ce qui faisait partie des sujets de l’April ou en était en dehors. Sur le papier, l’April traite de logiciels libres. Du coup, je m’abstenais par défaut de parler de RGPD par exemple, des censures numériques de Trump contre les libertés des personnes, et aussi de sujets touchant aux femmes (qui seraient trop « niche » dans le milieu du Libre actuel avec ses 2 % de femmes, et pourraient paraître biaisés).
Si être dans la thématique, c’est uniquement parler des différences entre LibreOffice 25.2.7 et 25.8.3, qu’on refuse la portée politique du Libre, on ne peut pas déplorer les amalgames qui sont faits entre open source, Libre et gratuité. C’est une approche utilitaire et on n’a pas vraiment besoin d’association pour promouvoir ces logiciels. Une entreprise fait très bien le travail. On serait peut-être riches d’ailleurs.
À qui s’adresse-t-on au juste ? Est-ce qu’on ne parle qu’aux personnes qui connaissent déjà le Libre ou est-ce qu’on essaie d’étendre le public par voie de vulgarisation, de toucher réellement un maximum de personnes, qui pourront ainsi exercer leurs droits ? Est-ce que l’on reste sur un public familier ou est-ce que l’on essaie d’améliorer le monde ?
Au-delà de la « stratégie », peut-on parler de logiciel libre, de monde libre s’il ne l’est que pour une poignée de personnes ?
Si dans le milieu du Libre, dans la société inégalitaire d’aujourd’hui, on ne fait pas d’effort explicite pour toucher un large public, alors on renforce le système existant et donc ces silos. Pour faire du « vrai » Libre, il faut une démarche active d’inclusion et de diversité de tous les publics.
La toute première étape est de changer les représentations mentales des utilisateur·ices du Libre, et des contributeur·ices.
Pas besoin de faire partie d’une minorité du Libre pour contrebalancer les représentations ou pour parler en inclusif. Le personnage principal de la bande dessinée libre Pepper & Carrot est une femme par exemple. On devrait aussi se poser la question de la représentation des personnes racisées, celles en situation de handicap, des LGBTQIA+, des personnes âgées, mais chaque pas en avant reste utile. Autre exemple : l’April met systématiquement à disposition des transcriptions de ses émissions. Le collectif Les sans pagEs fait un travail remarquable pour désinvisibiliser les travaux des femmes sur Wikipédia. Les infokiosques proposent également des livrets sur le consentement en licence libre.
Une façon plus naturelle de ne pas régulièrement oublier ces sujets est effectivement d’inclure dans les équipes une diversité de vécus, si tant est qu’elle a la légitimité de s’exprimer. Pour qu’il puisse y avoir plus de femmes qui participent à des projets libres, il faut (vraiment) plus d’équité dans la répartition des tâches domestiques et de la charge mentale, émotionnelle dans les couples hétéros, en particulier ceux avec enfants (source : Ipsos). Il faut aussi être un minimum au fait des mécanismes du patriarcat et du système, car le monde logiciel n’est pas imperméable au monde réel. Par exemple, dans l’open source, les personnes s’exposent. Selon la Grande Enquête sur les cyberviolences sexistes et sexuelles de 2025, 82 % des victimes de cyberharcèlement sont des femmes. Autant dire qu’il ne suffit pas de dire aux femmes et minorités de genre de juste « oser » contribuer plus, sans garde-fous.
Donc pas besoin d’être développeuse ou admin sys pour contribuer au Libre. Il peut y avoir des créations artistiques et littéraires sous licence libre, on peut faire des traductions de logiciels, des illustrations, animer des stands, utiliser et faire savoir qu’on utilise des logiciels libres, communiquer via du Libre. Au-delà du logiciel libre stricto sensu, toute initiative qui augmente la liberté des personnes et l’entraide, comme les fablabs ou les repair cafés de Martine Postma, sont les adelphes du Logiciel Libre. Sans ce type de projets, c’est une poignée de personnes qui décide qui a accès au savoir et aux outils, même « de base ».
Il n’y a pas de milliardaires pour financer nos frais de fonctionnement, alors, soutenez-nous en adhérant, même modestement !
Anecdote
L’April a toujours été ouverte à la critique constructive. Par exemple, il y a bien longtemps: « vous faites chier à acheter des jus fruits merdiques alors que vous prenez de bonnes bières ». Depuis, nous avons à cœur d’avoir de quoi satisfaire tous les palais, nous n’achetons que des fruits ou des légumes de saison. Venez le constater, si l’occasion se présente lors de l’une de nos prochaines rencontres.

Pan sur le bec du Canard erroné
Actu brûlante
Cette semaine, le Canard enchainé a publié un article qui a fait beaucoup de peine à l’équipe journalistique du Lama déchainé. Cet article intitulé Ces restos qui fraudent le fisc à fond la caisse, était à charge contre les logiciels libres et l’auto-attestation. Avec des arguments fallacieux et un cruel manque de vérification des informations avancées. Impossible de ne pas répondre. De nombreuses réactions et propositions ont été échangées par les membres sur la liste de discussion Comptabilite. N’hésitez pas à vous abonner à cette liste publique pour en savoir plus et contribuer à nos échanges, et à adhérer à l’April pour nous soutenir dans nos actions de plaidoyer!! !!
Le chiffre de la semaine
10
Si vous avez lu l’édito du numéro précédent du Lama déchaîné, vous êtes incollable sur l’émission de radio Libre à vous!, et sur les sujets principaux. Vous voulez forcément en savoir plus sur les parcours libristes, chers au cœur de notre présidente… Eh bien cela tombe très bien car le chiffre 10 correspond au nombre de parcours libristes enregistrés et diffusés ces trois dernières années.
En 2025, trois femmes se sont prêtées à l’exercice : Elena Rossini, Cécilia Bossard et Simona Levi.
En 2024, quatre parcours ont captivé les auditeurices: Maud Royer, lareinedeselfes, Laurent Costy et Anca Luca.
En 2023, les précurseuses étaient Agnès Crepet, Bookynette et Françoise Conil.
F/H/X
Je suis une geekette. Quand je suis arrivée sur le Net vers 96, sur les forums, on me disait : “Allez, avoue que tu es un homme, tu parles comme un homme.” Et quand j’ai prouvé que j’étais vraiment une femme, on me reprochait un trop-plein d’hormones. Marrant. Être une femme, c’est aussi se faire draguer par certains qui deviennent hyper lourds, voire stressants. Il m’est arrivé d’être complètement traquée. À la fin, j’ai pris un pseudo masculin pour être tranquille.
Ce témoignage n’est pas de moi, même si j’ai aussi fini par dé-féminiser mon pseudo pour être tranquille quand j’étais plus jeune. Il illustre une réalité : pour participer à un forum informatique, il faut soit prouver qu’on est trois fois meilleure que les hommes cis, soit faire croire qu’on est un homme. Résultat : 2 % de femmes dans le milieu du libre. Quand le pseudo est « neutre », entre guillemets, on projette surtout des hommes cis, ce qui nourrit l’invisibilisation des autres genres, donc le patriarcat.
Extrait de l’émission Libre à vous! 260 «La riposte» - Toutes les Chroniques F/H/X
Parole de bénévole
Ewa: Je participe depuis quelque temps à la vie de l’April, notamment lors de plusieurs événements associatifs et forums. J’ai eu le plaisir de tenir le stand de l’association au Forum InnoV à Vigneux-sur-Seine en mars dernier, ainsi qu’aux Journées Nationales de la Réparation à Paris en octobre. Ces moments ont été l’occasion de rencontrer des personnes curieuses du logiciel libre, d’échanger sur ses valeurs et de partager des expériences concrètes d’émancipation numérique.
J’ai adhéré à l’April lors de son assemblée générale, où j’ai aussi eu l’occasion de présenter un sujet original : le Loglan ‘82, un langage oublié, écrit en Pologne pendant une sombre époque communiste pour les ordinateurs Odra. Cette rencontre entre patrimoine informatique et culture libre m’a beaucoup inspirée. Depuis, je poursuis ma transition vers des outils libres : OnlyOffice a remplacé Microsoft Office, j’utilise DuckDuckGo pour mes recherches et Firefox comme navigateur principal.
Petit à petit, je prends conscience que choisir le logiciel libre, c’est choisir la liberté, l’autonomie et la solidarité numérique.
Kézako?

Cet automne, l’April vous propose une gazette hebdomadaire en ligne, à lire et à partager librement. Vous y trouverez des articles de fond, des anecdotes, des dessins, des jeux… Tout peut arriver d’une semaine à l’autre alors, pour ne rien rater, suivez avec vigilance les mots-clics #CampagneApril2025 #LeLamaDéchaîné sur les réseaux sociaux ou abonnez-vous au flux RSS.
L’association April mène un important travail de promotion et de défense du logiciel libre, grâce à l’action de ses bénévoles et de son équipe salariée. Elle a fait le choix d’un financement basé sur la cotisation de ses membres et sur les dons afin de garantir son indépendance.
L'écho des assos
GEBULL
GEBULL est un petit groupe d’utilisateurs de GNU/Linux créé en 2011 à Bressuire. Son nom vient de l’acronyme Gâtine et Bocage Utilisateurs de Logiciels Libres. Il se réunit tous les jeudis soir dans une ambiance conviviale, mais plutôt sérieuse, dans la salle de réunion du tiers-lieu La Gob.
Le principe est de s’entraider autour de l’usage des logiciels libres en répondant aux questions ou en installant GNU/Linux sur des ordinateurs.
Les gens viennent généralement avec leur machine, mais nous avons également noué un partenariat avec l’hôpital le plus proche et il nous invite à piocher dans le matériel destiné à la benne. On récupère ainsi des machines qui ont cinq ans ou plus et qui sont dépourvues de disque dur, mais qui ne demandent pas grand-chose pour redémarrer. Revendues à prix libre, ces machines équipent bon nombre d’associations locales.
Comme la plupart des autres GULL, nous organisons aussi des formations, par exemple lors de la Semaine du Libre ou Libre en fête, nous avons partagé nos passions: OpenStreeMap, Scribus, Darktable ou JavaScript par exemple. Et tout ça est annoncé en temps voulu sur l’Agenda du Libre bien sûr!
Les membres de GEBULL sont également les bêta-testeurs du logiciel libre Meta-Press.es, ce moteur de recherche dans la presse en ligne développé depuis Pougne-Hérisson, dans les Deux-Sèvres. Une fois cette WebExtension installée sur votre Firefox (ou votre TorBrowser sur Android, voire carrément GrapheneOS…) votre machine acquiert des superpouvoirs: comme celui de chercher dans 1000 journaux de 80 pays en un clic et une minute (soit dit en passant, sur les 1000 journaux, il y en a 503 francophones, soit plus de sources que ce que revendique Google Actualités…).
Avec GEBULL, nous faisons aussi (un peu) l’effort d’aller vers les autres lors de festivals locaux ou pendant le salon annuel des associations et plus récemment lors du festival de culture animée nippone Boc’N’Geek, l’occasion de ressortir le tapis de DanceDanceRevolution acquis au début du siècle.
Nous lançons des ponts avec les autres associations de la ville, par exemple en faisant des projections-débat conjointes au cinéma. On a fait ça autour du film Low-Tech d’Adrien Bellay, ou encore autour du film Le Sang et la boue de Jean-Gabriel Leynaud, avec Fabien Lebrun (auteur du livre Barbarie numérique) et l’association Survie Bressuire. Ce dernier film est à propos de l’extraction du coltan des puces électroniques au Kivu, par des enfants, coincés entre la guerre et la mine, pour nos montres connectées. (et oui, c’est bien l’instabilité politique de la région qui permet les prix les plus bas. À part Fairphone, qui s’en soucie?)
Nos bricolages matériels nous font naturellement pencher vers le Repair Café (séances renommées Repair Gobelet dans le tiers-lieu) et il y a aussi régulièrement de l’étain qui crépite les jeudis soir. Nous avons par exemple récemment raconté en détail sur notre blog le sauvetage des données scientifiques embarquées dans une balise de suivi ornithologique confiée par le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres. Déssoudage de l’EEPROM, retraitement de l’information et import dans JOSM mobilisèrent les compétences de plusieurs membres, mais le résultat fut au rendez-vous! Nous avons pu retracer les pérégrinations d’une outarde canepetière dans la plaine niortaise entre deux projets de mégabassine.
Si vous ouvrez notre blog, nous vous invitons également à retrouver la fois où on a fini par scotcher un nouveau circuit de charge batterie dans un analyseur de fumée hors de prix, après avoir vainement tenté de réparer le chargeur intégré à la carte électronique de l’engin… Ça n’a pas coûté cher et ça marche très bien!
Dernièrement, nous avons eu l’occasion de nous joindre au mouvement #AdieuWindows en organisant une belle install party dans la cantine du tiers-lieu. Nous en avons profité pour tester quelques variations sur ce thème bien connu. Nous avons par exemple décidé de ne plus installer GNU/Linux que sur du SSD (et avons donc acheté un petit stock d’avance, des 250GO à 17€/pièce sur LDLC). Comme ça, on commence par remplacer le disque des machines qui nous sont amenées par un SSD. L’ancien disque HDD est mis dans un boîtier externe à 2€ et hop ça fait la copie de sauvegarde des données de l’utilisateur (il repartira avec et on y reprendra les données en fin d’installation). Et pour que l’installation soit rapide, on charge depuis un support NVME branché en USB. Pour peu que la machine cible dispose d’un port USB 3 ça dépote.
Dans le même esprit que l’installation d’un SSD, quand quelqu’un vient nous voir avec son vieil ordinateur portable, on commence par vérifier qu’on n’a pas mieux en stock dans notre matériel de récupération. Quelqu’un qui arrive avec un vieux coucou et qui repart avec une machine moderne, fine, légère et rapide, a en prime des étoiles plein les yeux. Et ça donne une bien meilleure image de GNU/Linux. En fait, ce qu’on vise avec tout ça, c’est à qualifier la machine dans l’esprit de son propriétaire. On cherche à faire la différence entre une vieille machine, déjà considérée comme dépassée et qui ne sortira plus de son placard, et une machine qui vaut encore la peine d’être allumée parce qu’on ne perd pas son temps avec (quitte à devoir reprendre ses marques sur un nouveau système).
Pour que GNU/Linux sorte du cercle des militants convaincus, il va falloir multiplier les arguments. Or la période est faste entre Microsoft qui dégrade la qualité de son système (lenteurs de Windows 11, capture d’écran permanente et IA imprévisible à tous les étages) et Valve de l’autre, qui met l’univers du jeu vidéo à portée de main. Faste and Furious !
Les sans pagEs
lsp (Les sans pagEs) est une Commune libriste au sein de la galaxie wikimedienne qui résiste contre la IAtisation du net. Car nos valeurs fondamentales sont la convivialité humaine et le libre partage de toutes les formes de connaissances. Et en ces temps compliqués, ces valeurs doivent être défendues, partout, y compris et surtout sur Wikipédia. Parce que lorsqu’on écrit sur Wikipédia et ses projets adelphes, on participe à l’écriture de l’Histoire, celle avec un grand H, et à l’ouverture du savoir.
Malheureusement, l’histoire avec un grand H annecdotise une bonne partie de sa population : les personnes minorisées de genre (les femmes, les non-binaires, les personnes trans…). On nous retrouve en tant que femme de, mère de ou encore sous un deadname. En 2016, nous représentions seulement 16% des biographies pour plus de 50% de la population. Les sans pagEs est un projet pour faire avancer tout ça et réduire les gender gaps. Avec nos sources et nos articles, nous faisons avancer les représentations tout en nous battant pour changer les choses et faire évoluer Wikipédia vers plus d’inclusion de toustes.
Si vous voulez nous rejoindre, vous nous trouverez sur notre page projet, notre compte mastodon, lors de nos événements et permanences mais aussi dans de nombreux rassemblements libristes, sur nos stands ou en tant que participant•es (FOSDEM, Capitole du Libre…).
Libre À Lire!
Rappelle-toi qu’en 2017, les premiers deepfakes sont apparus ; 99 % d’entre eux étaient des pornos dans lesquels les visages des actrices étaient remplacés par le visage de comédiennes du grand ou du petit écran, ou de femmes plus anonymes. Sur les réseaux et sur Twitter notamment, la moindre alerte sur le sujet était immédiatement trollée par les relativistes de service qui brandissaient la liberté d’expression et la liberté d’entreprendre ou d’innover dans un même argument pour ridiculiser tout appel à la régulation des logiciels qui permettaient de faire ces deepfakes pornos. Les humiliations et les vies brisées ne valaient jamais grand-chose face à l’impérieuse nécessité de satisfaire les fantasmes les plus crades ou de présenter un écosystème numérique libre de toute régulation.Extrait de la transcription Technosurveillance en France : entre sécurité et liberté
Qui fréquente ton Lama?
Merci à Vanessa pour cette photo envoyée bien avant le début de la campagne du Lama!!
Le saviez-vous?
Au début de chaque réunion, les membres April parlent de météo, pas du temps qu’il fait ce jour-là, de leur météo personnelle.
Et puis, en fin de réunion, chacun·e s’interroge à nouveau : y a-t-il eu changement, ou pas, suite à cette réunion ?
Il existe de nombreuses astuces pour commencer, animer ou clôturer des réunions.
Courrier des lecteurices
Au sondage de Bookynette sur Mastodon : «Comment avez-vous soutenu l’April ces derniers temps?», il y avait (seulement) quatre options:
- en relayant ses différents appels sur les réseaux
- en adhérant
- en faisant un don
- en en parlant à mes proches et moins proches
- en participant, mailing-liste comptabilité, sujet des logiciels de caisse enregistreuse : débats, rédaction des communiqués de presse, mails à ma députée, relais des infos...
Le b-a ba. Loin des grandes implications que j'ai pu avoir par le passé mais honnête.- j'ai aussi renouvellé la cotisation de ma mère
- en écrivant un petit texte pour le lama
- J'ai juste converti un informaticien à XMPP et inscrit sa jid sur APRIL
Sondage de Bookynette sur Mastodon du 7 décembre 2025
Vous aussi, participez à la gazette, en nous envoyant des messages avec les mots-clic #CampagneApril2025 et #LeLamaDéchaîné.

Logiciel pour Android
Joplin est un logiciel pour gérer toutes vos notes. Très ergonomique, il vous permet de créer des notes multimédia chiffrées et de les synchroniser entre vos différents appareils. Vous pouvez soit soutenir l’éditeur en vous abonnant à son offre de stockage en ligne, soit utiliser votre propre hébergement avec NextCloud.
Bon à savoir: Joplin est édité par une société française, que vous pouviez rencontrer aux JDLL en avril à Lyon.
Distribution Libre
FreeBSD
Système d’exploitation complet: FreeBSD n’est pas juste un noyau (comme Linux), mais un système d’exploitation complet, incluant le noyau, les utilitaires et la documentation, ce qui le rend très cohérent et performant.
Stabilité et sécurité: Il est largement utilisé pour les serveurs (notamment pour le web et le stockage) grâce à sa réputation de fiabilité, de sécurité et de performances réseau.
Licence permissive: Contrairement à GNU/Linux (GPL), FreeBSD utilise une licence BSD, plus permissive, ce qui permet une intégration plus facile dans des produits propriétaires (utilisé par: macOS et certains routeurs).
Le Lama Photonique Interpellant (LPI)
Les semaines précédentes, vous avez assemblé l’image du Lama, à la diode, qui elle-même a été branchée à la résistance puis au connecteur. Vous avez ensuite soudé des fils à des longueurs différentes. Vous avez ensuite pistocollé ou scotché le circuit, puis apposer votre LPI. Passons à la dernière étape.
Positionnez votre Lama Photonique Interpellant au dos de votre laptop et connectez les deux fils préparés au bout du câble USB.
NOTE : la personne qui a réalisé le prototype pour vous, n’a pas souhaité savoir ce qu’il se produirait si les deux fils noir et rouge du câble USB se touchaient alors que l’autre bout est branché à votre ordinateur. Il est possible que ça abîme durablement des trucs. Donc, à éviter.
Pour cela, il est recommandé de systématiquement d’abord brancher les fils rouge et noir sur les supports tulipe de l’image et ensuite, de brancher le câble USB sur la prise de l’ordinateur. Pour arrêter, faire l’inverse: débranchez le câble côté ordinateur puis les connecteurs tulipes.
Votre LPI est à présent fini. Rendez-vous la semaine prochaine pour les dernières explications…
IneptIA
Soutenez les actions de l'April!

Pour promouvoir et défendre le logiciel libre, l’April a besoin du soutien de toutes les personnes et structures soucieuses de libertés informatiques.
Rejoindre aujourd’hui l’April (et ses plus de 2500 membres) représente un soutien aux valeurs que nous défendons. Si vous ne souhaitez pas devenir membre, ou que vous l’êtes déjà, vous pouvez également faire un don sur le site enventelibre.org.
Nous avons besoin d’être des milliers afin de mieux nous faire entendre.
Retrouvez nos bannières de campagne et n’hésitez pas à les partager sur vos sites ou ailleurs. Merci d’avance.
Licence: sauf mention contraire, LAL version 1.3 ou ultérieure, CC-BY-SA version 2.0 ou ultérieure et GNU FDL version 1.3 ou ultérieure (en savoir plus).
À propos de ce site (mentions légales et logiciels utilisés).


