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#206 - Retour d'expérience logiciels libres au lycée Carnot - Vhélio - Interview de Rrrrrose Azerty

Libre à vous ! - 23 avril, 2024 - 15:15

Au programme de la 206e émission diffusée mardi 23 avril 2024 :

  • retour d'expérience logiciels libres au lycée Carnot de Bruay-Labuissière avec Romain Debailleul et Pascal Beel
  • la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April sur Vhélio, un véhicule électrique solaire libre
  • interview de Rrrrrose Azerty par Joseph Garcia

Cet ingénieur rétablit la vérité sur les gestes qui détruisent la planète - Pierre Beyssac

Transcriptions - 23 avril, 2024 - 13:50

Pierre Beyssac, co-fondateur du registrar français Gandi et porte-parole du Parti Pirate, explique, dans cette conversation, quels gestes numériques sont réellement néfastes pour la planète et, à contrario, quels sont ceux dont on ne devrait pas s'inquiéter.
Léo Pereira : Il y a un autre sujet sur l'écologie. On entend souvent des pratiques qui sont mises en avant pour essayer, chacun, de réduire son empreinte carbone, on entend souvent que c'est une bonne chose de supprimer les mails, par exemple, (...)

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Fedora Linux 40 est de sortie avec un nouveau GNOME et KDE Plasma

Linuxfr.org - 23 avril, 2024 - 11:09

En ce mardi 23 avril, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 40.

Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vue comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Cette 40e édition propose principalement une mise à jour de son interface principale GNOME 46 et de son concurrent KDE Plasma 6 qui passe à Wayland par défaut au passage.

Sommaire Expérience utilisateur

Passage à GNOME 46. Cette version se démarque par beaucoup d'améliorations pour son navigateur de fichiers nommé Fichiers. Il dispose dorénavant, en plus d'une recherche dans le dossier et sous-dossiers en cours, d'une recherche globale utilisable via le bouton dédié avec une icône de loupe ou par le raccourci clavier Ctrl+Shift+F (contrairement à la recherche locale qui se fait via le raccourci Ctrl+F). Il permet de chercher dans l'ensemble du répertoire utilisateur voire davantage selon les préférences de l'utilisateur.

L'icône de loupe prend place où était l'icône de progression lors des opérations sur les fichiers comme les décompressions ou la copie de fichiers. De fait ces opérations sont affichées en bas de la barre latérale ce qui permet d'afficher plus d'informations en un coup d’œil. L'application bénéficie en outre d'améliorations de performances en particulier pour afficher de gros dossiers avec des images ou lors du passage d'une vue liste à une vue par icônes et vice-versa. Plus de périphériques sur le réseau peuvent être découverts automatiquement permettant notamment de parcourir leurs fichiers.

GNOME prend en charge les comptes Microsoft OneDrive ce qui permet de facilement parcourir les fichiers sauvegardés avec ce service. Dans les comptes à distance, le protocole WebDAV est aussi pris en charge pour l'accès à des calendriers, listes de contacts et autres fichiers partagés. Pour l'authentification de ces comptes en ligne, le navigateur par défaut est utilisé dorénavant ce qui permet d'utiliser une plus grande diversité de moyens d'authentifications comme l'usage de périphériques USB dédiés.

Pour les amateurs de la connexion distante, il est maintenant possible de se connecter à GNOME graphiquement à distance via le protocole RDP. Auparavant seulement une session ouverte pouvait être pilotée ainsi. Cette option est désactivée par défaut et nécessite des droits appropriés, tout se configure via le panneau de configuration tout comme le bureau distant.

En parlant du panneau de configuration, ce dernier a été amélioré en regroupant plusieurs configurations par sections afin d'améliorer la clarté de l'application. La liste des menus devenait particulièrement importante et rendait difficile la localisation des éléments à configurer. De plus, la configuration du pavé tactile a été améliorée pour permettre de choisir entre le clic dans un coin ou le clic à deux doigts pour réaliser l'équivalent d'un clic droit avec ce périphérique.

Côté accessibilité, le lecteur d'écran Orca a été modernisé pour le rendre plus performant, plus fiable et plus compatible avec les applications Wayland ou celles exécutées dans un bac à sable tel que Flatpak. Il est possible de couper temporairement Orca avec le raccourci clavier Ctrl+Alt+Shift+Q ce qui est particulièrement utile en cas de conflit entre deux lecteurs d'écran ou si une application utilise du son aussi.

Les notifications dans GNOME indiquent par quelle application elles ont été émises. Il est maintenant possible d'étendre facilement la notification afin de pouvoir la visualiser en entier, utilisant une vue plus compacte par défaut.

De manière plus générale, GNOME bénéfice d'améliorations de performances notamment pour son terminal, son moniteur système qui bénéficie aussi d'un graphe dédié aux entrées / sorties sur les espaces de stockage, pour l'enregistrement de l'écran, le visionneur d'images ou encore pour la recherche globale de GNOME. L'ensemble des applications GTK4 bénéficie d'un nouveau moteur de rendu qui améliore le rendu du texte mais aussi les performances.

L'environnement de bureau KDE Plasma change de version majeure avec sa nouvelle version 6. Au passage Plasma 6 utilise Wayland par défaut, et s'il était prévu de supprimer totalement la possibilité de l'utiliser avec X11 pour simplifier la maintenance, des volontaires ont permis de repousser l'échéance pour l'instant.

Sous le capot, cette version utilise la nouvelle bibliothèque majeure graphique qu'elle emploie à savoir Qt 6. C'était l'occasion par ailleurs de rationaliser les différentes couches techniques et APIs internes afin de supprimer ce qui n'était plus au goût du jour ou trop peu employé pour être maintenu.

Cette version propose la prise en charge partielle du rendu des couleurs en HDR pour les applications et matériel compatibles, mais aussi un profil de couleur spécifique par écran afin d'avoir un rendu fidèle des couleurs. Dans cette thématique pour les personnes souffrant de daltonisme ou d'autres formes de maladies dichromatiques peuvent utiliser des filtres pour améliorer la lisibilité des applications et de leur contenu.

Dans les changements plus classiques, la barre principale est par défaut en mode flottant comme pour beaucoup de docks d'autres environnement de bureaux ou systèmes d'exploitation. Il est bien sûr possible de changer tout cela dans les paramètres et plus encore concernant cette barre principale. Concernant l'affichage principal, l'effet cube en cas de changement de bureau virtuel est de nouveau disponible. Pour la capture d'écran, il est possible de choisir une zone arbitraire de l'écran, d'utiliser le codec VP9 pour les enregistrements vidéos et de choisir sa qualité.

Le thème par défaut de l'environnement nommé Breeze bénéficie d'un rafraichissement, il utilise moins de cadres et a un affichage un peu plus compact.

Comme pour GNOME, la recherche a bénéficié d'un effort important. En plus de permettre la conversion de fuseaux horaires ou de trier les résultats par type, les performances sont grandement améliorées : jusqu'à 200% plus rapide pour chercher des documents, jusqu'à 60% plus rapide pour trouver une application, le tout jusqu'à moins 30% d'usage du processeur. La recherche obtient les résultats pour les textes traduits dans votre langue ou en anglais pour les noms ou les descriptions d'applications par exemple.

Il est dorénavant possible de s'authentifier par mot de passe ou par empreinte digitale en même temps, il n'est plus nécessaire de forcer l'une des deux options.

Et tant d'autres changements encore.

Gestion du matériel

Fourniture de ROCm 6 pour améliorer la prise en charge de l'IA et le calcul haute performance pour les cartes graphiques ou accélérateurs d'AMD. Il concerne notamment les puces AMD Instinct MI300A et MI300X, et fournit de nouveaux algorithmes optimisés du mécanisme d'attention et de bibliothèques de communication. Il permet l'usage de flottant 8 bits pour gagner en consommation mémoire au détriment de la précision du modèle pour PyTorch et hipblasLT. Via la plateforme AMD Infinity Hub, il est possible d'obtenir des paquets prêts à l'usage pour certains travaux en IA ou calculs haute performance notamment pour les calculs scientifiques.

Passage à l'étape 2 de la prise en charge du noyau unifié nommée UKI (donc unifiant noyau, initrd, ligne de commande du noyau et signature) pour les plateformes avec UEFI mais rien ne change par défaut à ce sujet. L'objectif dans cette phase est de pouvoir démarrer sur de tels noyaux directement sans chargeur de démarrage intermédiaire, tout en offrant la possibilité de démarrer sur d'autres noyaux et de passer automatiquement au noyau suivant par défaut suite à une mise à jour. Les machines Aarch64 (ARM 64 bits) peuvent également s'en servir maintenant. Une image pour cette architecture et x86_64 doit également être fournie pour un contexte de virtualisation en étant basée sur ces fichiers kickstart.

Si vous souhaitez tester cela sur un système existant, vous pouvez installer les paquets virt-firmware, uki-direct avant d'exécuter le script sh /usr/share/doc/python3-virt-firmware/experimental/fixup-partitions-for-uki.sh pour configurer les partitions proprement afin d'être découvrables par le système, puis enfin installer le paquet kernel-uki-virt pour qu'il installe le noyau proprement avec la nouvelle méthode. Il est préférable de tester cela sur une machine virtuelle ou si vous savez ce que vous faites avec du matériel standard type ahci / nvme pour le stockage principal. Bien sûr ce travail reste expérimental et est réservé à ceux qui savent comment faire pour réparer le système en cas de problèmes.

Internationalisation

Le gestionnaire d'entrée de saisie IBus passe à la version 1.5.30. Les commandes pour lancer et relancer IBus fonctionnent depuis l'environnement Plasma Wayland dorénavant, et pour cet environnement aussi les préférences sont maintenant accessibles depuis le menu non contextuel.

Mise à jour de ibus-anthy 1.5.16 pour la saisie du japonais. Le principal changement est la conversion possible d'ère japonaise avec 2024.

Administration système

NetworkManager tente de détecter par défaut les conflits d'usage d'adresse IPv4 avec le protocole Address Conflict Detection (RFC 5227) avant de l'attribuer à la machine. En somme au moment de s'attribuer une adresse IP donnée, une requête ARP est envoyée au réseau concernant cette adresse. Si une réponse est obtenue, l'adresse est déjà utilisée et n'est donc pas exploitable sans perturber le réseau. Ce mécanisme existe pour les réseaux avec IP fixes ou même avec un serveur DHCP central car rien n'empêche la présence d'une machine configurée avec une IP fixe dans le réseau malgré tout. Si le réseau a un serveur DHCP et qu'un conflit est détecté, la réponse DHCPDECLINE sera envoyée pour obtenir peut être une autre adresse. En cas de conflit une erreur sera rapportée permettant à l'utilisateur de diagnostiquer le problème et d'y apporter une solution. Par défaut le système attendra 200 ms avant de décider qu'il n'y a aucune réponse. Pour l'IPv6 cela est inclus dans le standard RFC 4862 ce qui rend ce changement non nécessaire dans ce cas de figure.

NetworkManager va utiliser une adresse MAC aléatoire par défaut pour chaque réseau Wifi différent, et cette adresse sera stable pour un réseau donné. En effet, certains systèmes utilisent l'adresse Mac pour identifier les machines en déplacement de réseau en réseau permettant une pseudo géolocalisation ce qui nuit à la vie privée. Mais la méthode usuelle de changer d'adresse MAC aléatoirement à chaque connexion pose un problème en cas de réseau restreignant l'accès à certaines adresses MAC uniquement ou en changeant d'adresse IP à chaque reconnexion. Cette méthode est un compromis entre le respect de la vie privée et le confort d'utilisation. Cela est fait en ajoutant la configuration wifi.cloned-mac-address="stable-ssid" dans le nouveau fichier /usr/lib/NetworkManager/conf.d/22-wifi-mac-addr.conf.

Les entrées des politiques SELinux qui font référence au répertoire /var/run font maintenant référence au répertoire /run. Il y a dix ans déjà que le premier répertoire a bougé vers le deuxième chemin mais SELinux a gardé les vieilles règles en utilisant un lien d'équivalence entre eux pour permettre leur utilisation. Cependant certains outils comme restorecon ne gèrent pas bien cette situation tout comme les administrateurs systèmes qui ne sont pas sûrs de comment écrire proprement de nouvelles règles. Pour résoudre le problème le lien d'équivalence passe de /run = /var/run à /var/run = /run.

L'outil SSSD ne prend plus en charge les fichiers permettant de gérer les utilisateurs locaux. Il pouvait exploiter les fichiers /etc/passwd et /etc/group via l'utilisation de l'option id_provider=files. Cependant cette option n'est plus proposée par le projet officiel et n'était à l'époque conservée que pour permettre l'authentification via des cartes à puce ou l'enregistrement de sessions. Mais dans les deux cas il est possible de passer à la méthode proxy via l'option id_provider=proxy pour le remplacer dans ces cas d'usage. Un guide officiel est proposé pour effectuer la conversion pour ceux qui en ont besoin.

DNF ne téléchargera plus par défaut la liste des fichiers fournie par les différents paquets. Jusqu'à présent il le faisait par défaut parmi d'autres métadonnées, mais cette information n'est en réalité nécessaire que dans certains cas précis qui ne concernent pas celui de la majorité des utilisateurs. Notamment pour quelques paquets ayant une dépendance envers un fichier particulier plutôt qu'un paquet donné ou si on cherche un paquet fournissant un fichier spécifique. Cela permet de réduire les ressources consommées chez les utilisateurs mais aussi au sein de l'infrastructure de Fedora car il n'est plus nécessaire de fournir ces données assez conséquentes de manière systématique.

L'outil fwupd pour mettre à jour les firmwares va utiliser passim comme cache pour partager sur le réseau local les métadonnées liées aux mises à jour disponibles pour les firmwares. Ce fichier qui représente environ 1 Mio est téléchargé quotidiennement parfois sur des liaisons coûteuses. Ainsi la pression est réduite sur les infrastructures notamment le CDN fwupd et la bande passante en utilisant localement la ressource quand elle est disponible. Passim utilise avahi pour signaler son service sur le réseau local qui est disponible via le port 27500 afin que les autres clients puissent identifier si des métadonnées sont disponibles localement.

Les systèmes Fedora Silverblue et Kinoite disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage. Par conception les systèmes avec rpm-ostree comme ceux-ci n'ont pas le chargeur de démarrage qui se met à jour par ce biais car cela n'est pas une opération sûre. En effet, la mise à jour de ces systèmes repose sur le principe de transaction pour que le passage d'un état à un autre soit fiable, cependant ce mécanisme ne fonctionne pas bien pour le chargeur de démarrage qui est un composant distinct et critique. On retrouve la même problématique pour les systèmes utilisant un mécanisme de mise à jour basé sur une partition A et B et passant de l'un à l'autre. D'où la création de cet utilitaire qui est mis à disposition pour ceux qui le souhaitent, du moins pour les machines disposant d'un EFI. La mise à jour est pour le moment manuelle à la demande avec la commande bootupctl update. La mise à jour automatique sera prévue dans le futur.

Le paquet libuser est marqué en voie de suppression pour Fedora 41 alors que le paquet passwd est supprimé. La bibliothèque libuser sert à cacher les différences entre les utilisateurs locaux et distants via le protocole LDAP. Mais la prise en charge de ce protocole reste incomplet et il n'y a pas de plan pour aller plus loin, comme sssd peut la remplacer dans ce rôle, la décision de la supprimer prochainement de Fedora fait sens. Pour l'instant seuls les paquets usermode et util-linux en ont encore besoin. Le paquet passwd quant à lui disparaît pour se débarrasser de la dépendance à libuser. La commande pour changer de mot de passe ne change pas, mais est fournie par le paquet shadow-utils.

Le paquet cyrus-sasl-ntlm a été supprimé. Le protocole d'identification NTLM n'est plus maintenu, au profit du protocole Kerberos et ce composant dans SASL n'est plus maintenu depuis des années justifiant une telle décision.

La gestion des droits utilisateurs pam_userdb passe de la base de données BerkeleyDB à GDBM. BerkeleyDB 5.x fourni par Fedora n'est plus à jour ce qui pose des soucis en terme de bogues et de sécurité, d'autant plus avec le rôle de PAM dans le système. La licence de BerkeleyDB a changé dans la branche 6.x, passant de BSD à AGPL rendant impossible l'adoption de cette version plus à jour pour ce composant, les licences n'étant pas compatibles. Ainsi GDBM se pose comme une alternative pour résoudre ce problème. BerkeleyDB 5.x a débuté sa sortie du projet Fedora depuis Fedora 33, ceci est une étape de plus dans cette direction.

Le filtre antispam bogofilter utilise SQLite au lieu de BerkeleyDB pour gérer sa base de données interne. La raison est analogue au paragraphe précédent.

Le serveur LDAP 389 passe de la version 2.4.4 à la version 3.0.0. Le projet abandonne la prise en charge de BerkeleyDB pour sa base de données interne pour la même raison que précédemment. En dehors de cela qui introduit des incompatibilités, cette mise à jour est en réalité assez mineure sur les autres aspects en fournissant essentiellement des correctifs de bogues.

Le paquet iotop est remplacé par iotop-c. Si le nom du paquet change, celui du binaire installé ne change pas. iotop n'est plus vraiment maintenu depuis une dizaine d'années et est sévèrement concurrencé par iotop-c sur cet aspect qui bénéfice en plus d'une empreinte mémoire plus petite étant rédigé en C au lieu de Python. Il n'est pas pertinent aux yeux des mainteneurs de maintenir les deux ainsi.

L'orchestrateur de conteneurs Kubernetes évolue de la version 1.27 à la version 1.29. Ce changement est communiqué car Kubernetes déconseille le saut des versions ce que Fedora fait actuellement en passant à la version 1.28 en fournissant ainsi la dernière version disponible. Cette version propose aux utilisateurs la possibilité d'avoir un écart de version de n-2 à n-3 pour les versions mineures entre le nœud principal et le plan de contrôle. Il est également possible si un nœud est indisponible suite à une panne ou à un état non récupérable de démarrer les services qu'il gérait dans un autre nœud dans un état sain. Le mode d'accès aux données ReadWriteOncePod devient accessible sans restrictions, permettant de restreindre l'accès à des données à un seul pod à la fois plutôt qu'à un seul nœud, pour réduire le risque d'accès concurrents en particulier en écriture. De même le module KMS v2 est disponible à tous pour réaliser les services de chiffrement pour vos APIs.

Par ailleurs les paquets de Kubernetes sont restructurés. L'objectif est de se rapprocher de l'organisation du projet upstream et de simplifier la vie des utilisateurs. Ainsi le paquet kubernetes récupère l'utilitaire kubelet qui avait son paquet dédié et les services fournis via l'ancien sous-paquet kubernetes-master sont renommés kubernetes-systemd. Les paquets kubernetes-client et kubernetes-kubeadm restent inchangés.

Pendant que podman est mis à jour vers la version 5. Cette version abandonne la prise en charge des cgroupv1 du noyau, de même que les plugins CNI ou la base de données clé / valeur Boltdb au profit de SQLite pour les nouvelles instances. Le format des fichiers de configuration pour les podman machines a été profondément remanié, rendant nécessaire la recréation des machines virtuelles concernées conçues avant cette version.

Le paquet wget2 remplace le paquet wget en fournissant une nouvelle version. Cette version propose du code multithreadé et qui télécharge plus vite grâce à la prise en charge du protocole HTTP2 avec la compression ou le téléchargement parallèle. Il propose plus d'options, il a également plus de tests automatiques pour s'assurer de sa robustesse dans le temps. Sa réécriture dans un style plus moderne devrait faciliter l'adoption de nouveaux protocoles à l'avenir. Par contre les protocoles dépassés WARC et FTP sont moins bien pris en charge. La licence change pour GPLv3+, de même que sa bibliothèque libwget2 vers LGPLv3+.

Le gestionnaire de base de données PostgreSQL migre vers sa 16e version. De part l'arrêt des modules, les paquets pour des versions alternatives sont également réintroduits. Ainsi les paquets postgresql15* font leur apparition pour la prise en charge de la version précédente, et les paquets postgresql17* seront proposés quand la 17e version sera disponible. En terme de changements apportés par cette nouvelle version, les jointures FULL ou OUTER sur des hash peuvent être parallélisées pour de meilleures performances. Il est dorénavant possible de répliquer des données depuis des serveurs dans un état standby, de même la réplication peut être appliquée en parallèle pour de larges transactions afin d'améliorer les performances de l'opération. La vue pg_stat_io fournit des informations statistiques concernant les entrées et sorties. SQL/JSON qui est introduit dans le standard SQL bénéficie de constructeurs dédiés pour créer des objets JSON mais aussi des fonctions identités pour connaître le type des clés. Et ce parmi de nombreuses corrections de bogues et d'amélioration de performances.

Les paquets MySQL et MariaDB sont remaniés et mis à jour vers la version 10.11 pour MariaDB. Le paquet community-mysql est renommé mysql tandis que le paquet mariadb ne fourni plus de binaires avec le nom mysql. En effet la décision à l'époque a été prise car il semblait convenu que MariaDB remplacerait MySQL tout comme LibreOffice a supplanté OpenOffice.org mais force est de constater que les deux projets vont cohabiter longtemps. Cela rend le tout plus simple pour l'utilisateur. Cependant, puisque ces logiciels évoluent séparément, ils deviennent peu à peu incompatibles et le mainteneur abandonne la possibilité d'utiliser MariaDB comme serveur avec MySQL comme client et vice-versa. Aucune autre distribution en fournissait une telle possibilité et cela devenait difficile à maintenir car cela était source de problèmes.

En terme de nouvelles fonctionnalités pour MariaDB, il est possible de lire entièrement les tables Information Schema Parameters et Information Schema Routines tout en améliorant les performances dans la procédure. Il est possible de savoir combien de temps une requête passe dans l'optimiseur via l'option ANALYZE FORMAT=JSON. Les semi-jointures pour la mise à jour ou la suppression de données sont optimisées. Les privilèges SUPER et READ ONLY ADMIN sont dorénavant distincts, à ce sujet il est possible de fournir à tous les utilisateurs des droits spécifiques via la requête GRANT <privilege> ON <database>.<object> TO PUBLIC.

Développement

Mise à jour de la suite de compilation GNU : GCC 14.0, binutils 2,41, glibc 2.39 et gdb 14.1.

Concernant la suite de compilateurs GCC, elle continue l'amélioration de la prise en charge des langages C23 et C++23, alors que débute la prise en charge de la future norme C++26. De nombreux modèles de puces Aarch64 et x86_64 bénéficient de micro-optimisations, tandis qu'il y a un début de prise en charge des nouvelles instructions pour l'architecture x86_64 d'Intel dénommées APX et AVX10. L'analyseur statique de code peut afficher visuellement les dépassements de tampons pour mieux comprendre ce qui se passe en mémoire.

Pour la suite d'outils binutils, cela se concentre surtout sur la prise en charge plus étendue des instructions des architectures Aarch64, RISC-V et x86_64.

Quant à la bibliothèque standard C glibc, cela se traduit par de nombreuses améliorations comme la prise en charge de la pile cachée pour éviter les attaques par modification d'adresse de retour, ce que Fedora Linux active par ailleurs. De même pour limiter certaines attaques, la glibc propose de pouvoir réécrire au lancement la PLT pour obtenir les adresses des fonctions des bibliothèques dynamiques plutôt que de les avoir lors du premier appel à chaque fonction. Le programme démarre plus lentement mais est plus sûr pour la suite. L'en-tête <stdbit.h> fait son apparition pour les manipulations sur les bits, opérations basées sur la norme de C20. Et une nouvelle fonction posix_spawnattr_setcgroup_np est ajoutée pour démarrer un processus dans un cgroup donné afin d'éviter des situations de concurrence entre le moment où le processus est démarré et où les restrictions s'appliquent.

Enfin le débogueur gdb propose un début de prise en charge du protocole de Microsoft Debugger Adapter Protocol pour faire le lien entre les débogueurs et des IDEs ou éditeurs de code afin de faciliter leur intégration mutuelle. Il peut également gérer des entiers au delà de 64 bits, de même que d'appeler une commande shell avec l'instruction $_shell pour obtenir son résultat. Les instructions de l'architecture Aarch64 SME et SME2 commencent à être gérées et l'API Python est considérablement étoffée pour ceux qui veulent scripter le débogueur.

La suite de compilateurs LLVM est mise à jour à la version 18. Fedora en profite pour que CLang utilise des informations de débogage au format DWARF-5 au lieu de DWARF-4 par défaut comme appliqué par le projet amont. Pour simplifier la procédure de compilation de Fedora pour les paquets utilisant cette chaîne de compilation, le Fat-LTO sera employé pour permettre l'usage du LTO quand c'est possible comme cela était déjà le cas avec GCC. Jusqu'alors ces paquets étaient compilés avec LTO par défaut avec une éventuelle conversion vers ELF à la main si la compatibilité le nécessitait ce qui était particulièrement lourd. Par ailleurs les paquets de compatibilité des versions précédentes fournissent les binaires des différents utilitaires et non plus seulement les bibliothèques et en-têtes.

Concernant les nouveautés apportées par le projet en lui même, comme pour la chaîne de compilation GNU, les architectures Aarch64, x86_64 ou RISC-V sont mieux gérées. Le compilateur CLang suit GCC avec du travail sur C++20, C++23 pour améliorer la compatibilité avec le standard et le début de prise en charge de la future norme C++26.

Mise à jour de la bibliothèque C++ Boost à la version 1.83. Depuis la version 1.81, cette bibliothèque propose un module pour communiquer avec les bases de données MySQL ou encore une bibliothèque Compat: pour fournir en code compatible C++11 des ajouts proposés par les standards ultérieurs.

Le langage Go passe à la version 1.22. La sémantique de la boucle for évolue un peu avec la création de la variable de boucle à chaque itération de boucle plutôt qu'à la première avec mise à jour à chaque passage. De plus il accepte l'usage des plages de valeurs basées sur des entiers. L'exécution des programmes gagne 1 à 3% grâce à l'optimisation de la localisation mémoire des métadonnées du ramasse miette. Les programmes compilés avec un profil d'optimisation peuvent gagner entre 2 et 14% de performances par rapport à la version précédente grâce à la possibilité d'appliquer la technique sur plus de fonctions qu'avant.

Le JDK de référence pour Java passe de la version 17 à 21. OpenJDK peut maintenant faire du filtrage par motif dans une instruction switch. Il est possible aussi d'affecter le résultat d'une identification de type dans une variable directement afin de pouvoir s'en servir immédiatement. Des fils d'exécution virtuels font leur apparition qui sont plus légers et performants, plutôt dédiés à des tâches courtes avec beaucoup d'attentes, ces tâches peuvent ainsi bénéficier de meilleure performance notamment en terme de latence. Il introduit également une API pour les collections d'objet en séquence (donc ordonnées). De même une nouvelle API pour manipuler les clés cryptographiques symétriques fait son entrée. Le ramasse miette Z Garbage Collector améliore ses performances.

Ruby 3.3 surveille sa syntaxe avec Prism. Prism est un gem introduisant un nouveau parseur très flexible qui a vocation à remplacer Ripper. Le compilateur juste à temps YJIT bénéficie de nombreuses améliorations comme de meilleures performances, une réduction de la consommation mémoire avec un code généré plus compact et avec moins de métadonnées et un temps de compilation plus court. Un concurrent RJIT fait son entrée, écrit en pur Ruby et non en C comme YJIT, il a plus vocation à servir de terrain d'expérimentation. Le ramasse miette est également plus performant.

Le langage PHP utilise la version 8.3. Cette version permet de définir des classes constantes, il propose également un attribut #[\Override] si une classe surcharge une méthode d'une classe parente. Une nouvelle fonction json_validate permet de vérifier la validité d'un JSON sans le décoder. Le Randomizer a plus de méthodes pour permettre de générer des noms ou nombres aléatoires suivant les besoins.

La boîte à outils pour le machine learning PyTorch fait son entrée dans Fedora. L'objectif est de fournir une meilleure expérience pour les développeurs de ce genre de solution. Un groupe de travail dédié s'est mis en place avec une réunion bi-hebdommadaire. Pour le moment l'architecture x86_64 est la seule prise en charge avec un effort important mis sur les solutions AMD.

Le paquet python-sqlalchemy utilise la nouvelle branche majeure 2.x du projet, le paquet python-sqlalchemy1.4 est proposé pour garder la compatibilité. Cette version apporte entre autre de l'annotation de type ce qui permet de construire des ORM sur un modèle déclaratif. Les opérations d'insertions sont aussi bien plus performantes quelque soit le gestionnaire de base de données derrière.

La bibliothèque de validation des données Pydantic utilise dorénavant la version 2. Outre l'amélioration des performances, il change radicalement son API ce qui coupe la compatibilité ascendante.

La bibliothèque Thread Building Blocks passe du fil 2020.3 au fil 2021.8. De même la compatibilité ascendante n'est pas garantie ce qui a rendu ce portage compliqué.

La bibliothèque OpenSSL 1.1 est supprimée ne laissant que la dernière version de la branche 3.x. Depuis Fedora 36 la branche 3 est employée par défaut dans Fedora. OpenSSL 1.1 n'est plus maintenue depuis fin de l'année dernière ce qui rend sa maintenance délicate et non sûre d'où son abandon malgré la faible compatibilité entre les deux versions pour ceux qui s'en servait encore.

Les bibliothèques zlib et minizip utilisent leur variante zlib-ng et minizip-ng dorénavant. Ces versions sont plus rapides grâce à l'emploi des instructions plus modernes des processeurs actuels tout en gardant la compatibilité par rapport à l'implémentation de référence.

Le langage Python ne bénéficie plus de la version 3.7. Depuis juin de l'année dernière cette version n'est plus maintenue et il n'y a pas de raison de poursuivre son maintien dans les dépôts en tant que version de compatibilité.

Projet Fedora

L'édition Cloud sera construite avec l'utilitaire Kiwi dans Koji. L'utilitaire ImageFactory employé jusqu'à présent n'est plus maintenu. Les outils mkosi et osbuild ont été considérés mais non retenus, le premier car il manque de flexibilité pour fournir toutes les images souhaitées, tandis que le second est certes adopté par l'équipe de Fedora Workstation mais ne semble pas adapté aux besoins des images clouds qui reposent sur d'autres technologies dont rpm-ostree et doit fournir des délivrables plus variés également. En effet l'image cloud cible Vagrant, Azure, AWS, GCP et peut dorénavant viser aussi les images pour WSL2 ou pour conteneurs directement.

Tandis que l'édition Workstation aura son image ISO générée avec l'outil Image Builder. En effet ce dernier bien que déjà employé par Fedora Workstation bénéficie enfin de la prise en charge des images ISO live. Il remplace donc les outils lorax/livemedia-creator qui avaient beaucoup de problèmes. Il devient aussi plus simple pour quiconque de générer son image ISO avec un simple fichier TOML pour le décrire et quelques utilitaires en ligne de commande.

L'image minimale ARM sera construite avec l'outil OSBuild. Comme dans le cadre de l'édition Cloud, il remplace l'utilitaire ImageFactory qui montrait ses limites. L'objectif à terme est de pouvoir supprimer totalement ou partiellement les hacks nécessaires à ce jour pour utiliser cette image sur une grande variété de systèmes ARM.

Fedora IoT bénéficiera d'images pouvant démarrer dans des conteneurs. Ainsi il est possible de tester le système dans des conteneurs plutôt que via de la virtualisation classique ou sur des machines physiques. Cette flexibilité peut aider le test par les utilisateurs mais également par ses mainteneurs.

Il bénéficiera également des images Simplified Provisioning. Fedora IoT peut ainsi utiliser l'utilitaire coreos-installer pour l'installer sur le disque directement et ce en utilisant un argument noyau pour savoir sur quel disque l'installer. Ainsi pas besoin de fichier kickstart ou d’interaction avec l'utilisateur ce qui simplifie la procédure et son automatisation. Cela s'intègre parfaitement avec les dispositifs Fido Device Onboarding et Ignition pour la configuration de tels systèmes dans un environnement de production.

Et le tout sera construit en utilisant rpm-ostree unified core. L'ancien mode n'est en effet plus maintenu et moins testé. Le mode unifié permet au compose server, qui est l'image de base créée à partir de RPM, de fonctionner de manière similaire au client qui ajoute des commits par dessus pour personnaliser le contenu du système. Cela permet de simplifier la maintenance côté rpm-ostree mais aussi de résoudre certaines difficultés notamment pour la gestion du démarrage avec bootupd, les labels SELinux et l'utilisation de conteneurs pour les scriplets pré et post installations des paquets. Depuis Fedora Linux 39 où Silverblue et Kinoite ont amorcé la transition, l'édition IoT était la dernière variante à ne pas avoir franchi le pas.

Fedora sera construit avec DNF 5 en interne. Ainsi les outils Mock, Koji et Copr passent le cap, en attendant Fedora Linux 41 pour que cela soit le cas pour les utilisateurs de la distribution. L'objectif est ici double. Les développeurs de DNF auront un retour d'expérience grandeur nature sur cette version et permettra d'identifier d'éventuels problèmes. Pour l'infrastructure, DNF 5 est plus léger en mémoire, plus performant et consomme moins d'espace disque ce qui permettrait de gagner du temps dans la construction des RPM et des images et de réduire la pression sur le matériel employé à ces tâches.

Les macros forge passent du paquet redhat-rpm-config à forge-srpm-macros. Ces projets sont maintenant distincts upstream et ce premier dépend maintenant du second. L'objectif est de simplifier la possibilité d'exécuter des tests automatiques sur ces macros afin d'améliorer leur fiabilité.

Phase 3 de l'usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora. L'objectif de cette phase est de poursuivre le travail entamé dans les versions précédentes en convertissant l'essentiel des paquets RPM vers ce nouveau format. Cependant le travail devrait être achevé pour l'ensemble des paquets pour Fedora Linux 41.

La construction de certains paquets échouera si l'éditeur de lien détecte certaines classes de vulnérabilité dans le binaire en construction. C'est la macro %{hardened_build} qui est étendue pour fournir ce service, cela ne concerne que les paquets l'utilisant. Il peut ainsi générer une telle erreur s'il détecte une pile exécutable, un segment chargeable en mémoire avec des permissions en lecture, écriture et exécutable ou un fil d'exécution local ayant un segment exécutable. L'objectif est donc de renforcer le caractère non modifiable des sections mémoires exécutables pour limiter le risque de failles de sécurité. Cela est fait grâce à l'éditeur de lien BFD qui fournit de telles vérifications. Jusqu'à présent ces cas étaient détectés mais ne généraient que des avertissements qui étaient de fait ignorés.

Compilation des paquets en convertissant plus d'avertissements comme erreurs lors de la compilation des projets avec le langage C. L'objectif est de supprimer de plus en plus de code utilisant d'anciennes constructions qui sont source de bogues d'une part, mais qui seront aussi progressivement interdites par défaut avec les futures versions de GCC. Par ailleurs, certains de ces éléments pouvaient être bloquants pour l'adoption d'une nouvelle norme C de référence pour certains paquets.

Voici la liste des changements opérés :

  • Suppression des déclarations implicites de fonctions : 54 paquets concernés ;
  • Suppression du type implicite int quand le type est omis : 5 paquets concernés ;
  • Obligation de mentionner les types dans les arguments lors de la déclaration de fonctions : aucun paquet concerné ;
  • Interdiction de conversions implicites entre entier et pointeurs : 100 paquets concernés ;
  • L'instruction return doit avoir les arguments qui correspondent au type de retour d'une fonction (donc pas d'argument si void, et non vide si un entier est attendu par exemple) : 13 paquets concernés ;
  • Interdiction des conversions implicites de pointeurs de types différents : 381 paquets concernés.

Certains changements devraient voir le jour dans le futur :

  • Interdiction des déclarations de fonctions dans le style pré-C89 ;
  • Interdiction d'utiliser des mots clés bool, true ou false avec des définitions locales plutôt que d'utiliser l'en-tête de la bibliothèque standard ;
  • Déclarer une fonction sans argument comme void foo() aurait le même sens qu'en C++, à savoir équivalent à void foo(void) plutôt qu'à accepter n'importe quel type d'arguments.

Clap de fin pour la construction des mises à jour au format Delta RPM. Ils sont désactivés par défaut dans la configuration de DNF et Fedora ne les générera plus. Cette fonctionnalité permettait pour les mises à jour de ne télécharger que la différence entre le paquet déjà installé et celui à mettre à jour. Cela permettait de réduire la quantité de données à télécharger, la machine de l'utilisateur pouvait reconstruire le paquet à partir de ces informations et ainsi obtenir la nouvelle version. Mais en pratique la fonctionnalité se révèle de moins en moins pertinente. Tout d'abord le processus n'est pas fiable à 100%, parfois la reconstruction échoue et dans ce cas le nouveau paquet est totalement téléchargé à nouveau ce qui conduit à un gaspillage de ressources. De plus peu de paquets étaient concernés, les delta RPM étaient d'ailleurs construits en général que d'une version à une autre ce qui la rend fonctionnelle surtout pour ceux qui mettent à jour très régulièrement leur système. Et pour que cette fonctionnalité soit exploitable, ces fichiers delta rpm font partie des métadonnées que DNF télécharge. Sauf que c'est le cas même si les delta rpm sont désactivés par l'utilisateur, ou pour les systèmes reposant sur rpm-ostree ou utilisant un GUI comme GNOME Logiciels car PackageKit comme rpm-ostree ne se servent pas de ces métadonnées. Au final cela pénalise toute l'infrastructure qui doit générer et stocker ces données, et beaucoup d'utilisateurs qui subissent les inconvénients sans les avantages le tout pour un gain jugé marginal pour ceux qui s'en servent : moins de 8% de réduction de la taille des téléchargements en moyenne.

Les JDKs ne sont générés qu'une fois, et rempaquetés ainsi à toutes les variantes du système. Pour cela les paquets du JDK sont générés à partir de la version la plus ancienne de Fedora Linux encore maintenue, et le résultat est directement réutilisé pour former les paquets des autres versions du système. Cela réduit considérablement le temps de validation de chaque JDK car il y a cinq fois moins de versions différentes à gérer. Cela permettra aux mainteneurs de maintenir la diversité actuelle des JDK à savoir les versions 1.8.0, 11, 17 et la dernière (actuellement la version 20). Si ce résultat ne permet pas de libérer assez de temps aux mainteneurs, la réduction du nombre de JDK à l'avenir pourrait être considérée.

Les images immuables pour les systèmes personnels comme Silverblue seront nommées sous la dénomination Atomic pour éviter la référence au terme immuable qui est confus pour les utilisateurs. Les noms de variantes Silverblue, Kinoite, Sericea et Onyx vont être préservés, l'objectif est de donner une dénomination commune qui utilise le terme Atomic déjà employé par l'édition Cloud par exemple. Le terme immuable est en effet considéré comme peu clair car si le système principal est majoritairement en lecture seule, il ne l'est pas totalement notamment pour la configuration ou les parties dynamiques du système. Alors que le système repose sur le concept d'atomicité en ayant une approche par état du système, d'où la nécessité de redémarrer pour changer cet état notamment lors d'une mise à jour par ailleurs.

L'objectif est donc purement au niveau de la communication autour de ces systèmes. Cependant les nouvelles variantes devraient utiliser ce terme dans ce nom comme par exemple Fedora XCFE Atomic si jamais cette variante prend vie un jour.

La communauté francophone L'association

Borsalinux-fr est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.

Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

L'association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.

Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

  • Adhérer à l'association : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;
  • Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;
  • Concevoir des goodies ;
  • Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.

Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuels chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l'avons mis en place en visioconférence sur Jitsi.

La documentation

Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

La synchronisation du travail se passe sur le forum.

Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.

Comment se procurer Fedora Linux 40 ?

Si vous avez déjà Fedora Linux 39 ou 38 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers Fedora Linux 40. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Autrement, pas de panique, vous pouvez télécharger Fedora Linux avant de procéder à son installation. La procédure ne prend que quelques minutes.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 40.

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Intelligence artificielle, bullsh*t, pipotron ? Benjamin Bayart

Transcriptions - 23 avril, 2024 - 09:14

Sky : Benjamin Bayart, bonsoir.
Benjamin Bayart : Bonsoir.
Sky : Nous vous recevons pour une chaîne internet qui s'appelle Thinkerview. Nous sommes en direct, est-ce que vous pouvez vous présenter succinctement ?
Benjamin Bayart : Me présenter succinctement, c'est toujours très compliqué. Benjamin Bayart, 50 ans, informaticien, militant, activiste, membre de trouze associations, militant pour les libertés en général et en ligne en particulier. Ma biographie Twitter dit « vieux con des internets », (...)

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Revue de presse de l’April pour la semaine 16 de l’année 2024

Linuxfr.org - 23 avril, 2024 - 08:14

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Au café libre - « Libre à vous ! » du 26 mars 2024 - Podcasts et références

Linuxfr.org - 23 avril, 2024 - 07:42

Deux-cent quatrième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Au café libre (actualités chaudes, ton relax) : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • « À cœur vaillant, la voie est libre », la chronique de Laurent et Lorette Costy, sur le thème : « Une cool AG, besoin d’adhésions et JDLÉ »
  • Une nouvelle « pituite de Luk », intitulée : « l’humanité, c’est surfait »

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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Émission Libre à vous ! diffusée mardi 26 mars 2024 sur radio Cause Commune

Transcriptions - 22 avril, 2024 - 11:35

Voix off : Libre à vous !, l'émission pour comprendre et agir avec l'April, l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Étienne Gonnu : Bonjour à toutes. Bonjour à tous dans Libre à vous !. C'est le moment que vous avez choisi pour vous offrir une heure trente d'informations et d'échanges sur les libertés informatiques et également de la musique libre. Nous vous convions, ce mardi, Au café libre, pour débattre autour de l'actualité du logiciel libre et des libertés informatiques. C'est le (...)

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Nouvelles April: #204 - Au café libre - Une cool AG - L’humanité, c’est surfait - « Libre à vous ! » diffusée mardi 26 mars 2024 sur radio Cause Commune

Planète April - 22 avril, 2024 - 11:13

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 204e émission :

  • sujet principal : Au café libre (actualités chaudes, ton relax) : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • « A cœur vaillant, la voie est libre », la chronique de Laurent et Lorette Costy, sur le thème : « Une cool AG, besoin d'adhésions et JDLÉ »
  • Une nouvelle « pituite de Luk », intitulée : « l'humanité, c'est surfait »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

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Nouvelles April: Revue de presse de l’April pour la semaine 16 de l’année 2024

Planète April - 22 avril, 2024 - 11:02

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[ZDNET] Commun numérique: Panoramax, une base de photos de vues de terrain immersives

✍ Thierry Noisette, le samedi 20 avril 2024.

Parrainée par l’IGN et OpenStreetMap France, cette alternative libre à des services comme Google Street View contient déjà près de 18 millions de photos.

[LeMagIT] Recrudescence d’attaques d’ingénierie sociale contre des projets Open Source

✍ Alex Scroxton, le vendredi 19 avril 2024.

À la suite de la récente alerte concernant XZ Utils, les responsables d’un autre projet open source se sont manifestés pour dire qu’ils avaient peut-être été victimes d’attaques similaires d’ingénierie sociale.

[ZDNET] Journée du Libre éducatif 2024: 14 projets libres pour la communauté scolaire

✍ Thierry Noisette, le jeudi 18 avril 2024.

La nouvelle édition de la JDLE, créée en 2022 par le ministère de l’Education nationale, a présenté de nombreux projets utiles aux élèves, aux enseignants voire au-delà.

[Silicon] GenAI: face à NVIDIA, Intel se tourne vers l'open source

✍ Clément Bohic, le mercredi 17 avril 2024.

Intel se greffe au projet OPEA (Open Enterprise Platform for AI) et y pousse des implémentations GenAI optimisées pour ses accélérateurs Gaudi.

Et aussi: [La Voix du Nord] Wimille: inauguration ce samedi d'un atelier numérique citoyen

✍ Olivier Roussel, le mercredi 17 avril 2024.

Dans le cadre de la 1re édition dans le Boulonnais et le Pas-de-Calais de l’événement national «Libre en fête», organisé par l’APRIL association et promouvant la culture et le logiciel libres, la médiathèque de Wimille (espace Pilâtre de Rozier) ouvre les portes de son nouvel atelier numérique citoyen ce samedi à partir de 10h.

L’informatique sans écran

Linuxfr.org - 21 avril, 2024 - 16:12

Lors d’un Noël de ma tendre jeunesse pré-adolescente est arrivé un « ordinateur » dans le foyer. Ce PC (Intel 386) a été installé dans le bureau et a vite dégénéré en console de jeux. Puis les années passant c’est devenu une formidable source d’expérimentation informatique pour un geek en devenir. À cette époque on sensibilisait la jeunesse à ne pas passer trop de temps devant la télévision et la console de jeux, puis devant l’ordinateur et les jeux vidéo violents. Mais on ne parlait pas vraiment de l’écran.

Aujourd’hui les messages de sensibilisation se résument aux écrans :

  • « pas d’écran avant trois ans »
  • « nos jeunes passent leurs temps sur leurs écrans » (comme si les « vieux » n’y étaient pas non plus)
  • « attention les écrans fabriquent une génération de crétins »
  • « les écrans, les écrans, les écrans…»

Il est vrai qu’aujourd’hui l’informatique ne se résume presque plus qu’à un écran. De l’ordinateur avec clavier+souris+écran, voire crayon optique, on est passé aux tablettes et ordiphones qui n’ont plus que l’écran (tactile quand même).

Pour prendre le contre-pied de cette obsession des écrans, je me demandais donc s’il existait encore une informatique « sans écran ». La formidable multiplicité des activités que l’on peut avoir sur un ordinateur pourrait-elle se faire sans écran ? Dans quelle mesure peut-on coder, surfer sur le web, lire/envoyer des mails sans écran ? Cette informatique fantasmée par notre ex-ministre de l’éducation est elle une réalité ?

    Sommaire L’informatique, une histoire d’abord sans écran

    Si l’on date la naissance de l’ère de l’informatique avec Ada Lovelace, et qu’on estime l’arrivée des ordinateurs avec écrans à la fin des années 1970, alors on peut aisément dire que l’informatique a été plus longtemps sans écran qu’avec.

    Malgré son look cosplay de manga elle n’a pas subi trop d’écrans dans son enfance, elle.

    De même, il est raisonnable de considérer l’ordinateur comme l’outil principal pour faire de l’informatique. Il fut largement sans écran à ses débuts.


    Pas d’écran pour ces deux geeks qui ont développé UNIX et le langage C (source)

    L’altair8800, sorti en 1975 et sur lequel Microsoft a écrit son BASIC, se programmait avec des rubans perforées, voire avec des commutateurs, et l’affichage se faisait avec quelques diodes (DEL) en face avant.
    Les cartes à trous étant plutôt utilsées avec les gros ordinateurs (aka Big Iron).

    Difficile de considérer ces deux lignes de diodes rouges comme l’écran de l’Altair8800

    L’écran ≠ la vue

    Pour faire sans écran, on pense instinctivement à utiliser d’autres sens que la vue comme l’ouïe ou le toucher (pour le goût ou l’odorat difficile d’imaginer la chose). Mais l’histoire de l’informatique nous montre que les premières interfaces homme-machine ne fonctionnaient pas avec des écrans, et pourtant utilisaient la vue (lumière, LED, imprimante, position mécanique…).

    Mais qu’appelle-t-on écran ?

    D’après la définition de Wikipédia, « un écran d’ordinateur est un périphérique de sortie vidéo d’ordinateur. Il affiche les images générées par la carte graphique de l’ordinateur. Grâce au taux de rafraîchissement d’écran élevé, il permet de donner l’impression de mouvement. »

    Donc si l’on s’en tient à wikipédia, un écran d’ordinateur c’est :

    • des images générées par une carte graphique d’ordinateur. Exit la télé cathodique avec un tuner analogique (qui devient rare aujourd’hui avec la TNT).
    • avec un taux de rafraîchissement élevé. Exit les liseuses et autres appareils utilisant un affichage type «  papier électronique ».
    • pas d’indication de résolutions.

    On peut sans doute rajouter les écrans (comme les télés) qui ne sont pas raccordés à une carte graphique dans la catégorie écran.

    Cela serait donc la résolution (définition et taille…) et le rafraîchissement (fréquence de balayage) du périphérique de sortie vidéo qui font un écran.

    La matrice 5 × 5 d’un micro:bit ne correspond pas à un critère de résolution suffisant, pas plus que les deux poussoirs ne pourraient prétendre à être un clavier.
    Pourtant il affiche bien une « image » de cœur <3 !

    Les afficheurs 7 segments ne peuvent pas être considérés comme des écrans. Ils n’affichent que des chiffres et quelques symboles. Difficile de créer une impression de mouvement avec seulement des segments.
    En faisant un effort, on arrive à reconstituer quelques lettres.

    En doublant le nombre de segments, on arrive à afficher l’ensemble des lettres de l’alphabet latin
    Sans diacritiques, faut pas pousser

    Un « panel » LCD 20×4 et ses caractères de 8 pixels sur 5 forme un écran de 100 pixels sur 32, la résolution est déjà meilleure, même s’il est toujours prévu pour n’afficher que du texte. Néanmoins on se rapproche de l’idée que l’on se fait d’un « écran ».

    Du papier électronique ne peut pas être un écran. La résolution peut être excellente mais le rafraîchissement reste insuffisant.

    Finalement la définition de Wikipédia n’est guère rigoureuse ni efficace, entre l’unique LED du panneau de contrôle et l’écran haute résolution, il y a un continuum de périphériques de sortie utilisant des signaux lumineux pour former des images. Il faut peut-être alors chercher les systèmes informatiques qui, dans leur usage normal, utilisent d’autres périphériques de sortie ou pas de périphériques de sortie du tout.

    L’embarquée, une informatique massivement sans écran

    Bien sûr il faut définir le mot « informatique ». Si l’on se réfère à la définition de Wikipédia :

    L’informatique est un domaine d’activité scientifique, technique, et industriel concernant le traitement automatique de l’information numérique par l’exécution de programmes informatiques hébergés par des dispositifs électriques-électroniques : des systèmes embarqués, des ordinateurs, des robots, des automates, etc.

    Avec cette définition, le moindre dispositif électronique embarqué est de l’informatique. Lancer une machine à laver, programmer son four ou préparer une cafetière pour le lendemain est donc une forme de manipulation informatique… qu’on peut envisager sans écran.

    Cependant dès que vient le besoin de développer un système embarqué ou même de le réparer/déverminer, l’écran revient au galop. On a rapidement besoin d’un écran pour y connecter son environnement de développement et sa sonde de debug. Et même l’oscilloscope ou l’analyseur logique que l’on branche pour « voir » les signaux dispose d’un écran.

    En usage normal donc, certains dispositifs informatiques sont conçus pour ne pas nécessiter d’écran parce qu’ils disposent d’un autre périphérique de sortie. Certains centres commerciaux, certaines gares proposent des distributeurs d’histoires courtes : trois boutons comme périphérique d’entrée et une imprimante thermique comme périphérique de sortie. Appuyez et vous aurez de la lecture pour une, trois ou cinq minutes.

    Soyons optimistes : il n’y aura pas plus de cinq minute d’attente !

    Plus courant, une box Internet domestique est aussi un dispositif informatique sans écran.

    - Il est où l’écran ? - Dans ton… navigateur

    Il faut reconnaître que si l’usage courant, la connexion à l’Internet, ne nécessite pas d’écran sur la box, son paramétrage en utilise bien un : celui de l’ordinateur sur lequel tourne votre navigateur préféré.

    Les assistants vocaux sont des ordinateurs sans écran. Les principaux périphériques d’entrée comme de sortie sont audio : commande vocale, réponse également. Radio France fait d’ailleurs la publicité pour son offre pour enfants, une histoire et… Oli, sur cette absence d’écran, jouant, sans trop le dire, sur cette peur parentale des écrans.

    Pourrait-on pousser l’utilisation de ces ordinateurs pour faire du développement et «coder en vocal» ? Possible, il est tout à fait possible de programmer l’ouverture de ses volets, la lecture d’une musique ou le thermostat de sa chaudière avec. Mais ça n’est pas du développement.

    L’éducation numérique mais sans écran

    Il est largement possible d’apprendre l’informatique sans écran, et même sans ordinateur.

    La robotique pédagogique se développe depuis l’apparition de la tortue Logo. Actuellement, pour les plus jeunes dès l’école maternelle, c’est une abeille qui est proposée comme initiation à la programmation.

    Si, si, je suis bien un ordinateur

    La Bee-Bot se programme à l’aide de sept touches et les périphériques de sortie sont les moteurs de déplacement, un petit haut-parleur et en option un porte-crayon. Avec une interface HommeEnfant-Machine aussi simple, il s’agit plutôt d’une mémorisation de séquences de mouvements que de programmation à proprement parler et pour en utiliser toutes les capacités, un interfaçage avec une application ou un ordinateur plus conventionnel est possible, mais on y retrouve un écran ! De nombreux autres robots pédagogiques, un peu plus complexes et performants, existent mais ceux-ci utilisent un écran classique pour accéder à l’interface de programmation.

    Quitte à supprimer les écrans autant aller au bout de la démarche et supprimer l’ordinateur dans son ensemble. Des pédagogues ont ainsi inventé l’informatique déconnectée. Un papier, un crayon, ni écran ni matériel comme le jeu du robot idiot. Les esprits chagrins pourraient y voir une solution au manque de matériel des établissements scolaires.
    Plus que d’informatique il s’agit en fait d’initiation à l’algorithmie.

    Mais peut-on se passer d’écran pour développer ?

    Les plages braille

    Il existe une catégorie de population qui est contrainte de se passer d’écran pour se servir d’un ordinateur : les aveugles.

    Les personnes aveugles peuvent pourtant se servir d’ordinateur, notamment grâce à un clavier spécifiquement développé pour eux nommé « plage braille ». Grâce à ces plages brailles, les aveugles peuvent lire les caractères en braille en touchant une ligne munie de petites pointes pilotés.

    Le prix de ces appareils est assez prohibitif pour quelqu’un qui voudrait jouer avec sans en avoir réellement besoin (un geek quoi). C’est pourtant une bonne manière de faire de l’informatique sans écran. Pour le codage informatique, on utilise un braille à huit points au lieu des six habituels ce qui permet d’avoir 256 combinaisons, soit autant que la table ASCII. La table braille informatique actuelle a été approuvée à l’unanimité en 2007 par la Commission Évolution du Braille Français, elle porte le numéro TBFR2007.

    Que vaudrait un jeu vidéo développé pour une plage braille ? Et pourrait-on l’appeler jeu vidéo ?

    Avec du papier et un stylo/machine à écrire/carte perforé puis scanner

    On peut également faire beaucoup de choses un papier un crayon/stylo/pinceau puis le scanner pour qu’il soit utilisé dans l’ordinateur. Ça reste généralement qu’une étape du développement les programmes ne sont pas plus réalisés intégralement sur papier avant d’être intégré à l’ordinateur.

    Pour conclure

    Avec des écrits comme « la fabrique du crétin digital » et des propos comme ceux de notre ex-ministre de l’éducation, les écrans sont devenus la bête noire de tous les pédagogos.

    Mais l’important n’est-il pas de savoir ce que l’on fait avec un écran ? Faut-il vraiment s’acharner à s’en passer ?

    Sans doute pas.

    Il serait cependant intéressant d’apprendre à se servir d’outils réservés aux aveugles par exemple. Si nous n’avons plus besoin de la vue pour coder, nous pourrions être un peu plus multi-tâches et coder tout en… regardant la télé !

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    Guerre de l'information : le grand hack de nos démocraties

    Transcriptions - 21 avril, 2024 - 15:12

    Nous sommes entrés dans une ère de « propagande totale ». Surtout avec l'essor de l'IA. Pilotée par les autorités russes, chinoises ou les Big Tech américaines, la tech est devenue le bras armé de la guerre de l'information.
    Diverses voix off : Allô, allô. Yes, Thibaut. Je suis désolé, je ne pourrai pas être parmi vous pour l'enregistrement de cette émission. Encore ! Ce sont les grèves à la SNCF, je n'avais pas de train. La grève. Thibaut, attends, tu ne peux pas prendre cette excuse. Ça, ça participe à la (...)

    - Transcriptions / , , , , , , , , , ,

    Montpellier: Radio FM-Plus | Temps Libre | Enregistrement, Le vendredi 26 avril 2024 de 16h00 à 17h00.

    l'Agenda du Libre - 21 avril, 2024 - 07:51

    Enregistrement de l'émission "Temps Libre" pour décembre

    En fin de mois Montpel'libre enregistre l'émission sur ses activités de promotion du logiciel libre, de la culture libre et des communs numériques pour le mois suivant.

    Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

    Ces émissions seront l'occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

    Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

    Vous vous demandez peut-être ce qu'est un logiciel libre. Il s'agit simplement d'un logiciel dont l'utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d'exécuter, d'étudier, de copier, d'améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

    Inscription | GPS 43.60524/3.87336

    Montpellier: OpenStreetMap - HérOSM (hybride), Le mercredi 24 avril 2024 de 19h00 à 22h00.

    l'Agenda du Libre - 21 avril, 2024 - 07:50

    Ces rencontres mensuelles se veulent être des instants conviviaux pour faire un compte-rendu des activités du mois précédent, mais aussi pour présenter les opérations et rendez-vous à venir que proposent les groupes HérOSM. Naturellement, elles sont également ouvertes à tout public, en présence et à distance.

    Si vous avez des propositions n’hésitez pas à compléter la page dédiée.

    Programme :

    • Contribution sur les points d’eau incendie de l’Hérault ;
    • Poursuite du Mapathon humanitaire au Nigeria et au Togo :
      • Cartographie « Au fil de l'eau » à Gusau (Capitale de l'État de Zamfara, au Nigeria)
      • Cartographie du canton de Barkoissi (Région des Savanes au Togo)
      • Cartographie du village de Konohoué (Région des Plateaux au Togo)
      • Cartographie du village de Djeregou (Région de la Kara au Togo)
    Déroulement de la rencontre
    Nous vous présenterons les projets en cours, nous vous proposerons de contribuer, faire de la production de données.
    Comme d’habitude, chacun amène ce qu’il veut à manger et à boire pour un repas partagé.
    N’oubliez pas vos ordinateurs portables pour la séance de saisie !

    Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
    GPS Latitude : 43.603095 | Longitude : 3.898166
    Carte OpenStreetMap

    Agenda du Libre pour la semaine 17 de l'année 2024

    Linuxfr.org - 20 avril, 2024 - 23:09

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 32 événements (France: 31, internet: 1) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire [FR] [EN LIGNE] Atelier de cartographie participative – Le lundi 22 avril 2024 de 18h00 à 20h00.

    Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire [CartONG][29127_1] vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne !

    Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

    Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet [Missing Maps][29127_2], qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte !

    Pour qui ?

    Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde !

    Quand ?

    Tous les 2ᵉ et 4ᵉ lundis du mois pour les débutant·e·s, de 18h à 20h (Central European Time – CET)

    Où?

    100 % en ligne !

    Vous pouvez remplir dès à présent le formulaire d’inscription via le lien framaform ci-dessous.

    Comment ?

    Avec la plateforme de cartographie libre et contributive [OpenStreetMap][29127_3] (OSM, le « Wikipédia des cartes ») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète : il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet ! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

    Grâce à la couverture globale d’images satellites disponibles aujourd’hui, il est possible de tracer facilement routes, bâtiments ou cours d’eau, autant d’informations très utiles pour les organisations humanitaires et de développement sur le terrain.

    Le programme des mapathons

    18h00 : Tour de table de présentation et présentation de la cartographie collaborative et solidaire.

    18h20 : Présentation du projet du jour et démo OSM pour les nouveaux·elles.

    18h50 : On cartographie tous ensemble sur le projet du jour.

    20h00 : Fin du mapathon, conclusion sur les contributions de la soirée

    Nous vous enverrons un mail avec tous les détails (lien de l’appel, etc.) suite à votre inscription.

    Vous pouvez aussi nous contacter directement à l’adresse suivante : [missingmaps@cartong.org][29127_4]

    Quelques exemples d’utilisation de la donnée cartographique produite lors des mapathons:

    [Mapathons réalisés en soutien des équipes du Haut-Commissariat pour les Réfugiés œuvrant en Éthiopie en amont d’une mission terrain de CartONG.][29127_5]

    [Mapathons réalisés en amont d’une mission terrain de CartONG et dans le cadre d’un projet en Guyane visant à consulter les populations marginalisées des quartiers spontanés de Saint Laurent du Maroni.][29127_6]

    [Mapathons réalisés en amont d’une mission terrain de CartONG et en appui d’un projet en Haiti, visant à identifier et cartographier les lieux non sécuritaires pour les femmes ou à haut risques de violence basée sur le genre dans 7 quartiers de la ville de Jérémie.][29127_7]

    [Mapathons visant à cartographier des camps de réfugiés au Liban en soutien de projets de plusieurs associations locales accompagnant les populations réfugiées.][29127_8]

    [Mapathons visant à cartographier des zones naturelles protégées qui sont gérées par le Rombo Wildlife Conservancy au Kenya, ce qui a permis de réaliser 2 cartes qui seront utilisées par leurs équipes sur le terrain.][29127_9]

    [29127_1] : https://www.cartong.org/fr
    [29127_2] : https://www.missingmaps.org/fr/
    [29127_3] : https://www.openstreetmap.org/
    [29127_4] : https://join.skype.com/DHD4e0Zar8qi
    [29127_5] : https://unhcr.maps.arcgis.com/apps/Cascade/index.html?appid=5fe87e78a97842819f8888a43e52eafe
    [29127_6] : https://www.cartong.org/fr/news/aider-populations-marginalisees-defendre-droits-grace-ateliers-carto-participative
    [29127_7] : https://www.cartong.org/news/participatory-mapping-tool-reducing-gender-based-violence
    [29127_8] : https://www.facebook.com/assocCartONG/photos/a.10150393740973114/10159104865423114/
    [29127_9] : https://www.facebook.com/assocCartONG/posts/10159107217723114

    [FR Grenoble] L’Atelier de Bidouille (ABIL) – Le lundi 22 avril 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

    • trouver et installer un logiciel
    • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
    • réinstaller ou installer un système d’exploitation
    • monter un ordinateur
    • réparer un ordinateur
    • créer et/ou mettre à jour un site oueb *… ou d’autres choses sur un ordinateur

    L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la “bidouille” et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).

    Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel : postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

    Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des [logiciels libres][28954_1]. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.

    [28954_1] : https://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html

    [FR Nantes] Repair Café + Install Party – Le mardi 23 avril 2024 de 14h00 à 18h00.

    Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

    Marre de Windows et envie d’un peu de liberté, venez le libérer!

    [internet] Émission « Libre à vous! » – Le mardi 23 avril 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le [site web de la radio][29165_1].

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le [site consacré à l’émission][29165_2], quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.

    Depuis mai 2018, l’April anime une émission d’explications et d’échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.

    Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l’April, et sur les actions qu’elle mène.

    Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.

    Libre à vous ! c’est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tel est l’objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

    L’émission dispose:

    • d’un [flux RSS compatible avec la baladodiffusion][29165_3]
    • d’une [lettre d’information à laquelle vous pouvez vous inscrire]29165_4
    • d’un [salon dédié sur le webchat de la radio][29165_5]

    [29165_1] : https://cause-commune.fm
    [29165_2] : https://www.libreavous.org
    [29165_3] : https://libreavous.org/rss
    [29165_4] : https://www.libreavous.org/listes-de-diffusion
    [29165_5] : https://chat.libratoi.org/channel/libreavous

    [FR Lyon] Soirée Pizza – Le mardi 23 avril 2024 de 18h00 à 22h00.

    Venez discuter avec nous d’informatique, d’écologie, de solidarité ou de logiciels libre, autour d’un verre ou d’une part de Pizza.

    Ambiance sympathique et détendue.

    Tous les mardis.

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Sciences participatives – Le mardi 23 avril 2024 de 18h00 à 20h30.

    L’association Laboratoire Sauvage met en place de nouveaux ateliers sur le thème du numérique pour les sciences participatives.

    Nous faisons tous des expériences, des observations au quotidien, et l’étape manquante est souvent celle du partage de ces connaissances. Le numérique nous permet aujourd’hui un partage facilité et nous n’avons souvent pas conscience de la valeur de ces informations.

    Pour les novices, vous pourrez être accompagné pour découvrir divers projets où l’on peut contribuer dans des domaines très variés. Vous pouvez également venir avec vos photos nature qui recèlent souvent de précieuses informations. Nous vous présenterons des outils comme Pl@ntNet ou d’autres plateformes qui permettent d’identifier les espèces et de partager vos photos.

    Pour les contributeurs expérimentés, ces ateliers sont un moment dédié pour se poser devant un ordi, documenter ce qu’on a fait, mettre en forme et envoyer les résultats que l’on a accumulés. Plutôt que d’avoir à faire ça tout seul chez soi, l’idée est de faire ensemble et partager la satisfaction de contribuer et d’aller jusqu’au bout d’une démarche. C’est aussi et surtout l’occasion d’avoir de l’aide si l’on bloque sur quelque chose.

    Pour nous trouver, ce sera chaque 2ᵉ et 4ᵉ mardi du mois, mêmes lieu et horaires.

    [FR Lyon] Python Gone Functional – Le mardi 23 avril 2024 de 19h00 à 21h00.

    Vous êtes-vous déjà intéressé·e à ce style de programmation qu’on appelle la programmation fonctionnelle ? Avez-vous peut-être pensé qu’il nécessitait un QI de 180 points pour le comprendre ? Eh bien, détrompez-vous, 170 points suffisent amplement.

    Plus sérieusement, au-delà de l’aspect académique et mathématique, la programmation fonctionnelle offre une approche pratique qui peut grandement enrichir vos projets de tous les jours. Dès le lendemain de cette présentation, vous aurez déjà une idée claire de ce dont il s’agit et sans avoir à vous embourber dans une terminologie ésotérique qui vous laisse perplexe.

    Au programme donc:

    • Une introduction au style (une tentative de définition) ;
    • Une comparaison avec la programmation orientée objet ;
    • Les concepts fondamentaux (fonctions pures, sides effects, immutabilité, etc.) ;
    • Les patterns et techniques principaux (composition, currying, point free-style) ;

    Le tout sera fait avec des exemples de code explicatifs sous Python, mais la présentation sera faite de manière assez générique pour embarquer les programmeurs et programmeuses utilisant d’autres langages.

    Durée : 45 minutes
    Niveau : junior/junior-intermédiaire.

    Après cette présentation par Faical un moment d’échange a lieu.
    Et ce soir, Malt nous sponsorise ! Il y aura à boire et à manger, un grand merci d’avance à eux !
    Et comme toujours, comportez-vous en accord avec la [charte de l’AFPy][29973_1] !

    [29973_1] : https://www.afpy.org/docs/charte

    [FR Châteaubriant] Accompagner des aveugles sur un ordinateur – Le mercredi 24 avril 2024 de 12h00 à 13h00.

    Comment accompagner les personnes dans l’utilisation d’un ordinateur ?

    Quels sont les outils informatiques adaptés aux débutants et aux personnes âgées plus ou moins handicapées ?

    Quels sont les moyens d’améliorer l’accessibilité numérique pour tous ?

    Pour répondre à ces questions, et bien d’autres encore, nous avons le plaisir de vous inviter à notre prochain webinaire sur le thème:

    « Outils Informatiques: comment accompagner les personnes handicapées dans l’utilisation d’un ordinateur ? ».

    Rejoignez-nous pour une discussion sur les défis et les solutions en matière d’accessibilité numérique.

    mercredi 24 avril de 12 h à 13 h – sur inscription au : https://aciah-linux.org/?article302#r

    Nous vous enverrons prochainement le lien de connexion au webinaire.
    En attendant, n’hésitez pas à partager cette invitation aux personnes qui pourraient être intéressées autour de vous.
    Voici le lien de l’invitation : [https://aciah-linux.org/spip.php?article302][29976_1]

    Bien cordialement

    l’équipe ACIAH – 09 77 81 55 98 – https://aciah.xyz

    [29976_1] : https://aciah-linux.org/spip.php?article302

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 24 avril 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

    Planning des réservations consultable[ici.][29931_1]

    [29931_1] : https://linuxmaine.org/spip.php?rubrique6

    [FR Rouen] Install partie Linux – Le mercredi 24 avril 2024 de 14h00 à 17h00.

    Venez donner une nouvelle jeunesse à votre ordinateur !

    En remplaçant votre système Windows® [ou Mac®] par un système plus simple, plus sûr, plus rapide, plus sobre et libre – GNU/Linux – vous pouvez donner à votre ordinateur toute son efficacité et vous serez à l’abri des virus !

    La durée de vie de votre ordinateur pourra en être multipliée au moins par deux, vous permettant ainsi de réaliser de très substantielles économies et de diminuer d’autant votre impact écologique.

    Lors de cette « Install partie » nous vous proposerons tout d’abord une démonstration de GNU/Linux.

    Si vous amenez votre ordinateur, nous pourrons effectuer des tests pour savoir s’il est parfaitement compatible avec Linux, et si c’est le cas nous vous proposerons de procéder à son installation.

    Vous pouvez aussi venir si vous avez déjà GNU/Linux et que vous avez besoin d’un complément de configuration ou des questions.

    L’installation est gratuite, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

    IMPORTANT : veuillez lire cette page afin de venir préparé : [https://blog.liberetonordi.com/index.php?post/participer-installparty][29938_1]

    Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer vous-même votre SAUVEGARDE, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

    Remarque : vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau – uniquement l’unité centrale (la tour) – nous avons des écrans, claviers et souris à brancher dessus.

    Accès à la Cyberbase : bus T2 ([Teor n°2][29938_2]) arrêt Malraux, entrée depuis la rue César Franck ou depuis le parvis (face au centre culturel Malraux).

    VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI : [https://calc.ouvaton.coop/InscriptionInstallPartieLinuxRouen][29938_3]

    [29938_1] : https://blog.liberetonordi.com/index.php?post/participer-installparty
    [29938_2] : https://reseau-astuce.fr/ftp/document/pdfplans/plan_T2_2023.pdf
    [29938_3] : https://calc.ouvaton.coop/InscriptionInstallPartieLinuxRouen

    [FR Le Blanc] Atelier Libre – Le mercredi 24 avril 2024 de 14h00 à 17h00.

    Installer/configurer un logiciel sous Linux, discuter Linux et logiciels libre gérer mes contacts sur mon ordiphone et mon PC.

    Installer/configurer un logiciel libre sous Linux
    Essayer une distribution Linux
    Installer GNU/Linux sur mon ordi c’est possible ?
    Discuter Linux et logiciels libre,
    Gérer mes contacts sur mon ordiphone et mon PC…

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 24 avril 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap – Le mercredi 24 avril 2024 de 18h00 à 20h00.

    Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

    Avec [OpenStreetMap][29794_1], participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

    Participation aux ateliers

    Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

    Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible [depuis ce lien][29794_2]. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

    [29794_1] : https://www.openstreetmap.org
    [29794_2] : https://visio.vandœuvre.net/b/axe-rto-ixe-x8 g

    [FR Toulouse] Rencontres Tetalab – Le mercredi 24 avril 2024 de 19h00 à 23h00.

    Rencontre hebdomadaire des hackers et artistes libristes Toulousains.

    Ouvert au public tous les mercredi soir.

    Venez nombreux.

    [FR Cysoing] Mercredis Linux – Le mercredi 24 avril 2024 de 19h30 à 23h30.

    [L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais][29951_1] organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

    Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

    N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

    Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

    Cette permanence a lieu à l’EPN (Espace Public Numérique), 311 rue Salvador Allende à Cysoing.

    [29951_1] : http://clx.asso.fr

    [FR Bury] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le jeudi 25 avril 2024 de 16h00 à 18h00.

    Tous les 4ᵉmes vendredis après-midi du mois, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Nantes] Repair Café + Install Party – Le vendredi 26 avril 2024 de 14h00 à 18h00.

    Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

    Marre de Windows et envie d’un peu de liberté, venez le libérer!

    [FR Lorient] Exposition Les logiciels libres : Tous.tes concerné.es! – Le vendredi 26 avril 2024 de 14h00 à 18h00.

    Parce qu’aujourd’hui l’informatique est présente dans nombre de nos actes quotidiens : faire ses courses, utiliser sa carte bancaire, sa carte vitale, téléphoner… les enjeux qui l’entourent nous concernent tous.

    Le libre, ce n’est pas que l’affaire d’informaticiens. C’est en réalité une question de droits ou plutôt de licence. En vous procurant un logiciel, pour l’installer sur votre ordinateur, vous devez accepter une licence.

    Pour les logiciels propriétaires, la licence restreint vos droits à l’utilisation.

    Pour les logiciels libres, elle précise vos droits d’utilisation, d’adaptation, de diffusion et d’amélioration du logiciel.

    L’exposition présente ce que sont les logiciels libres, pour qui, d’où ça vient, pourquoi les utiliser, pour quoi faire, quelles distributions, des communautés, à quel prix?

    [FR Paris] Soirée Python – Le vendredi 26 avril 2024 de 19h00 à 21h00.

    Nous profitons du passage par Paris de Luciano, l’auteur de Fluent Python, pour organiser une petite soirée informelle autour de Python.

    Ceux qui le peuvent sont invités à ramener du glou et du miam à partager.

    [FR annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciel Libre – Le vendredi 26 avril 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L Logiciel Libre à Annecy votre association se réunit tous les vendredis à 20h00.

    [][29485_1]

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site.

    Montpellier: Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres, Le mardi 23 avril 2024 de 16h30 à 18h30.

    l'Agenda du Libre - 20 avril, 2024 - 16:52

    Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

    L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

    Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

    Les thèmes :
    Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

    • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
    • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Installparty ;
    • premières explorations du système ;
    • installations et configurations complémentaires ;
    • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
    • prise en main, découverte et approfondissement du système

    Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

    Inscription | GPS 43.60302/3.89809

    Montpellier: Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion, Le lundi 22 avril 2024 de 09h00 à 10h00.

    l'Agenda du Libre - 20 avril, 2024 - 16:52

    Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

    Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

    Ces émissions seront l'occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

    Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

    Vous vous demandez peut-être ce qu'est un logiciel libre. Il s'agit simplement d'un logiciel dont l'utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d'exécuter, d'étudier, de copier, d'améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

    Inscription | GPS 43.60524/3.87336

    Le Blanc: Atelier Libre, Le mercredi 24 avril 2024 de 14h00 à 17h00.

    l'Agenda du Libre - 20 avril, 2024 - 09:37

    Installer/configurer un logiciel sous Linux,...discuter Linux et logiciels libre gérer mes contacts sur mon ordiphone et mon PC.


        Installer/configurer un logiciel libre sous Linux
        Essayer une distribution Linux
        Installer GNU/Linux sur mon ordi c'est possible ?
        Discuter Linux et logiciels libre,
        Gérer mes contacts sur mon ordiphone et mon PC...

    Paris: Soirée Python, Le vendredi 26 avril 2024 de 19h00 à 21h00.

    l'Agenda du Libre - 19 avril, 2024 - 17:34

    Nous profitons du passage par Paris de Luciano, l’auteur de Fluent Python, pour organiser une petite soirée informelle autour de Python.

    Ceux qui le peuvent sont invités à ramener du glou et du miam à partager.

     

    Nouvelles April: Rencontre Afpy avec Luciano Ramalho

    Planète April - 19 avril, 2024 - 17:05
    Start: 26 Avril 2024 - 19:00End: 26 Avril 2024 - 22:00

    Nous aurons le plaisir d'accueillir vendredi 26 avril 2024 une rencontre de l'Afpy (Association Francophone Python) à l'occasion du passage à Paris de Luciano Ramalho, l’auteur du livre Fluent Python (Programmer en python).

    Détails pratiques

    La rencontre aura lieu de 19 h à 22 h à notre local :

    Association April
    44/46 rue de l'Ouest (cour intérieure)
    Bâtiment 8
    75014 Paris

    Il est aussi possible d’accéder au local par la place de la Catalogne, sur le côté du magasin Biocoop.

    Métro : Gaîté, Montparnasse, Pernety
    Téléphone : 01 78 76 92 80

    Pour les informations complémentaires rendez-vous sur la page consacrée à cette rencontre sur le site de l'Afpy. L'April accueille mais n'organise pas cette rencontre. Donc, pour toute question merci de contacter l'Afpy.

    Code de conduite

    La charte de l'Afpy s'applique.

    Accessibilité

    Le local se trouve en demi-sous-sol et on y accède par un escalier de 4 marches. Les toilettes ne sont malheureusement pas accessibles en fauteuil roulant.

    Nouvelles April: Les services en ligne, libres et loyaux de notre Chapril : utilisez-les, parlez-en autour de vous

    Planète April - 19 avril, 2024 - 09:57

    Notre site Chapril propose actuellement 13 services en ligne, libres et loyaux.

    Les services sont proposés gratuitement et librement. Toute personne, membre de l'April ou pas, peut les utiliser.

    Utilisez les services pour vos besoins, parlez-en autour de vous.

    L'utilisation des services des « Géants du web » (les grandes entreprises du secteur informatique qui font payer leurs services avec nos libertés) n'est pas une fatalité.

    Découvez les services du Chapril

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